Albert-Marie : un artisan des mots

LETTRE A CELINE

Jeune Fille lisant. (Crédit : www.bashkirtseff.com)

LETTRE À CÉLINE

Comme je regretterai toujours ces livres et ces films que je n'ai pas songé à te prêter ; ces mots que je n'ai pas écrits pour toi ! Bien sûr je ne voulais surtout pas te distraire de tes études ; or tu ne m'oublies pas et c'est alors que tu as quitté la région, que tu es finalement pour moi plus présente ; que je te sens tout près, plus intensive, plus palpitante. Pour toi, je serai ce que tu voudras, ce que tu ressentiras. Et même si je disparais de ta mémoire, cela n'aura pas de conséquence. Pour moi, tu seras celle que j'ai comprise une fois qu'elle était partie. Tu es la fleur qui continue de croître ailleurs ; je reste celui qui demeure pour ciseler le souvenir de ton passage. Céline d'ici et de si loin, tu hantes encore parfois la résidence ; je veux t'y conforter mais surtout pas t'exorciser.

Evidemment, je dois reconnaître que tu es l'étudiante qui m'aura le plus impressionné par ses qualités. Intelligente, certes, ipso facto, préciserai-je. Sensible, oui mais bien maîtresse de tes sentiments. Musicienne, cinéphile curieuse des films forts, sensible à la poésie – sans doute plus que moi. Mignonne d'un charme spécifique, à mon sens dû à tes origines vietnamiennes  - par ton père. Et fille de médecin, ce qui avive la dorure du blason. Je pressens que tu peux distiller une disposition innée pour l'autodéfense : ne te détournera pas  de ton chemin qui aura l'incongruité de le faire. Peut-être pressent-on dans le dormant de ton cœur la possibilité d'un déchaînement de vagues retenues ? Peut-être aurais-tu la force d'une métanoïa dure en cas d'urgence ? Cela pour conclure qu'il ne faut surtout pas chercher à te définir une bonne fois pour toutes. Je puis toutefois me porter garant quant au pouvoir, insoupçonné sans doute, qui t'a été donné de te forger une vie intérieure inexpugnable. En conclusion tu possèdes tous les atouts pour te conduire dans la vie en femme forte, sans pour autant perdre ton âme.

Quant à moi, je poursuis, artisanalement, l'écriture et l'édition de pages mesurées et ciselées, pour ne pas perdre la plume, en prévision des textes majeurs que je serai tantôt appelé à rédiger – sans doute en collaboration avec des maîtres spirituels. Déplorant certes les ravages causés par la nouvelle éducation nationale fomenteuse d'illettrisme, je ne condamnes pas notre époque, malgré tous les risques et toutes les décadences dont elle se trouve lardée, et je me réjouis de la brusquerie avec laquelle, de plus en plus, elle nous presse de considérer et d'accepter tous les changements – voire d'en être les promoteurs.

 Deux exemples, au passage, de ces évolutions-révolutions. Est parue au Jardin des Livres, sous la plume du docteur Hans-Joachim Zillme,  une étude intitulée L'Erreur de Darwin, 440 pages, 23,90€. « Spécialiste dans l'archéologie pré-diluvienne, le Dr Zillmer nous emmène dans une enquête aux quatre coins du monde pour nous montrer que les archéologues classiques ont toujours triché, en laissant de côté les découvertes 'bizarres' qui ne collaient pas à la chronologie darwinienne! Comment en effet expliquer la présence d'outils humains dans des strates aussi vieilles que celles du dernier âge glaciaire ? Pourquoi l'Antarctique n'était-il pas recouvert de glace auparavant ? Et surtout comment expliquer que les côtes de l'Antarctique figurent sur les cartes maritimes anciennes, comme si elles n'avaient jamais été recouvertes de glace ? Comment expliquer aussi ce sceau sumérien, vieux de 4500 ans, qui montre l'emplacement de toutes les planètes du système solaire alors qu'à l'époque on ne pouvait même pas les distinguer à l'œil nu ? Et comment justifier les traces de pas humains à côté de celles d'un dinosaure, découvertes par centaines dans les plaines texanes de la Paluxy River et ailleurs dans le monde ?A toutes ces questions qui embarrassent la science politiquement correcte d'aujourd'hui, et à bien d'autres, ce livre répond de manière extraordinaire et met en pièces la théorie de Darwin. Car le Docteur Zillmer a été forcé de le reconnaître  grâce à toutes les découvertes 'bizarres' du XX° et XXI° siècles : la théorie de Darwin ,ne tient pas... Le Dr Zillmer est paléontologue-géologue de réputation mondiale, et membre de l'académie des Sciences de New-York » (Extrait du catalogue du Jardin des Livres).

Deuxième exemple toujours à ces mêmes éditions, et sous la plume entraînante de son fondateur Pierre Jovanovic : « Le Mensonge universel » 240 pages, 21€. «Le plus grand mensonge de l'Histoire des religions est celui du Livre de la Genèse dans lequel il est écrit qu'Eve est née d'une côte d'Adam, et qu'à cause de la pomme mangée dans le jardin d'Eden, elle a conduit l'Humanité à sa perte. Pourtant, une tablette sumérienne (antérieure de 1500 ans à l'invention de l'écriture hébraïque) prouve que le rédacteur du Livre de la Genèse a plagié ce texte et l'a modifié pour exclusivement se venger des femmes. 1) Le « serpent » était en réalité un conseiller qui a encouragé un dieu à séduire des jeunes déesses. 2) Ce dieu s'était mortellement empoisonné dans un jardin en mangeant des plantes. 3) Il a été maudit par unes déesse. Et bien sûr : 4) de la côte de ce dieu est née...une autre déesse. Conséquence  de ce plagiat répandu par les Hébreux, par saint Paul et par saint Augustin : les prêtres, les rabbins et les imams ont avili, culpabilisé et manipulé hommes et femmes en brandissant le 'péché originel' accusateur qui, finalement, n'est qu'un pur mensonge. Le Mensonge Universel comprend l'analyse du texte sumérien, son historique , l'adaptation littéraire, la table de correspondances, et bien sûr la traduction de la tablette originale, réalisée par un grand spécialiste, le Professeur Attinger, assyriologue de l'Université de Berne. Découvrez l'incroyable histoire de cette tablette sumérienne qui montre que toutes la théologie judéo-chrétienne a été construite sur un pur mensonge ». (Extrait du catalogue du Jardin des Livres).

Auguste Marseille Barthélémy, (1796-1867) poète satirique marseillais, disait : « L'homme absurde est celui qui ne change jamais ».Heureusement, grâce aux nouvelles découvertes scientifiques, aux récents travaux des historiens et des archéologues ; bien des pans d'un présupposé savoir basculent dans la fosse de l'erreur et du mensonge. Ainsi je me pose en veilleur, à la recherche et à l'écoute des nouvelles connaissances qui extirpent l'homme de la sclérose des convenances et des programmations. Et cela dans, absolument, tous les domaines. Passionnante – et mouvementée – perdure la vie de l'être éveillé !

« Fleur, en joue ! » cela veut dire : laissons là tous les mensonges du Passé pour brandir les vérités qui réconfortent, qui ressuscitent ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire : arrêtons de reléguer la poésie dans un genre littéraire mineur et bâtard utilisé trop souvent pour vagir des niaiseries ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire : tu es la première  à qui je dédie un recueil entier ! « Fleur, en joue ! cela veut dire : je brave le Temps, ses limites et ses conventions, puisque certaines pages que je t'offre ont vu le jour avant ta naissance ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire encore : laissons les fleurs d'En-Haut nous attirer, nous élever, nous sauver et sauver notre âme ! Mais, « Fleur, en joue ! » cela veut initialement dire : je suis un soldat de la (vraie) poésie, qui peut manier le chardon, l'ortie et le cactus ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire : prends cette brassée de mots, de phrases et de feuillets ; si le tout n'a pas été composé en pensant particulièrement à toi, c'est à toi que je l'offre – déjà parce que je ne vois vraiment pas quelle fille – quelle femme – pourrait le mériter plus que toi ! « Fleur, en joue ! » cela veut surtout dire ce qu'immanquablement cela pourra dire d'autre dans le futur. A toi, Céline d'ici et de si loin !

Dijon, Résidence étudiante internationale « Studea Clos-Morlot »

Lundi 30 Mars 2009.

Paru sous le titre « Dédicace » en pages 9 à 13 de « FLEUR, EN JOUE ! » - JePublie – ISBN 978-2-9516161-8-9 – Juin 2009 – 179 pages.

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PRÉFACE DE « L’AMOUR ALCHIMISTE »

J'ai lu "L'Amour alchimiste-no comment!" avec attention et me suis dit que c'était la moindre des choses que de vous faire part de mon sentiment, étant une fan régulière et attachée !

Je crois que ce qui m'a le plus frappée dans ce recueil - peut-être était-ce déjà présent dans les précédents, mais mon esprit n'y a pas prêté attention - c'est la disparité des sentiments qui transparaissent dans chaque écrit. Et c'est ce qui vous ressemble d'ailleurs, même si j'ai découvert certains traits par mails et non durant mon passage au Clos-Morlot.

Il y a le fil conducteur, ce qui semble le plus vous inspirer en ce moment, l'amour, le fort sentiment de paternalisme, notamment pour Noujeiba, * mais aussi certaines femmes et filles en général. Puis les revendications, les emportements contre certains types de personnes ! Je ne vous ai jamais  vu  en  parler de  vis-à-vis, mais par contre j'ai déjà ressenti cette amertume par écrit, contre certains responsables de X... par exemple. Et en parallèle de tout ça, une certaine fragilité, non pas forcément peur, mais sensation que vous êtes attentif à tout, tout en sachant que la mort ou bien d'autres évènements pourraient entacher les instants présents. Ces différents traits de caractère semblent non pas rivaliser mais se compléter dans ce recueil, au grand plaisir des lecteurs qui y trouvent une vraie personnalité.

Ça me fait plaisir que vous continuiez à écrire, je craignais de ne voir trop souvent une date assez éloignée, inscrite en bas des poèmes, mais au vocabulaire et au contenu de certains non datés, je soupçonne une inspiration récente. "Bonne Continuation !" est de mise, même si je ne doute pas du "bonne" ! Affectueusement !

Céline NGUYEN

*La  «  Lettre à Noujéiba » est désormais publiée dans « Cœur sans Frontière ».

« L’AMOUR ALCHIMISTE » www.nicolas-sylvain.jimdo.com

Frantz Schubert : Impromptu, opus 142 D935 n° 1 par Alfred Brendel.

EXIL

                                                                               à Céline Nguyen 

Ce qui me crible d’ennui dans la vie c’est un quotidien gris sans saveur, sans surprise et sans la moindre action valant la peine de s’être levé le matin. A la limite, je revis à la stimulation des contraintes et des ennuis inattendus me jetant à réagir par quelques démarches ou déplacements, certes contraignants, qui vont me tenir non seulement debout mais me dresser en branle pour quelques heures.

Conséquence prime de cet ennui de l’inactive uniformité : je vais bondir à l’éclair de l’imprévu. Et si, décidément, rien ne se passe enfin, je prendrai le risque de casser la routine par quelque audace, folle parfois, mais soufflée dru par l’intuition. Cela se nomme « l’audace de vivre ». Et c’est d’ailleurs le titre d’un livre de chevet ciselé par Arnaud Desjardins et Véronique Loiseleur (Pocket Spiritualité, n° 10752, 6,30 €).

L’année de mes 20 ans fusa en événements décidés sur coups de tonnerre. Par exemple, début septembre et le long d’un quai de la gare de Mulhouse, un samedi vers midi sans soleil, l’électrisante décision de partir séjourner deux semaines en Roumanie.

Dormir, une nuit allemande d’hiver lacérée d’un froid de fer, dans un ancien camp de concentration à quelques portées de canon de la Forêt Noire.

Boire, à gorgées minuscules, un verre de vin chaud aromatisé sur un quai de la gare Nyugati-Piu de Budapest – un midi de novembre hivernal. Le verre coûtait 1 Forint (18 centimes de Franc).

Jouer je ne sais combien d’absoutes d’enterrements sur cet orgue historique bourguignon de Joseph Callinet.

Or, à quelques décennies de ces temps-là, je n’ai pas changé. L’on connaît de moi, par exemple,  l’irréductible goût des belles étrangères. Il brasille toujours vif et tresse dans le secret de nouvelles et lointaines liaisons. Toutefois, parmi les dernières tendances écopées le long des chemins du temps, j’avoue celle du déplaisir à désormais posséder quoique que ce soit dont le poids devient ipso facto un problème lors du moindre déménagement. La dépossession me rend de plus en plus libre. Et j’envie les moines et les moniales toujours vêtu du même et fort suffisant habit…

J'avais donc besoin de quelques mois d’exil sabbatique érémitique (extraverti toutefois) afin de raviver le feu toujours inassouvi des irréductibles 20 ans de toute ma vie.

Mon allié des partances a toujours été le train. Je ne puis vivre  un mois sans le prendre. Je dédie donc cette page à Céline – que, pour l’occasion,  je décore affectueusement du sigle de « CGV » (Céline à Grande Vitesse) - puisqu’elle travaille actuellement sur le TGV Bretagne-Pays de Loire, de Rennes au Mans. Ingénieur dans un bureau d’études qui conçoit  des autoroutes et lignes TGV, elle veille au respect de l’environnement sous toutes ses formes.

(Poligny, Jura, 2011).

Extrait de L’AMOUR ALCHIMISTE www.nicolas-sylvain.jimdo.com


J'ai pu écrire également,
Dans ce que j'appelle ma jeunesse,
Doux et tristes poèmes, débuts de romans
Délaissés par ce temps qui nous presse.
Vous m'avez rencontrée alors,
Dans cette période où la créativité
Est abandonnée, avec rimes et accords,
Pour de plus dures futilités.

Quelle fut ma surprise, ah ! je l'avoue,
Lorsque je reçus votre présent,
De découvrir cette part de vous
Inconnue, alors que déjà, je vous estimais tant ! 
J'admire Cœur sans frontière,
Sa douceur et son humanité,
Le fait de vous déceler derrière
Ces mots, ces vers, ces pensées.
J'ai souri en découvrant
"Un cœur sans bruit qui veille aussi
Le long des semaines sur d'autres cœurs
Jeunes et fragiles de ma résidence"...

Et même si d'autres sont concernées

C'était le bon temps,
Dijonnais, qu'avec vous nous avons partagé"...


Céline NGUYEN

(Dijon, 2006)

*

CONFIDENCES  A CELINE...

Le titre de ma séquence est intentionnellement suivi de trois points de suspension qui laissent entrevoir un sous-entendu – comme la conscience d'une conséquence inavouée : la lecture d'un certain nombre de lectrices et de lecteurs visitant ce site danois qui reçoit cet inédit. J'assume une responsabilité certaine que j'endosse à chacune des rédactions de ces pages, fréquemment nommées « séquences » puisqu'illustrées et diffusées, souvent en première instance par Facebook ; sur lequel je n'ai pas possibilité de comptabiliser les visites. Mais 123be (le site danois) est statistiquement catégorique : moyenne hebdomadaire de 473 visites pour le mois d'Octobre 2020... (Autres points de suspension soulignant ma satisfaction.

Donc – Céline d'ici et de si loin – en vertu de ma permanence dans la durée des relations avec les personnes éveillées (principalement : jeunes filles accortes et dames de qualité) je t'associe à cette médiatisation, pour les raisons ci-dessus confiées lors de la préface de « Fleur, en joue ! ». Grâce à toi, des lectrices et lecteurs francophones de nombreux Pays vont lire ces lignes. Lignes tacitement suscitées par Céline.

La permanence ; une qualité qui me barde et que j'affuble -drolatique - de l'expression baroque : « bonne continuation dans la poursuite de la durée ». Mon thème astral démontre une certaine insubmersibilité dans les remous et entre les écueils des océans de la vie.  Ce qui inclut la fidélité – mais toujours à bon escient placée. D'ailleurs, une de mes séquences du site «Le Temps des comptes » m'engage à rendre des comptes mais à ne pas en régler. Un règlement de comptes procède de la vengeance ; or, j'apprends à pardonner – et même à ceux que j'ai offensés (boutade au groin pharisien des cul-bénistes) éclairant d'ailleurs ce mot de Georges Simenon : « S'il y a des vocations d'assassins, on peut dire aussi qu'il y a des vocations d'assassinés ». Une permanence, donc, mais dans l'authenticité. Il résulte de ce troisième paragraphe que la plupart de mes écrits datant de plus de quarante années demeurent d'actualité.

En t'écrivant ceci Céline, je réponds tacitement aux questions non formulées de bien des lectrices accortes et de lecteurs distingués. Au fil de l'onde de l'eau du Temps, que je longe comme sur un chemin de halage,  il m'apparaît que le but de ma vie- ma vocation (ce pour quoi je fus  appelé) – est la Communication. Communication sous toutes les formes pratiques que les opportunités quotidiennes peuvent bien me proposer. La prière en est une. Me qualifiant d'ermite extraverti, j'ai conscience de ce que je suis – peu ou prou – un paratonnerre éteignant certaines foudres du Ciel déchirant les nuits de mon  prochain. Un « prochain » d'ailleurs souvent physiquement lointain. D'où la magie curative de la pensée agissant sur les mentalités comme sur la matière.

« C'est la croyance qui fait la biologie » nous affirme Norman Cousins.

Confidences dans la danse médiatique internationaliste et dense ; que ces lignes avouées noir sur blanc et presque aussitôt sur la toile envolées ! Parler de soi encourage le lecteur à parler de lui-même. Quant à écrire ; je parlerai moins d'art d'écrire que de faciliter d'écrire. Facilité d'écrire pour qui a vraiment quelque chose à dire. Ce que les frères Edmond et Jules de Goncourt ont cautionné en assurant que « Tout homme est écrivain à partir du moment où il a quelque chose à dire ! ». Quant aux difficultés de « l'art d'écrire » ; il y a les manuels de grammaire, de conjugaison, de difficultés de la langue française – et quelques plantureux dictionnaires. Que le Temps te voit, Céline, confier au papier ou bien à la toile ce que tu peux nous dire. Et tu le peux beaucoup. Car tu peux nous apprendre beaucoup. A commencer sur ta profession  d'ingénieur : l'étude de la faisabilité des tracés d'autoroutes, de voies de chemin de fer, de canaux – entre autres grandes et longues réalisations – n'est pas de la connaissance du grand public. Et puis le Vietnam te connait. Tu l'as découvert non sans une curiosité ravie. Je te convie à me croire : tout, autour de nous, peut être source d'écriture si nous savons regarder avec des yeux neufs, avec un cœur bienveillant et un esprit libre. Et songe que le numérique permet à tout auteur crédible de descendre sur la toile, sans passer par des intermédiaires  censeurs ! Le numérique est démocratique et se rit des critiques bornes et prédateurs, des éditeurs castrateurs et des prix racoleurs  pour attitrer un lectorat lobotomisé  par la pensée unique !

Dieu, Créateur, créa l'homme créateur aussi. Il voulut d'ailleurs que l'homme fût à son image pour tout ce que peut lui permettre son humanité. (Ne pas croire en Dieu n'ayant aucune incidence sur son existence ; il ne  m'est point ici besoin de basculer dans le prosélytisme). Or donc, reconnaissons Dieu et créons en songeant à Lui ; immanquablement son Esprit inspirera notre plume d'auteur ayant réellement quelque chose à dire !

Le titre de ma séquence est intentionnellement suivi de trois points de suspension : « Confidences à Céline... » ; afin que cette page serve-  sans frontières - lectrices et lecteurs francophones qui la liront, Céline, grâce à toi qui me l'a inspirée.

Samedi 28 Novembre 2020

Jean-Sébastien Bach : Allegro du 4° Concerto brandebourgeois.

Carte postale du Vietnam reçue de Céline en 2013.