Albert-Marie : un artisan des mots

LE TEMPLE INTÉRIEUR

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La présente séquence n’a pas pour objet de dissuader le croyant de fréquenter son « temple extérieur » (église, mosquée, synagogue ou temple) ; mais d’avertir qu’un jour tous ces lieux de culte peuvent disparaître. Auquel cas l’urgence de la construction – ou de la fortification - du Temple Intérieur s’imposera.

 

DEMAIN

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

L’église est fermée…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

Le temple est fermé…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

La mosquée est fermée…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

La synagogue est fermée…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

L’église est détruite…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

Le temple est détruit…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

La mosquée est détruite…

Mais où est Dieu ?

Mais où est Dieu ?

La synagogue est détruite…

Mais où est Dieu ?

Dieu est libéré !

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HARO SUR LE FALLOIR !

(Et commentaires sur cette page).

Je n’aime pas ce qui est sonné ;

les cloches qui sonnent, la messe qui sonne.

Notez qu’avant le grand saccage de l’Eglise catholique

-la furie vaticandeuse-

Les cloches d’alors sonnaient pour de vraies messes

et d’authentiques

                Kyrie eleison !

Je n’aime pas ce qui est forcé.

faut prier Dieu, faut dire bonjour,

il faut bien vivre et bien mourir !

Ah ! Que de « faut » avant la faux de la Camarde !

A bas les « faut ! ».

Je suis un anti-fautiste.

Je veux un Dieu sans « faut ! » et sans sa faux.

Je veux un jour sans « faut ! »

                enfin quoi un jour bon.

Je ne veux être à la merci

                que du bon silence.

Quant à vivre

                pourquoi me faudrait-il m’y forcer ?

Je sais très bien faire ça tout seul !

Quant à « faut bien mourir !... »

D’accord, d’accord, mais « faisez donc ! »

                mais passez donc,

                tiens : je vous cède mon tour !

D’ailleurs écoutons un peu :

ce qui sonne, sonne souvent faux.

Ce qu’il faut sonner sonne encore plus souvent plus faux.

Mais de là à dire qu’il faut vraiment du faux,

ce n’est pas viscéralement indispensable…

Alors s’il faut à tout prix sonner le faux :

sonnez le donc en sourdine !

Notez bien toutefois que

                je n’ai jamais dit que le dimanche matin

                l’on sonnait pour un faux dieu.

Non,

Dieu existe, après tout,

                et il est sonné avec de vraies cloches en tout cas.

Ce sont les pratiquants qui sonnent trop souvent faux.

Mais qui donc leur avait demandé de sonner ?

Personne !

Pourtant ils sonnent, sonnent et re-sonnent

                avec leurs belles voitures,

                avec leurs belles fourrures,

                avec leurs belles allures.

Ils sonnent même de la quête,

                surtout de la quête.

Ah ! Vous êtes déçus ?

Vous m’attendiez au tournant.

Vous attendiez que j’écrive :

« Faut pas d’voitures, faut pas d’fourrures, faut pas d’allures

  et faut pas d’quête ! »

En disant cela j’aurais fauté.

Or, je suis logique :

je n’aime pas ce qui est sonné,

et  n’aime pas ce qui est fauté.

Vous direz ce que vous voudrez :

              faut ce qu’il faut !

Canal de Samerey (Côte d’Or)

Printemps 1987.

Quelle intuition me fut donnée là, le long de ce canal de Samerey, en Côte d'Or, par un dimanche matin buissonnier de Mai 1987 ! Matin buissonnier d'une pratique religieuse machinale héritée d'un conformisme dépourvu d'enthousiasme de l'âme. Mais, compte tenu des premiers balbutiements de ma contestation néophyte, cette prise de conscience dominicale n'accoucha point d'une évolution-révolution en matière de « spiritualité » - mot que je ne fréquentais pas encore, embrigadé que je demeurais par les slogans-sophismes des  boutiquiers de la religion catholique. Il fallait que les eaux placides de ce canal bourguignon stagnassent longtemps sous mes regards obtus ; pour que je démine ce « falloir » grâce aux lectures salvatrices impromptues, que la Providence divine, sans étiquette, me plaça sous les yeux à tête chercheuse dans les eaux de la métaphysique.

Dijon – Printemps 2004. Découvrant les allées enrichies de livres de la FNAC, je tombe en arrêt devant un livre – format de poche – au titre oxygénant : « Une Bouffée d'ermite », relatant les propos non-dogmatiques et a-doctrinaux d'un certain Frère Antoine dont j'ignorais pieusement l'existence. J'ingérai, sans eau de bénitier surie, ce catéchisme d'une révélation démocratique décalotinante. Je le relus et le relus jusqu'à en devenir repu ; et je l'offris à quelque lectrice accorte à qui je souhaitai fort une âme en mini-jupe. Grâce aux cavales d'Amazon je retrouvai ce livre dans le format de sa prime édition. C'est de cette livraison que j'isole  un extrait curatif sans effets secondaires :

« L'abomination de la désolation dans le lieu saint, c'est quoi ? C'est quand un homme croit que pour se sauver, faire son salut, il doit sortir de chez lui, aller chercher son manteau, son parapluie... Quand arriveront ces choses – la panique universelle ou personnelle – si on est sur la terrasse, il ne faut pas, dit Jésus, descendre à la maison pour y chercher un protège-peau. L'abomination de la désolation, c'est de croire qu'on n'a pas tout en soi pour faire son salut et qu'on doive recourir à des intermédiaires pas plus sauvés que soi. Le conseil est clair. Il n'y a pas à bouger. Il ne manque rien là où l'on est. La catastrophe est bien nécessaire. Elle oblige à s'attraper soi-même, sans rien attendre du dehors. C'est le sauve-qui-peut christique. C'est trouver le royaume des Cieux au-dedans de soi et non parmi nous. Le « parmi nous » peut convenir en dehors de la panique. Rien de plus utile que la panique pour faire comprendre à un homme que l'abomination de la désolation était en train de lui squatter son profond chez soi. » (« Une Bouffée d'Ermite » - Frère Antoine – La Table ronde – 1992 – page 273)

Vous direz ce que vous voudrez, quel coup de pied occulte aux quêtes des mercenaires de la foi ! Et puis, dix autres années réformantes plus haut, c'est un autre livre de ce sulfureux mais oxygénant Frère Antoine que je reçois, toujours d'Amazon :  « Le Paradis c'est ici ! » Le décalotinage frappe encore plus net dans les parties des clercs boutiquiers :

« Les fonctionnaires de Dieu que sont les prêtres ont deux rôles. Le premier est celui d'intermédiaire entre Dieu et les êtres encombrés qui souhaitent de temps en temps une rencontre avec Lui. Les sacrements sont des instruments de cette rencontre. Leur seconde fonction, que Jésus blâme dans l'Evangile, est d'empêcher les enfants de grimper sur ses genoux pour chaparder des bisous gratuits. Qui sont ces galopins ? Ce sont les ermites de mon espèce, qui ne font pas de manières pour aller à Dieu en direct, à la barbe des intermédiaires. ( …/...) Expliquons-nous : la rencontre avec Dieu peut être intermittente, ou « ermitante ». La première est vécue par des pratiquants encore encombrés, qui font une brèche dans leur encombrement pour rencontrer Dieu de temps à autre. La seconde rencontre, « l'ermitante », est destinée aux ermites dont le seul encombrement est Dieu. » (Le Paradis c'est ici ! «  - Frère Antoine – Presse du Châtelet – 2006, page 100).

Et cette analyse corrobore l'incitation du Christ à voir l'homme se créer un temple intérieur – pour les temps proches où il n'existera plus ni églises, ni mosquées, ni synagogues, ni temples.

Pour clore en apothéose convaincante cette exhortation à démolir le « falloir » dans toutes les idées reçues canonisées par l'actuelle pensée unique inique ; je cite la page d'un site spiritualistement décapant, que je ne recherchais pas non plus mais, que la Providence divine a placé sous les entrechats de ma souris numérique :

Ils ont peur de vous

parce que vous êtes fort(e)

Peut-être ont-ils peur de vous parce que vous êtes trop honnête, à une époque où les gens sont généralement attirés par les amateurs et les manipulateurs aux tendances à mieux faire résonner le mensonge que le vérité ? Peut-être que votre vérité est trop amère pour ceux qui ne veulent pas avoir un arrière-goût de votre Soi authentique ; pour ceux qui veulent le beurre et l'argent du beurre sans chercher à faire des concessions ? Ils pourraient se sentir menacés par vous parce que vous savez exactement ce que vous voulez dans la vie ; pendant que beaucoup se sentent perdus dans leur recherche. Ils pourraient être si submergés par leurs insécurités qu'ils rejettent tous ceux qui avancent sur leur propre chemin. Pis encore, ils pourraient être simplement habitués à être en compagnie de personnes qui ne sont pas sûres d'elles et qui n'ont pas la moindre idée de qui elles sont réellement. Peut-être n'ont-ils peur de vous que parce que vous ne voulez pas prendre part à leur petits jeux où tout le monde est si obsédé par le fait de gagner, et où ceux qui refusent d'y participer sont considérés comme des perdants ? Dans ce cas, vous êtes probablement entouré de gens qui sont devenus des experts à ce petit jeu, qu'ils ne veulent pas revenir en arrière et tenter de nouveau parce que cela signifierait qu'ils se retrouvent à la ligne de départ ? Ils pourraient avoir peur parce que vous dites des choses qu'ils ne veulent pas entendre, et cela est tout-à-fait logique étant donné qu'ils sont si habitués aux mensonges auxquels ils sont conditionnés depuis si longtemps. Ces gens  croient en l'image qu'ils ont créée eux-mêmes, et ne voient pas ce qu'ils sont en réalité. Peut-être que vos mots leur semblent si étrangers qu'ils ne les comprennent tout simplement pas, ou qu'ils ne vous croient pas ? Peut-être que vous les effrayez parce que vous prêtez attention. Vous n'oubliez pas ce qu'ils ont dit quand ils étaient en colère ou vulnérables, vous êtes attentif à l'expression de leur regard, à leur langage corporel, à leurs  gestes et au ton de leur voix. Peut-être n'ont-ils pas l'habitude d'être entendus ou vus pour ce qu'ils sont, et que votre attention les rend mal à l'aise car cela signifie qu'ils doivent laisser tomber leur masque ? Peut-être ont-ils peur de vous parce que vous êtes conscient de leurs craintes, bien que vous ne fassiez pas pour autant preuve d'une prudence excessive ? Peut-être êtes-vous insouciant de votre cœur et de vos sentiments, et qu'ils ne parviennent pas à faire face à leurs propres sentiments, et cela les perturbe ? Ils n'arrivent pas réellement à gérer toute la réalité qui pourrait affecter leur routine. Peut-être que votre fréquence cardiaque est un peu plus rapide que la leur et qu'ils n'arrivent pas à vous suivre ? Peut-être ont-ils peur de vous parce que vous n'avez pas besoin d'eux, parce qu'ils savent que vous pouvez survivre sans eux, parce qu'ils savent que vous ne les attendez pas, parce qu'ils savent que vous vous battrez pour vos propres droits, parce qu'ils savent que vous ne serez pas qu'un autre numéro dans leur annuaire téléphonique ? Peut-être ont-ils peur de vous parce que vous vous aimez, parce que vous êtes assez fort pour lâcher prise et partir, et que vous êtes assez intelligent(e) pour être conscient(e) de votre propre valeur ? Peut-être sont-ils habitués au socle qu’ils ont mis en place et qu'ils n'ont plus la moindre idée pour fonctionner autrement ?

Peu importe les motifs, continuez à les effrayer ! Continuez à les effrayer avec votre sincérité, avec votre force, avec votre bonté, votre amour, votre compréhension, vos paroles, vos yeux, votre présence et votre capacité à lire à travers eux ! Continuez à lire jusqu'à ce que vous trouviez quelqu'un d'aussi courageux que vous ! Celui qui ne vous craindra pas ; quelqu'un d'aussi effrayant que vous !

www.espritsciencemetaphysiques.com

Crédit photo : www.benedictines-ndc.com

 

POUR LE SALUT DU MONDE

Je n’ai pas l’heur de gouverner

Ni celui de fondre les lois ;

Mais je veux cloche à son clocher

Et qui ne sonne à contre-voix.

Il en va de l’ordre public

Et de l’équilibre vital

Dès que l’on marche en République :

Opportun rappel amical.

Parlons de Dieu : faisons la trêve

Des conflits dont Il a horreur !

Si chacun construisait à brève

Echéance un Temple intérieur ;

Fini le clan des mercenaires

Egarant, la quête à la main !

Au banquet des Elu(e)s la chair

Qui nourrit vient de propres gains.

Je rends à César comme à Dieu

Ce qui leur revient. Pour le reste

Il est fixé que, sous les cieux,

Je dois écrire – affuté, leste –

En servant les croisés du Monde

Nouveau. Berger, ex-imagier,

Je me courbe à tamiser l’onde

Là où je vais pour témoigner.

Œuvrons chacun au Bien commun

En nous démenant à l’urgence

De l’union fraternelle ; et qu’un

Seul ordre nous tance en cadence :

Pour l’équilibre corps et âme

Il faut tout reconsidérer !

Sans renouveau, privé de rames,

Le Monde endormi va couler.

Pocket n°10751 - 1992.

"IL EST CELUI QUI ENTEND ET VOIT TOUT » 

« Lorsque tu fais un pas vers Allah, il en fait dix vers toi » - cet acte de foi de l’Islam me fut cité par Hafsa (Marocaine infirmière cadre de la Région parisienne que je reçus au Clos-Morlot de Dijon). Or, paradoxalement, plus les hommes s’éloignent actuellement de Dieu, plus Il est  proche de la Terre – déjà par la Reine des Prophètes qu’Il envoie quasiment tous les jours quelque part dans le Monde. Disons que Dieu est accessible plus que jamais pour qui l’invoque. Encore l’Islam : « Au nom Dieu rien ne peut nuire à qui invoque Son Nom ; Il est Celui qui entend et voit tout ». Cette réalité nous porte à réviser nos conceptions de la prière. Certes, il existe certaines formes d’oraison dont chacun se sert plus ou moins selon sa sensibilité orante. Mais, l’essentiel, c’est Elisabeth de La Trinité qui nous le rappelle : « Tout faire sous le regard de Dieu ». Si nous l’appliquons effectivement, cela nous retient de commettre bien des fautes… Dieu n’est plus un totem que l’on encense, que l’on craint en tremblant, mais un Ami –certes particulièrement influent – qui est la personne la plus proche de nous ; dans la mesure où nous faisons tout pour ressentir sa présence. Mais, de même que nous ne nous présenterions pas vêtus de haillons devant un quelconque grand de ce monde, il est un protocole à respecter pour que Dieu nous prête attention : le respect de  Ses Commandements – le Décalogue ou « les Dix Paroles » (traduction littéral du mot proposée par André Chouraqui. « Dieu me suffit. Il n’y a de dieu que Lui. A Lui je m’en remets, Il est le Seigneur du Trône immense » (Islam). Et, si nous avons omis le respect d’un quelconque de Ses Commandements, commençons par nous présenter à Lui comme le fit le Publicain de la Parabole !

Mais, de même que pour rencontrer l’un de nos ministres en politique, nous sommes introduits par – mettons – un chef de cabinet ; nous avons souvent besoin d’un guide – ou de plusieurs guides – aptes à nous faciliter nos démarches d’approche de Dieu. Chaque religion a ses guides spirituels – fréquemment connus depuis des siècles. Le Christianisme n’est bien évidemment pas en reste dans ce domaine – peut-être est-il même le mieux pourvu en maîtres spirituels ?

Ainsi donc, pour répondre à votre question concernant d’autres moyens de vous rapprocher de Dieu ; je vous conseille deux livres – d’ailleurs issus de la même famille didactique, bien que séparés de plusieurs siècles :

1)    -« L’IMITATION DE JESUS-CHRIST » (Ed. Clovis, 261 pages, 9,50€) www.clovis-diffusion.com Longtemps attribuée à Lamenais (qui n’en a été que le traducteur) elle est de Thomas a Kempis (nom latinisé utilisé en français), Thomas von Kempen ou Thomas Hemerken (1380 ?- 24 juillet 1471 ?)  moine néerlandais du Moyen Âge. On lui doit  l'un des livres de dévotion chrétienne les plus connus, L'Imitation de Jésus-Christ.Ouvrage composé de 4 Livres regroupant 114 chapitres. A lire tous les jours de l’année ! Voici ce qu’en pensait Thérèse de Lisieux : « Depuis longtemps, je me nourrissais de la ‘pure farine’ contenue dans l’Imitation… J’en savais par cœur tous les chapitres, ce petit livre ne me quittait jamais ; en été, je le portais dans ma poche, en hiver dans mon manchon. »

2)    – « QUAND LE SEIGNEUR PARLE A CŒUR » Abbé Gaston Courtois. (Ed. Médiaspaul, 221 pages, 15€, format poche plastifié. www.mediaspaul.fr       

Je découvris cet auteur au début des années 60 avec 3 fascicules de « Cœur à Cœur avec Jésus ». L’ouvrage présent est composé de textes inédits. Comme dans l’Imitation de Kempen, le Christ parle la plupart du temps directement au lecteur…

Ces deux extraordinaires livres sont à lire toute l’année. Et quand on arrive à la fin, on recommence ! Un chapitre par jour, pour l’Imitation ; quelques pages, surtout le Vendredi, pour l’ouvrage de Gaston Courtois.

www.amazon.fr

LA VÉRITABLE SPIRITUALITÉ

Vingt-septe années de suivi des prophéties crédibles - de tous les bords et de toutes les sensibilités métagnomiques – m'ont laissé entrevoir qu'un jour les églises, les mosquées, les synagogues et les temples pourraient être fermés, voire détruits. Jusqu'à maintenant ils sont les supports des croyances -et non de la spiritualité. La véritable spiritualité est le contact direct de l'homme avec Dieu (Yahvé, Allah) quel que nom que l'on puisse Lui donner. D'ailleurs Iéshoua' (en Mathieu, 5,6) nous dévoile le scénario de la vraie prière : « Quand tu veux prier, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ».  Ailleurs il nous avertit qu'un jour nous ne prierons plus dans le temple mais en esprit et vérité. Nous sommes arrivés à la ligne de départ d'une évolution mentale et spirituelle, qui va nous lâcher sur un marathon drastique en nous secouant corps et âme. En préparation à cette course désenvoûtante et rédemptrice vers les sommets sereins du Monde Nouveau, la Science nous assène quelques vérités dopantes. Déjà par la médecine indienne (Ayurvéda) : « C'est la croyance qui créé la biologie » (Norman Cousins cité par Deepak Chopra  - références en bas de l'article). Quelle implication « biologique » sur certaines manifestations physiques de la foi ? Prenons le cas de ces jeunes filles entrées en religion dans un austère couvent catholique, et qui veulent mourir pour le Christ. Citons le cas de Thérèse Martin et d'Elisabeth Catez qui moururent avant la trentaine. Que se passa-t-il dans le corps de la future sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et dans celui de la future sainte Elisabeth de la Trinité ? Elles le programmèrent par une pensée intense ; or, partout où va la pensée, une substance chimique l'accompagne. Leurs cellules enregistrèrent le message en se modifièrent d'une façon morbide. Ce phénomène est, de nos jours, couramment admis par la psychosomatique.

Nous voyons que les temples extérieurs ont leurs supercheries pour conditionner et parquer leurs fidèles, en les maintenant sous dépendance par des mensonges, au profit de l'escarcelle des  marchands de ces temples. Or Dieu n'est pas un mobile commercial. Il n'est pas la propriété exclusive des boutiquiers de la foi. Au nom de Iéshoua' des saints assassins ont déclenché le génocide des Croisades et celui de l'Inquisition. Et on les canonisa !... Au IIIème siècle, les Evangiles furent falsifiés en vue de l'imposition de textes canoniques assurant le pouvoir d'hommes d'églises sur la multitude des âmes fragiles. Nous en sommes, actuellement, arrivés à la banque du Vatican cinq étoiles. Et ce n'est pas fini...

J'affectionne cet acte de foi de l'Islam : « Il n'y a de dieu que Dieu ! » Un seul Dieu. Et plusieurs religions concurrentes se volant le chaland. Ainsi donc, par exemple, l'on peut entendre - de la bouche fumante de malédictions de certains clercs extrémistes - que les Protestants et les Musulmans iront en enfer car ils ne se confessent pas...Le véritable œcuménisme n'est pas d'inciter les partenaires ecclésiaux à une synthèse de la foi, mais de laisser tout un chacun tranquille dans son église, sa mosquée, sa synagogue ou son temple. Récemment, je tombe en arrêt, de ma lecture investigatrice, sur un enseignement de la Reine des Prophètes – le Vierge Marie mère de Iéshoua' :

« ...Il y a beaucoup de demeures dans le Royaume du Père. Regarde, aujourd'hui tu vas voir l'une d'entre elles. Dans celle-ci, ma fille, se trouvent, bien qu'avec une visibilité moindre, ceux qui sont adeptes d'autres doctrines, croient en un seul Dieu et respectent les lois du Père, même s'ils n'ont pas part à la demeure des vrais chrétiens et s'ils vivent avec une visibilité moindre que les autres. Mais regarde, ma fille, ils sont heureux eux aussi ; ils vivent parmi de nombreuses armées d'anges qui voltigent au-dessus d'eux ». (« L'Escorial, Messages 1992-1998 » Association Vierge des Douleurs du Pré neuf de l'Escorial – 2006).

Bien des signes, donc – voire des avertissements de l'Autre Dimension – nous exhortent à fuite les temples extérieurs de pierres destinés à la destruction. Je cède le mot de la fin à Olivier Manitara : « La loi de Dieu n'a rien à voir avec les religions fabriquées, les croyances aveugles, le fanatisme, les préjugés... Elle est la loi naturelle, la parole de vie qui s'exprime à travers la nature. La nature est l'église de Dieu et toutes ses lois sont ses anges qui accomplissent sa volonté ». (Opus citus en références).

- « Quand la Conscience s'éveille » - Anthony de Mello – Albin Michel / Espaces libres – N°128.

- « Une Bouffée d'Ermite » - Frère Antoine – Pocket n° 10751.

- « Les Grands Initiés » - Edouard Schuré – Pocket n°2182.

« Les Evangiles Secrets » - Elaine Pagels – Gallimard nrf.

- « Le Livre secret des Esséniens » - Olivier Manitara – Ed. Trédanier.

- « Un Corps sans âge, un Esprit immortel » - Dr. Deepak Chopra – J'Ai Lu / Aventure secrète – N°9142.

"Récits d'un Pèlerin russe" - Points/Sagesse n°Sa14

-"Le Pèlerin russe "- Trois récits inédits. - Point/Sagesse n°Sa19

Vierge des Douleurs L’Escorial, Espagne, 1981 www.lalumierededieu.eklablog.com

« 21 – Crois-moi, lui dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi. 24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent par l’Esprit et en vérité. » (Jean, 4, 21-24) »

 LA COMMUNION SPIRITUELLE.

« La communion spirituelle produit dans l’âme de grands fruits. Bien des âmes ont plus gagné par la communion spirituelle que par la communion sacramentelle. Mes enfants, il y a des âmes qui ont gagné par elle dix mille fois plus de mérites que par la communion sacramentelle, soit à cause de l’absence de prêtres, soit qu’elles aient été repoussées par l’autorité. Cette belle pratique de la communion spirituelle, qui est rare aujourd’hui, me dédommage du grand abandon où l’on me laisse. Les avantages sont grands, surtout si l’on cherche à divulguer cette pratique »

(Jésus à Marie-Julie Jahenny, le 28 Février 1878).

Jésus Miséricordieux.

Voir la Trilogie Mariale :

-MATER CASTISSIMA

-LA RÉCONCILIATION

-LITANIES RÉPARATRICES

(Sur ce même site)

Poligny (Jura) en descendant de Barretaine. (Cliché : 22.08.Z0ZZ)

LE PÉLERINAGE D'UN ANCIEN « VAUXRIEN »*

Je n'écris des mots démodés et grisonnant au long du Temps.

Aussi dois-je, au poids des années, les réaccorder, les passer

Au crible du tamis des sons pour leur devenir assurer.

Alors il y a le rejet du passable au sens indigent.

Flaubert testait dans son « Gueuloir » la musicalité des phrases.

Radicale épreuve aux sons  lourds, comme à la tournure ébréchée.

Le Poète est un ébéniste, un harmoniste, un jo-a-llier

Qui, dans son atelier, façonne une invention, phase après phase.

Il y a tics tacs et copeaux, bris de vers et tercets rompus

Dans l'atelier du maître-ès Vers. Même un génie n'échappe aux lois

Des souffleurs de mots à rimer. Sur un guéridon comme aux bois,

Sur le numérique ; un auteur vit de ce qu'il aura reçu.

Aussi je suis preste à louer Péguy, Prévert, Dumitresco,

Aragon, Ronsard et Villon. Mes seuls apports sont la Musique

Et quelques libertés, chambrées, pour ne pas heurter la critique.

La Poésie française ah ! C'est avant tout le chant illico.

Merci ô ! Mes instituteurs et mes professeurs de français ;

Voici cinquante ans vous gagniez votre tâche à dompter ma plume.

Je ne vous oublie pas, ces temps où mon audien-ce se remplume

Jusqu'au grand lointain francophone et grâce au Net larron parfait.

Ce matin, depuis Besançon, je vous écris au fil des rails

Que le TER happe à l'air chauffé de cet Août jurassien.

Il m'entraîne -et mon écritoire – vers Poligny ou, plus serein,

Je ferai courri ma souris sur  mon écran qui ne déraille.

Qu'à Dieu je plaise à Poligny ! Reste à régler une addition :

Ce que depuis soixante années je dois au Petit Séminaire.

Ancien « Vauxrien » suis-je et demeure, d'ailleurs très fier mais mon affaire

Est de témoigner, rendre grâce et rembourser par mes actions.

Ecrire est un moyen d'agir, dans la mesure où les mots font

Mouche à l'esprit des éveillé(e)s qui, lisant que l'on écrit « Dieu »

Marqueront pas et réflexion pour se ressouvenir des Cieux.

L'avide âme interrogatrice d'emblée dans le Divin se fond.

Toujours ermite extraverti, j'accours au « Petit Paradis »

Logé dans la rue du Collège -un studio plutôt quatre étoiles-

Et je gravis le Mont Pavé, un vent d'apôtre dans les voiles,

Pour atterrir au belvédère à la Croix du Dan où je prie.

Je prie Dieu sans prothèse au vif de mon fringuant Temple intérieur.

A Vaux-sur-Poligny la saine et codifiée doctrine était

Dans l'hostie consacrée par des célébrants que Satan craignait.

Maintenant, des noirs apostats, fuyons l'esprit blasphémateur !

Tournant l'âme et le râble aux lieux du culte inculte inopérant ;

Je cours Chamole et Monts de Vaux pour m'éterniser à Champvaux

Où la Mater Castissima à l'orée du bois, dit très haut :

 « Combien d'années, Albert-Marie, as-tu  perdues loin de ce champs ? »

Onze ans, mais Marie j'ai compris ce qu'est la vraie Vie dans l'Esprit.

De sorte  que j'évangélise en humaniste et loin des cliques,

Avec le ciel bleu pour toiture de cathédrale ésotérique.

Le Temple intérieur : antidote aux lieux du culte décrépit.

Mais l'idéal pour la prière est le Monastère aux Clarisses.

Sain-te Colette affectionnait sa fondation de Poligny.

Ah ! Que de son éternité elle intervienne et purifie

L'état de l'Eglise évincée, en exper-te Réparatrice !

J'attends le Grand Monarque avec le Grand Pape annoncés, vus par

Nostradamus et rappelés par Marie-Julie Jahenny.

Aussi, revoir les lieux sacrés d'un Passé que l'apostasie

A détruits par le sacrilège, atteste qu'il est bien trop tard.

Trop tard pour empêcher Iéshoua' de commander le Châtiment.

Alors, mes lecteurs éveillés, mais que faire avant cet enfer ?

Déjà, remercier Dieu pour tout ce que vous avez, sous couvert

De vivre dans ses justes lois. Puis invoquez Son Nom souvent !

Profitez de ce qui perdure ; et si Paris sera brûlé

Alors il faut en profiter ! Ce qu'ami(e)s je fais sans lésine.

Rapprochez-vous de la nature, et lisez romans, magazines

Ecrits en bleu pour adoucir et tranquilliser vos pensées !

A Vaux-sur-Poligny, tantôt, j'ai rencontré deux musiciennes ;

La jeunesse et le charme aux sons de l'orgue avec le violoncelle.

Pareille apparition me prouve encor que la vie vaut qu'en elle

On croit et qu'on l'aime à travers ses joies impromptues quotidiennes.

A mon instar revisitez les lieux émouvant votre cœur !

Vivez le Présent en songeant que vous forgez votre Futur !

Assistez le Monde aveuglé ; soignez, pansez-lui ses blessures !

Communiquez aux Grands Lointains ;car l'union nous rendra vainqueurs !

*Vauxrien » : ancien élève du Petit Séminaire Notre-Dame de Vaux-sur-Poligny.

(Poligny (Jura) Dimanche 21 Août 2022).