Albert-Marie : un artisan des mots

Florilège dijonnais.

Sur le Campus de Dijon, à la station de Tram "Erasme". Cliché : 3.11.20222

<p class="Standard" style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">D</span></strong>ijonnais de 1995 à 2013 (rue Chabot-Charny, rue des Grands-Champs, rue du Dr. Jean-Baptiste Morlot, rue d’Arsonval et rue du Nord)&nbsp;;&nbsp; une fin d’après-midi de 2002 – n’entrant que par curiosité à la FNAC de la rue du Bourg- je tombe en arrêt devant «&nbsp;Quand la Conscience s’éveille&nbsp;» d’Antony de Mello. Je l’emporte. Vingt ans après il trône toujours parmi mes livres de chevet. L’un des constats de son auteur m’avait interpellé&nbsp;: «&nbsp;Voulez-vous que je vous indique un signe qui va vous aider à savoir si vous êtes en train de vous réveiller&nbsp;? C’est lorsque vous vous demanderez à vous-même&nbsp;: ‘Suis-je fou ou est-ce que tous les autres le sont&nbsp;?’Vous êtes près de la vérité. Car nous sommes tous fous. Le monde entier est fou. La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas tous dans des asiles d’aliénés est que nous sommes trop nombreux&nbsp;». (Page 22, Albin Michel,&nbsp; Espaces Libres, n°128). Les essais composant cette séquence furent distillés à la Résidence étudiante internationale «&nbsp;Le Clos-Morlot&nbsp;» que je conduisis de 1999 à 2011.&nbsp; En été 2004 j’initie ma philanthropie linguistique au service des étudiants francophones&nbsp;; et en été 2009, à la suite de rencontres majeures et marquantes avec des étudiantes issues de Pays du Maghreb, je découvre ces Pays et leur religion l’Islam. &nbsp;Ma première devise alors surgit&nbsp;: «&nbsp;Sans étiquette et sans frontière&nbsp;». Cette séquence n’est donc pas un dépliant d’Office du Tourisme&nbsp;; elle est illustrée de clichés dijonnais en rapport avec le Campus Universitaire et la Résidence étudiante internationale Le Clos-Morlot. </span></p>

Dijonnais de 1995 à 2013 (rue Chabot-Charny, rue des Grands-Champs, rue du Dr. Jean-Baptiste Morlot, rue d’Arsonval et rue du Nord) ;  une fin d’après-midi de 2002 – n’entrant que par curiosité à la FNAC de la rue du Bourg- je tombe en arrêt devant « Quand la Conscience s’éveille » d’Antony de Mello. Je l’emporte. Vingt ans après il trône toujours parmi mes livres de chevet. L’un des constats de son auteur m’avait interpellé : « Voulez-vous que je vous indique un signe qui va vous aider à savoir si vous êtes en train de vous réveiller ? C’est lorsque vous vous demanderez à vous-même : ‘Suis-je fou ou est-ce que tous les autres le sont ?’Vous êtes près de la vérité. Car nous sommes tous fous. Le monde entier est fou. La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas tous dans des asiles d’aliénés est que nous sommes trop nombreux ». (Page 22, Albin Michel,  Espaces Libres, n°128). Les essais composant cette séquence furent distillés à la Résidence étudiante internationale « Le Clos-Morlot » que je conduisis de 1999 à 2011.  En été 2004 j’initie ma philanthropie linguistique au service des étudiants francophones ; et en été 2009, à la suite de rencontres majeures et marquantes avec des étudiantes issues de Pays du Maghreb, je découvre ces Pays et leur religion l’Islam.  Ma première devise alors surgit : « Sans étiquette et sans frontière ». Cette séquence n’est donc pas un dépliant d’Office du Tourisme ; elle est illustrée de clichés dijonnais en rapport avec le Campus Universitaire et la Résidence étudiante internationale Le Clos-Morlot.

<p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003300;">LE MÂCHON</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;"><strong><span style="font-size: 24px;" data-mce-style="font-size: 24px;">C</span></strong>’est avec un certain amusement malicieux que je conçois le sommaire de ce livre au fur et à mesure de la saisie des textes. Autorisé en cela par les multiples facettes de la personnalité complexe du poète – du poète dont je m’éloigne passablement – et ce après avoir édité (en version papier) <strong>Le Présent Eternel</strong>, <strong>Mater Castissima</strong> et <strong>Cœur sans Frontière</strong>. Deux raisons à cette prise de recul&nbsp;: la poésie n’est qu’un moyen de communication écrite (qui d’ailleurs n’est pas le plus populaire), ensuite je ne tiens pas à me retrouver avec une étiquette indécollable – ou que l’on chantonne&nbsp;&nbsp; poète-pouète&nbsp;!&nbsp; sur&nbsp; mon&nbsp; passage.&nbsp; Egalement très conscient de l’originalité, reconnue,&nbsp; de mes publications&nbsp;; je compose très librement le sommaire de ce nouvel e-book en le voulant attrayant par la diversité des formes littéraires employées et des sujets traités.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;"><strong><span style="font-size: 24px;" data-mce-style="font-size: 24px;">J</span></strong>e ne suis pas ce que je fus. Je ne suis pas ce que j’ai fait. Je ne suis pas ce que les autres m’ont enseigné. Je ne suis pas ce que l’on a pu me faire par le passé. Je ne suis pas ce qu’enseignent les multiples croyances. Je ne suis pas ceux que je fréquente. Je ne serais, en fait, pas capable de conserver la moindre étiquette – pour le cas où je tenterais à m’en coller une quelque part. (Les étiquettes sont faites pour nier l’individu en l’immobilisant sur le chemin de l’évolution. Les mauvaises habitudes sont également les habits qui tuent). Et, par-dessus tout,&nbsp; je ne rencontrerai jamais sur cette planète Terre celui ou celle qui me dira ce que&nbsp; je&nbsp; dois&nbsp; écrire&nbsp; ou ne pas écrire. Je laisse ce passe-temps dictatorial aux lavettes plumitives des blogs de convergence et autres poètes de la pitié. Aussi demeurerai-je toujours comme larron en foire avec Georges Brassens lorsqu’il remarque&nbsp;:</span></p><p style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #003300;"><em>Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on</em></span></strong></p><p style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #003300;"><em>Est plus de quatre on est une bande de cons…</em></span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">J</span></strong>’ai toujours appliqué à la lettre ce conseil de Bouddha&nbsp;: <em>essayez tout, choisissez ce qui vous</em> <em>convient et vivez-en&nbsp;!</em> Et cela, sans doute&nbsp; le ferai-je toujours dans tous les domaines&nbsp;: idéaux, politique, religion, philosophie, art, relations, fréquentations, emploi, loisirs, alimentation… La vie étant perpétuelle évolution, et je ne suis pas un fossile.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;"><strong><span style="font-size: 24px;" data-mce-style="font-size: 24px;">I</span></strong>l me souvient que l’année de mes dix-sept ans – l’année de la Révolution&nbsp;: Mai 68 – je lisais Montaigne, Rabelais, Cervantès – tous trois maîtres en&nbsp;&nbsp; l’art&nbsp;&nbsp; de&nbsp; se&nbsp; positionner&nbsp; dans&nbsp; la&nbsp; vie&nbsp; en&nbsp; deçà&nbsp; des troupeaux. Ce qui ne m’empêchait nullement de me délecter de Bossuet – oraisons funèbres et sermons confondus. Simultanément j’étais un sylvain très amoureux des forêts, des champs, du canal, des étangs et de la solitude bénéfique de laquelle je récolte aujourd’hui les fruits mûrs lorsque je saisis la plume. Racines, racines, racines&nbsp;! Mes racines sont celles d’un Taureau – et non celles d’un zombi gominé pour salons littéraires, parisiens ou décentralisés&nbsp;! Pourfendeur des étiquettes et des hypocrisies poussant l’homme à se travestir pour donner l’impression à ses semblables qu’il est quelqu’un de bien&nbsp;; je tends à réaliser l’équilibre corps et âme. Qui veut faire l’ange fait la bête. Pourquoi mentir, renier mon essence&nbsp; humaine&nbsp;?</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;"><strong><span style="font-size: 24px;" data-mce-style="font-size: 24px;">G</span></strong>ageons que je me suis bien amusé dans le choix de ces pages que j’ai sélectionnées pour vous&nbsp;; pour vous, lectrice, pour vous, lecteur. Des pages qui, souvent, ne sont&nbsp; pas&nbsp; inédites&nbsp; puisque&nbsp; déjà&nbsp; parues dans d’autres publications depuis 1977. Des pages que je vous sers dans le désordre, comme l’on sert un mâchon (casse-croûte lyonnais traditionnel servi dans un «&nbsp;<em>bouchon&nbsp;</em>». Le mot qui dérive du verbe «&nbsp;<em>mâchonner</em>&nbsp;» désigne un en-cas très consistant servi, soit vers neuf heures du matin, soit vers cinq heures de l’après-midi, autour de quelques pots de Beaujolais). Raison pour laquelle vous découvrirez la préface de ce livre à la page actuelle&nbsp;: «&nbsp;<em>l’ennui naquit un jour de l’uniformité&nbsp;</em>» - Henri de La Motte-Houdart dixit. Quant à mon téléphone portable, frondeur lui-aussi, il vous est ouvert du Lundi au Vendredi, de 19 h à 21 h. Ce qui n’est pas un canular. A ce&nbsp; numéro&nbsp;: 06 73 10 53 42, vous rencontrerez un auteur libre, autonome, sans étiquette, et qui s’adonne paresseusement à l’écriture littéraire, comme demain il peut se mettre à faire des paniers d’osier. Un auteur tel qu’il a débuté, en 1977, sous le pseudonyme de Nicolas SYLVAIN – qu’il reprend d’ailleurs aujourd’hui.&nbsp; Un&nbsp; auteur&nbsp; libre&nbsp; qui&nbsp; constate&nbsp; que notre temps accoste sur une époque vertigineuse – où Eglises et Dieu ne sont plus synonymes, ou religion et spiritualité deviennent même antagonistes. Au cœur de ces mouvances nouvelles, évolutif et discernant je demeure un auteur libre pour les lecteurs libres amateurs d’écriture libre. Mais&nbsp; ne perdez jamais de vue que je joue de la littérature comme l’on joue du saxo – à ses moments perdus quand on ne trouve pas de chose plus sérieuse à faire – que cette littérature ne sera pour moi jamais plus qu’un mode de communication – comme l’on se sert d’un vélo ou d’un autobus&nbsp;- que si je me nomme «&nbsp;<em>auteur</em>&nbsp;» c’est aussi&nbsp; parce que je mesure 1,83 m.&nbsp;; que j’aime à rester des années sans rien écrire pour donner dans d’autres moyens de communication&nbsp;; que je suis suffisamment comédien pour paraître accorder de l’importance à ce qui n’en a jamais vraiment&nbsp;; que la meilleurs action que j’aie pu produire en poésie a été de balancer des pavés&nbsp;&nbsp; dans&nbsp;&nbsp; la&nbsp;&nbsp; mare&nbsp;&nbsp; aux&nbsp;&nbsp; connards&nbsp; des&nbsp; ampoulés&nbsp;&nbsp; du&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; vers&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; et&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; de&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; la&nbsp;&nbsp; plume&nbsp;&nbsp;&nbsp; –&nbsp;&nbsp; en&nbsp;&nbsp;&nbsp; me&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; faisant d’ailleurs expulser d’une&nbsp; régionaliste cage à couillons. Dans dix, vingt ou trente ans, il est possible que j’écrive à grande échelle quelque livre&nbsp; plus utile à mes semblables. Il n’y a de littérature vraiment digne que celle apportant une aide au prochain, raison pour laquelle je ne donnerai jamais dans le livre consommable, qui n’a d’intérêt qu’au moment de sa parution.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;"><strong><span style="font-size: 24px;" data-mce-style="font-size: 24px;">Vi</span></strong>ve la Communication <strong>!</strong><br></span></p>

LE MÂCHON

C’est avec un certain amusement malicieux que je conçois le sommaire de ce livre au fur et à mesure de la saisie des textes. Autorisé en cela par les multiples facettes de la personnalité complexe du poète – du poète dont je m’éloigne passablement – et ce après avoir édité (en version papier) Le Présent Eternel, Mater Castissima et Cœur sans Frontière. Deux raisons à cette prise de recul : la poésie n’est qu’un moyen de communication écrite (qui d’ailleurs n’est pas le plus populaire), ensuite je ne tiens pas à me retrouver avec une étiquette indécollable – ou que l’on chantonne   poète-pouète !  sur  mon  passage.  Egalement très conscient de l’originalité, reconnue,  de mes publications ; je compose très librement le sommaire de ce nouvel e-book en le voulant attrayant par la diversité des formes littéraires employées et des sujets traités.

Je ne suis pas ce que je fus. Je ne suis pas ce que j’ai fait. Je ne suis pas ce que les autres m’ont enseigné. Je ne suis pas ce que l’on a pu me faire par le passé. Je ne suis pas ce qu’enseignent les multiples croyances. Je ne suis pas ceux que je fréquente. Je ne serais, en fait, pas capable de conserver la moindre étiquette – pour le cas où je tenterais à m’en coller une quelque part. (Les étiquettes sont faites pour nier l’individu en l’immobilisant sur le chemin de l’évolution. Les mauvaises habitudes sont également les habits qui tuent). Et, par-dessus tout,  je ne rencontrerai jamais sur cette planète Terre celui ou celle qui me dira ce que  je  dois  écrire  ou ne pas écrire. Je laisse ce passe-temps dictatorial aux lavettes plumitives des blogs de convergence et autres poètes de la pitié. Aussi demeurerai-je toujours comme larron en foire avec Georges Brassens lorsqu’il remarque :

Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on

Est plus de quatre on est une bande de cons…

J’ai toujours appliqué à la lettre ce conseil de Bouddha : essayez tout, choisissez ce qui vous convient et vivez-en ! Et cela, sans doute  le ferai-je toujours dans tous les domaines : idéaux, politique, religion, philosophie, art, relations, fréquentations, emploi, loisirs, alimentation… La vie étant perpétuelle évolution, et je ne suis pas un fossile.

Il me souvient que l’année de mes dix-sept ans – l’année de la Révolution : Mai 68 – je lisais Montaigne, Rabelais, Cervantès – tous trois maîtres en   l’art   de  se  positionner  dans  la  vie  en  deçà  des troupeaux. Ce qui ne m’empêchait nullement de me délecter de Bossuet – oraisons funèbres et sermons confondus. Simultanément j’étais un sylvain très amoureux des forêts, des champs, du canal, des étangs et de la solitude bénéfique de laquelle je récolte aujourd’hui les fruits mûrs lorsque je saisis la plume. Racines, racines, racines ! Mes racines sont celles d’un Taureau – et non celles d’un zombi gominé pour salons littéraires, parisiens ou décentralisés ! Pourfendeur des étiquettes et des hypocrisies poussant l’homme à se travestir pour donner l’impression à ses semblables qu’il est quelqu’un de bien ; je tends à réaliser l’équilibre corps et âme. Qui veut faire l’ange fait la bête. Pourquoi mentir, renier mon essence  humaine ?

Gageons que je me suis bien amusé dans le choix de ces pages que j’ai sélectionnées pour vous ; pour vous, lectrice, pour vous, lecteur. Des pages qui, souvent, ne sont  pas  inédites  puisque  déjà  parues dans d’autres publications depuis 1977. Des pages que je vous sers dans le désordre, comme l’on sert un mâchon (casse-croûte lyonnais traditionnel servi dans un « bouchon ». Le mot qui dérive du verbe « mâchonner » désigne un en-cas très consistant servi, soit vers neuf heures du matin, soit vers cinq heures de l’après-midi, autour de quelques pots de Beaujolais). Raison pour laquelle vous découvrirez la préface de ce livre à la page actuelle : « l’ennui naquit un jour de l’uniformité » - Henri de La Motte-Houdart dixit. Quant à mon téléphone portable, frondeur lui-aussi, il vous est ouvert du Lundi au Vendredi, de 19 h à 21 h. Ce qui n’est pas un canular. A ce  numéro : 06 73 10 53 42, vous rencontrerez un auteur libre, autonome, sans étiquette, et qui s’adonne paresseusement à l’écriture littéraire, comme demain il peut se mettre à faire des paniers d’osier. Un auteur tel qu’il a débuté, en 1977, sous le pseudonyme de Nicolas SYLVAIN – qu’il reprend d’ailleurs aujourd’hui.  Un  auteur  libre  qui  constate  que notre temps accoste sur une époque vertigineuse – où Eglises et Dieu ne sont plus synonymes, ou religion et spiritualité deviennent même antagonistes. Au cœur de ces mouvances nouvelles, évolutif et discernant je demeure un auteur libre pour les lecteurs libres amateurs d’écriture libre. Mais  ne perdez jamais de vue que je joue de la littérature comme l’on joue du saxo – à ses moments perdus quand on ne trouve pas de chose plus sérieuse à faire – que cette littérature ne sera pour moi jamais plus qu’un mode de communication – comme l’on se sert d’un vélo ou d’un autobus - que si je me nomme « auteur » c’est aussi  parce que je mesure 1,83 m. ; que j’aime à rester des années sans rien écrire pour donner dans d’autres moyens de communication ; que je suis suffisamment comédien pour paraître accorder de l’importance à ce qui n’en a jamais vraiment ; que la meilleurs action que j’aie pu produire en poésie a été de balancer des pavés   dans   la   mare   aux   connards  des  ampoulés   du     vers     et     de     la   plume    –   en    me     faisant d’ailleurs expulser d’une  régionaliste cage à couillons. Dans dix, vingt ou trente ans, il est possible que j’écrive à grande échelle quelque livre  plus utile à mes semblables. Il n’y a de littérature vraiment digne que celle apportant une aide au prochain, raison pour laquelle je ne donnerai jamais dans le livre consommable, qui n’a d’intérêt qu’au moment de sa parution.

Vive la Communication !

<p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #333300;">AVEC LE TEMPS POUR LARRON.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #333300;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">L</span>a vraie famille est celle qui&nbsp; vient du cœur. La vraie famille est celle qui parle au cœur. Aussi faut-il parfois du temps pour que vivent ces deux réalités. Aussi faut-il quelques rejets, des renoncements et désaveux pour enfin vivre une vraie famille dans une vraie patrie. L’essentiel est de garder un cœur tout neuf avide d’obtenir ce qu’il désire en toute légitimité. Cela peut prendre du temps. Cela peut prendre beaucoup de temps. Cependant la richesse du temps ne réside pas forcément dans la durée mais dans l’usage que l’on en fait. Et puis, pourquoi parler de temps puisqu’il n’existe pas&nbsp;? Ce n’est pas le temps qui passe mais bien nous qui passons. Alors convient-il mieux de dire que le chemin peut être long qui nous conduit au bonheur d’une vraie famille et d’une vraie patrie. L’essentiel est d’oublier toutes les erreurs, tous&nbsp;&nbsp; les&nbsp;&nbsp; mensonges&nbsp; qui&nbsp; peuvent&nbsp;&nbsp; nous&nbsp;&nbsp; confiner&nbsp; dans une famille qui ne vient pas du cœur mais du hasard. L’essentiel est de remettre en question le prétendu bienfondé du hasard – ou de qui ou de quoi que ce soit – qui nous a fait naître dans une patrie pas faite pour nous.&nbsp; Certes, le concept de réincarnation nous dit que c’est l’âme qui choisit&nbsp; de renaître dans telle ou telle famille en fonction du karma de sa vie précédente. Initialement cette vue me semblait juste et logique. Mais, après approfondissement de ce point de vue théosophique,&nbsp; il apparaît que Dieu n’a plus aucune autorité sur la conduite de la moindre vie&nbsp; humaine. Dieu est même inexistant. La théosophie et la réincarnation ne prennent pas Dieu en considération…Or, surtout actuellement, nous constatons à quel point Dieu est proche du Monde, s’y intéresse en mandatant de plus en plus la Vierge Marie pour des visitations et des apparitions quasi-journalières aux quatre coins de la Terre. L’action de Dieu n’est pas à ignorer, pas plus que le libre arbitre de l’homme.</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">L</span>’évolution est cause de plus de déchirements que d’accommodements. L’alternative est pourtant nette&nbsp;: ou&nbsp; vivre une vie de mort-vivant voulue par d’autres, ou naître enfin à la vraie vie pour soi et par la Conscience universelle, ou Dieu qui n’a jamais créé l’homme pour le condamner à pâtir d’une destinée de renoncements, d’échecs, de malheurs et de désespoir.</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">C</span>ette&nbsp; notion de sacrifice expiatoire a été inoculée par une Eglise&nbsp; irresponsable, qui a brandi le grand Mensonge universelle (le péché originel). Pour cette raison, initialement, l’existentialisme&nbsp; avait autorité&nbsp;: l’existence précède l’essence. L’homme surgit dans le monde ensuite il se définit, il se choisit. Pour cette raison sans doute convient-il de retrouver l’existentialisme. Mais l’essentiel est de garder – imperturbablement – un cœur tout prêt à l’accueil de ce qu’il a toujours légitimement désiré. Oh&nbsp;! La joie, l’enthousiasmante découverte, la surprise enivrante de pouvoir un jour s’écrier&nbsp;: <em>non, je n’ai pas changé&nbsp;!</em> Je n’ai pas rencontré ce que mon cœur désire depuis l’enfance, mais je le désire toujours&nbsp;; aussi je le prendrai dès qu’il surviendra, quelle que révolution que je dusse opposer à la routine en apparence résignée de mon actuelle vie. C’est cela être jeune. Pas autre chose. Et cette disposition est fort utile pour méditer sur&nbsp; l’éternité et pour l’envisager sereinement. Naturellement, le concept de réincarnation – pour autant que cette dernière&nbsp; existe&nbsp; –&nbsp; pourrait&nbsp; nous aider à comprendre&nbsp; les raisons karmiques nous ayant plongés dans une famille, dans une patrie qui ne nous conviennent pas du tout et qui contrarient la réalisation de nos désirs existentiels légitimes. Et la conscience de la cause de ces&nbsp; limitations ne nous est donnée que lorsque la dette karmique est épuisée, et que le moment est venu de vivre librement selon les désirs légitimes de notre cœur.&nbsp; Malheureusement ce processus peut demander l’écoulement d’une vie entière. Et dans ce cas jamais le sujet n’a conscience du processus, il subit car aucune autre issue n’est programmée pour lui. La conscience ne vient à l’homme que lorsque le moment est venu de passer à l’échelle de vie supérieure. Et, pour le cas où il ne choisirait pas d’évoluer, il retournerait là où il&nbsp; s’était arrêté, lors de sa&nbsp; prochaine vie et devrait rectifier l’erreur en agissant. Un seul mot qui sert de détonateur&nbsp;: conscience&nbsp;! Elle est le signe du départ. Pour le reste, s’accoutumer aux notions de réincarnation&nbsp;&nbsp;&nbsp; me&nbsp;&nbsp; semble&nbsp;&nbsp; expectatif,&nbsp; ce&nbsp; système se privant de Dieu et de la réalité du pardon des fautes commises. L’existentialisme de Sartre me paraît plus réaliste et beaucoup plus fiable.</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">U</span>n temps pour croupir passivement dans une famille&nbsp; qui&nbsp; ne&nbsp; nous convient pas, ce même temps pour s’étioler dans une patrie qui ne nous convient pas. Et puis un second temps pour en avoir assez de croupir dans une famille qui ne nous convient pas, et de s’étioler dans une patrie qui ne nous convient pas. Enfin, le troisième temps pour rejeter la maldonne et pour partir vivre ailleurs dans une autre famille et une autre patrie.</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">E</span>t comme ce n’est pas le&nbsp; temps qui passe mais nous qui passons, point n’est besoin de décréter qu’il est trop tard pour vivre. Nous n’avons pas de fin, alors pourquoi vivre au rythme des horloges&nbsp;? Laissons tous ces jeunes, insensés ipso facto comme le sont tous les jeunes, estimer que leurs aînés sont trop vieux pour continuer à vivre pleinement. Et rétorquons-leur – s’ils sont trop impertinents, uniquement – que les cimetières sont également peuplés de morts&nbsp; jeunes et de jeunes morts. Mais à ceux qui sont respectueux ne retirons pas l’illusion de la jeunesse comme fin en soi&nbsp;: cette période&nbsp; passe&nbsp; et&nbsp; s’évanouit&nbsp; comme&nbsp; l’ombre. La fréquentation des cimetières ainsi que de tous les enterrements auxquels j’ai participé comme&nbsp;&nbsp; organiste&nbsp; ou&nbsp;&nbsp; comme&nbsp; sacristain m’a confronté à cette réalité des funérailles et des cimetières pour jeunes. Par contre, l’on rencontre souvent&nbsp;&nbsp; des&nbsp; hommes,&nbsp;&nbsp; traités&nbsp;&nbsp; de&nbsp;&nbsp; «&nbsp;<em>vieux&nbsp;&nbsp; messieurs</em>&nbsp;», aimés par des jeunes femmes comptant quelques décennies de moins qu’eux – lesquelles jeunettes ne verront pas gâcher leurs appâts sous le fiasco des éjaculations précoces… Oh&nbsp;! Que même très jeunes les gens fonctionnent à coups d’idées reçues, de critères éculés, de manipulations mentales et de lavage de cerveau…</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">F</span>aut-il, comme le chien retournant&nbsp; à son vomi, se croire arrimé à vie jusqu’à la mort à une famille, à une patrie qui ne viennent pas du cœur et qui ne parlent pas au cœur&nbsp;? Certes on m’a fort aidé – et l’on m’aide encore – pour échouer dans ces deux domaines. A moi de m’extirper des griffes des derniers chacals. En second lieu je ne jugerai pas mes parents. Surtout pas mes parents. Ils ont fait ce qu’ils ont pu au village de malheur dans lequel jamais ils n’auraient dû échoir. Ils ont cru devoir faire ce qu’ils ont fait – dépassés qu’ils furent par les événements désolants et par une mentalité villageoise de cloportes. Ils ont croupi dans un&nbsp; cloaque&nbsp; malgré&nbsp; toute&nbsp; leur&nbsp; bonne&nbsp; volonté. Et par &nbsp;surcroît combien ai-je pu les décevoir&nbsp;! C’est plus de&nbsp; vingt&nbsp; ans&nbsp; après&nbsp; sa&nbsp; mort que j’ai compris mon père. Et quant à cette pauvre petite mère que j’ai tant fait souffrir inconsciemment, il m’est arrivé de rêver&nbsp; d’elle&nbsp; durant&nbsp; des&nbsp; années&nbsp; après&nbsp; son décès –&nbsp; parfois presque toutes les nuits de certaines périodes. Encore maintenant elle reparaît. Et l’on m’en a fourni la cause&nbsp;: elle a du mal à se détacher de cette vie terrestre de laquelle elle a vainement attendu. Un peu comme si elle voulait réellement vivre enfin d’une vie terrestre digne de ce nom avant de se fixer dans l’Autre Dimension. Combien de fois ai-je rêvé que je disais à mes parents&nbsp;: <em>«&nbsp;allez, on s’est trompés, on a été trompés, on a toujours tout gâché, on&nbsp; ne s’est pas vraiment connus, on ne s’est jamais compris, je n’ai pas su vous&nbsp; aimer&nbsp;; allez&nbsp;: on recommence et cette fois-ci on vit pour de bon&nbsp;!&nbsp;» </em>A vue strictement humaine, jamais mon père n’aurait dû abandonner sa véritable vocation de <em>«&nbsp;jardinier dans les châteaux de la Région parisienne</em>&nbsp;» (Il ne s’occupait pas du potager mais de la décoration, on dirait maintenant «&nbsp;<em>décorateur-paysagiste</em>&nbsp;»). Revenir dans le «&nbsp;<em>département du Pendu</em>&nbsp;» s’était signer sa mort par cause violente. A vue strictement humaine, jamais ma mère n’aurait dû abandonner son travail à l’Hôpital de Dole.&nbsp; Elle acquérait sur le tas une&nbsp;&nbsp; formation&nbsp;&nbsp; d’infirmière,&nbsp; assistait&nbsp;&nbsp; même&nbsp;&nbsp; aux&nbsp; opérations.&nbsp; A&nbsp; vue strictement humaine, jamais mes parents, mariés, n’auraient dû quitter Dole. Et moi,&nbsp; pour&nbsp; éviter&nbsp; d’être&nbsp; détruit&nbsp; par&nbsp; ce village que j’appelle «&nbsp;<em>Cloaque&nbsp;</em>» je fuyais à Dole en juin&nbsp; 1990. Mes parents habitaient Dole à ma naissance, rue du Val d’Amour,&nbsp; non loin de la forêt de Chaux. Je revins donc à Dole en Juin 1990 pour y travailler, une année, comme Secrétaire au Comité de Probation et d’Assistance aux Libérés du Tribunal de Grande Instance. Ensuite de quoi j’y vécu trois années de délicieuse liberté contemplative, d’écriture littéraire, et de longues promenades en toutes saisons, de pensée libertaire et d’érémitisme créateur. Si je devais choisir une musique de fond pour stigmatiser cette époque, je brandirais Enigma 1990,&nbsp; Sadeness. Actuellement l’air dolois n’est pas intégralement respirable pour moi, mais j’y passerai quelques jours parfois et par la plume reconnaissante et qui a de la suite dans les idées… Aussi reviendrais-je beaucoup plus tard sur le sujet, comme sur cette ville, lorsque mon évolution le long du temps le permettra et que certaines limitations&nbsp; n’y séviront plus. Oh&nbsp;! La salvatrice sagesse de laisser les morts enterrer leurs morts et de vivre notre vie, là devant nous ici et maintenant,&nbsp;&nbsp; telle&nbsp;&nbsp; que&nbsp;&nbsp; nous&nbsp; aurions&nbsp; voulu&nbsp; la vivre dès le commencement de nos légitimes aspirations&nbsp;! Liquidons le passé noir en cessant d’être&nbsp; ces&nbsp; chiens&nbsp; qui&nbsp; retournent à leur vomi&nbsp;!</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">T</span>outefois, en avançant le long de ma portion de temps, inévitablement je suis petit-à-petit comme nanti d’une certaine forme d’immunité. Immunité littéraire, préciserais-je. Une liberté d’expression accrue. Egalement des lieux sont devenus plus respirables pour moi. Ce qui ne m’engage pas dans une campagne de règlements de comptes, mais dans celle de comptes à rendre. Déjà pour expliquer les causes de certains effets scabreux. C’est au travers de cet éclairage que je me suis juré de venger la mémoire de mes parents. A suivre&nbsp;!</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">B</span>as les masques&nbsp;! Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’étais porté vers la création de quelque chose. De quoi&nbsp;? Je ne le savais pas précisément. De la musique, de la littérature, de la photographie, tout mode qui serait passé à ma portée. J’étais attiré par les forêts, par la neige, par la solitude voulue si bénéfique, par la contemplation de la nature et&nbsp; la réflexion sur l’au-delà, par la prière, par une forme équilibrée de vie religieuse libérale non coupée du quotidien – ou, au contraire, par la vie érémitique. Et, par-dessus tout – cela m’est révélé maintenant – le domaine au monde qui m’a toujours préoccupé le plus est bien celui de la Communication. Or, que de moyens ne sont-ils pas passés à ma portée&nbsp;? Le commerce, la livraison des médicaments que j’effectuais à la campagne en rentrant de mon travail de la pharmacie, la lecture des épîtres lors des messes catholiques, l’hôtellerie, les offices religieux assurés comme organiste sur cet instrument historique de Joseph Callinet, la location de studios pour étudiants, l’écriture&nbsp; littéraire, l’édition associative, toutes ces lettres adressées depuis plus d’un quart de siècle à des personnalités de tous les bords et qui, toutes, m’ont&nbsp; répondu, me&nbsp; répondent&nbsp; et&nbsp; me répondront encore…Oh&nbsp;! Pourquoi ne pas insister sur la prière – ce noble, ce divin mode de communication hiératique entre tous puisqu’il nous relie au grand Tout, au Grand Architecte de l’Univers, à Dieu, Allah – quel que nom que nous puissions Lui donner.</span></strong></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: garamond; color: #333300;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">B</span>as les masques&nbsp;! Ce que je n’ai pu faire, l’espace m’est donné pour le réaliser tantôt – fut-ce dans dix, vingt ou trente ans. Souvenons-nous que l’âge est une illusion d’optique. Bas les masques&nbsp;! Tant de moyens de communication m’ont été offerts depuis le berceau que je serais bien ingrat de me plaindre de quoi que ce soit&nbsp;! Bas les masques&nbsp;! Les frontières géographiques, que je n’ai pas encore franchies des pays qui m’attirent tant, ne demandent pas mieux que de voir mes visas&nbsp;! Bas les masques&nbsp;! Et la petite famille que je n’ai pas encore fondée existe toujours en puissance, en germe quelque part – l’homme ne connaissant pas la ménopause… Bas les masques&nbsp;! Pourquoi vouloir me coller une étiquette&nbsp;? Je puis avec tant de facilité passer d’un mode de communication à un autre&nbsp;! Je sais bien préparer mes démissions (notamment avec les employeurs-vampires) en ne laissant rien paraître durant des années mais en ourdissant méticuleusement les modalités de mes futurs départs – aidé en cela par mon signe astral en Taureau 1<sup>er</sup> décan qui fait tout le bruit et le vent possible pour détourner&nbsp; mes&nbsp; intentions.&nbsp; Mais&nbsp; en&nbsp; fin&nbsp; de bilan c’est mon ascendant au Scorpion qui va trancher, détruire, tuer pour une autre renaissance. Bas les masques&nbsp;! Ainsi donc n’ai-je pas à faire le trottoir en adulant ce qui ne mérite que désintérêt. Ce qui compte avant&nbsp; tout pour moi est de communiquer avec des gens répondant à mes avances. Bas les masques&nbsp;! Je vous ai pour lectrice, pour lecteur&nbsp;! Bas les masques&nbsp;! Je sais tant m’attirer de sympathie pourvu que je veuille m’en donner la peine – immonde paresseux que je suis dans bien des domaines. Bas les masques&nbsp;! Etre énigmatique, je suis à l’abri de toutes les étiquettes que l’on peut chercher vainement à me coller sur les méninges ou bien ailleurs. Bas les masques&nbsp;! Que l’on me traite de libre-penseur et je répondrai que, oui, je suis libre penseur s’il m’est possible de penser autrement que les libres penseurs. Bas les masques&nbsp;! Et que les moutons, les zombis touffus, les robots et les morts-vivants de l’esprit et du cœur me tancent vertement si je vous certifie que, nonobstant les empêcheurs de vivre en rond, je vis très heureux, loin des chapelles, des partis, des cliques, des troupeaux et des foules&nbsp;!</span></strong></p>

AVEC LE TEMPS POUR LARRON.

La vraie famille est celle qui  vient du cœur. La vraie famille est celle qui parle au cœur. Aussi faut-il parfois du temps pour que vivent ces deux réalités. Aussi faut-il quelques rejets, des renoncements et désaveux pour enfin vivre une vraie famille dans une vraie patrie. L’essentiel est de garder un cœur tout neuf avide d’obtenir ce qu’il désire en toute légitimité. Cela peut prendre du temps. Cela peut prendre beaucoup de temps. Cependant la richesse du temps ne réside pas forcément dans la durée mais dans l’usage que l’on en fait. Et puis, pourquoi parler de temps puisqu’il n’existe pas ? Ce n’est pas le temps qui passe mais bien nous qui passons. Alors convient-il mieux de dire que le chemin peut être long qui nous conduit au bonheur d’une vraie famille et d’une vraie patrie. L’essentiel est d’oublier toutes les erreurs, tous   les   mensonges  qui  peuvent   nous   confiner  dans une famille qui ne vient pas du cœur mais du hasard. L’essentiel est de remettre en question le prétendu bienfondé du hasard – ou de qui ou de quoi que ce soit – qui nous a fait naître dans une patrie pas faite pour nous.  Certes, le concept de réincarnation nous dit que c’est l’âme qui choisit  de renaître dans telle ou telle famille en fonction du karma de sa vie précédente. Initialement cette vue me semblait juste et logique. Mais, après approfondissement de ce point de vue théosophique,  il apparaît que Dieu n’a plus aucune autorité sur la conduite de la moindre vie  humaine. Dieu est même inexistant. La théosophie et la réincarnation ne prennent pas Dieu en considération…Or, surtout actuellement, nous constatons à quel point Dieu est proche du Monde, s’y intéresse en mandatant de plus en plus la Vierge Marie pour des visitations et des apparitions quasi-journalières aux quatre coins de la Terre. L’action de Dieu n’est pas à ignorer, pas plus que le libre arbitre de l’homme.

L’évolution est cause de plus de déchirements que d’accommodements. L’alternative est pourtant nette : ou  vivre une vie de mort-vivant voulue par d’autres, ou naître enfin à la vraie vie pour soi et par la Conscience universelle, ou Dieu qui n’a jamais créé l’homme pour le condamner à pâtir d’une destinée de renoncements, d’échecs, de malheurs et de désespoir.

Cette  notion de sacrifice expiatoire a été inoculée par une Eglise  irresponsable, qui a brandi le grand Mensonge universelle (le péché originel). Pour cette raison, initialement, l’existentialisme  avait autorité : l’existence précède l’essence. L’homme surgit dans le monde ensuite il se définit, il se choisit. Pour cette raison sans doute convient-il de retrouver l’existentialisme. Mais l’essentiel est de garder – imperturbablement – un cœur tout prêt à l’accueil de ce qu’il a toujours légitimement désiré. Oh ! La joie, l’enthousiasmante découverte, la surprise enivrante de pouvoir un jour s’écrier : non, je n’ai pas changé ! Je n’ai pas rencontré ce que mon cœur désire depuis l’enfance, mais je le désire toujours ; aussi je le prendrai dès qu’il surviendra, quelle que révolution que je dusse opposer à la routine en apparence résignée de mon actuelle vie. C’est cela être jeune. Pas autre chose. Et cette disposition est fort utile pour méditer sur  l’éternité et pour l’envisager sereinement. Naturellement, le concept de réincarnation – pour autant que cette dernière  existe  –  pourrait  nous aider à comprendre  les raisons karmiques nous ayant plongés dans une famille, dans une patrie qui ne nous conviennent pas du tout et qui contrarient la réalisation de nos désirs existentiels légitimes. Et la conscience de la cause de ces  limitations ne nous est donnée que lorsque la dette karmique est épuisée, et que le moment est venu de vivre librement selon les désirs légitimes de notre cœur.  Malheureusement ce processus peut demander l’écoulement d’une vie entière. Et dans ce cas jamais le sujet n’a conscience du processus, il subit car aucune autre issue n’est programmée pour lui. La conscience ne vient à l’homme que lorsque le moment est venu de passer à l’échelle de vie supérieure. Et, pour le cas où il ne choisirait pas d’évoluer, il retournerait là où il  s’était arrêté, lors de sa  prochaine vie et devrait rectifier l’erreur en agissant. Un seul mot qui sert de détonateur : conscience ! Elle est le signe du départ. Pour le reste, s’accoutumer aux notions de réincarnation    me   semble   expectatif,  ce  système se privant de Dieu et de la réalité du pardon des fautes commises. L’existentialisme de Sartre me paraît plus réaliste et beaucoup plus fiable.

Un temps pour croupir passivement dans une famille  qui  ne  nous convient pas, ce même temps pour s’étioler dans une patrie qui ne nous convient pas. Et puis un second temps pour en avoir assez de croupir dans une famille qui ne nous convient pas, et de s’étioler dans une patrie qui ne nous convient pas. Enfin, le troisième temps pour rejeter la maldonne et pour partir vivre ailleurs dans une autre famille et une autre patrie.

Et comme ce n’est pas le  temps qui passe mais nous qui passons, point n’est besoin de décréter qu’il est trop tard pour vivre. Nous n’avons pas de fin, alors pourquoi vivre au rythme des horloges ? Laissons tous ces jeunes, insensés ipso facto comme le sont tous les jeunes, estimer que leurs aînés sont trop vieux pour continuer à vivre pleinement. Et rétorquons-leur – s’ils sont trop impertinents, uniquement – que les cimetières sont également peuplés de morts  jeunes et de jeunes morts. Mais à ceux qui sont respectueux ne retirons pas l’illusion de la jeunesse comme fin en soi : cette période  passe  et  s’évanouit  comme  l’ombre. La fréquentation des cimetières ainsi que de tous les enterrements auxquels j’ai participé comme   organiste  ou   comme  sacristain m’a confronté à cette réalité des funérailles et des cimetières pour jeunes. Par contre, l’on rencontre souvent   des  hommes,   traités   de   « vieux   messieurs », aimés par des jeunes femmes comptant quelques décennies de moins qu’eux – lesquelles jeunettes ne verront pas gâcher leurs appâts sous le fiasco des éjaculations précoces… Oh ! Que même très jeunes les gens fonctionnent à coups d’idées reçues, de critères éculés, de manipulations mentales et de lavage de cerveau…

Faut-il, comme le chien retournant  à son vomi, se croire arrimé à vie jusqu’à la mort à une famille, à une patrie qui ne viennent pas du cœur et qui ne parlent pas au cœur ? Certes on m’a fort aidé – et l’on m’aide encore – pour échouer dans ces deux domaines. A moi de m’extirper des griffes des derniers chacals. En second lieu je ne jugerai pas mes parents. Surtout pas mes parents. Ils ont fait ce qu’ils ont pu au village de malheur dans lequel jamais ils n’auraient dû échoir. Ils ont cru devoir faire ce qu’ils ont fait – dépassés qu’ils furent par les événements désolants et par une mentalité villageoise de cloportes. Ils ont croupi dans un  cloaque  malgré  toute  leur  bonne  volonté. Et par  surcroît combien ai-je pu les décevoir ! C’est plus de  vingt  ans  après  sa  mort que j’ai compris mon père. Et quant à cette pauvre petite mère que j’ai tant fait souffrir inconsciemment, il m’est arrivé de rêver  d’elle  durant  des  années  après  son décès –  parfois presque toutes les nuits de certaines périodes. Encore maintenant elle reparaît. Et l’on m’en a fourni la cause : elle a du mal à se détacher de cette vie terrestre de laquelle elle a vainement attendu. Un peu comme si elle voulait réellement vivre enfin d’une vie terrestre digne de ce nom avant de se fixer dans l’Autre Dimension. Combien de fois ai-je rêvé que je disais à mes parents : « allez, on s’est trompés, on a été trompés, on a toujours tout gâché, on  ne s’est pas vraiment connus, on ne s’est jamais compris, je n’ai pas su vous  aimer ; allez : on recommence et cette fois-ci on vit pour de bon ! » A vue strictement humaine, jamais mon père n’aurait dû abandonner sa véritable vocation de « jardinier dans les châteaux de la Région parisienne » (Il ne s’occupait pas du potager mais de la décoration, on dirait maintenant « décorateur-paysagiste »). Revenir dans le « département du Pendu » s’était signer sa mort par cause violente. A vue strictement humaine, jamais ma mère n’aurait dû abandonner son travail à l’Hôpital de Dole.  Elle acquérait sur le tas une   formation   d’infirmière,  assistait   même   aux  opérations.  A  vue strictement humaine, jamais mes parents, mariés, n’auraient dû quitter Dole. Et moi,  pour  éviter  d’être  détruit  par  ce village que j’appelle « Cloaque » je fuyais à Dole en juin  1990. Mes parents habitaient Dole à ma naissance, rue du Val d’Amour,  non loin de la forêt de Chaux. Je revins donc à Dole en Juin 1990 pour y travailler, une année, comme Secrétaire au Comité de Probation et d’Assistance aux Libérés du Tribunal de Grande Instance. Ensuite de quoi j’y vécu trois années de délicieuse liberté contemplative, d’écriture littéraire, et de longues promenades en toutes saisons, de pensée libertaire et d’érémitisme créateur. Si je devais choisir une musique de fond pour stigmatiser cette époque, je brandirais Enigma 1990,  Sadeness. Actuellement l’air dolois n’est pas intégralement respirable pour moi, mais j’y passerai quelques jours parfois et par la plume reconnaissante et qui a de la suite dans les idées… Aussi reviendrais-je beaucoup plus tard sur le sujet, comme sur cette ville, lorsque mon évolution le long du temps le permettra et que certaines limitations  n’y séviront plus. Oh ! La salvatrice sagesse de laisser les morts enterrer leurs morts et de vivre notre vie, là devant nous ici et maintenant,   telle   que   nous  aurions  voulu  la vivre dès le commencement de nos légitimes aspirations ! Liquidons le passé noir en cessant d’être  ces  chiens  qui  retournent à leur vomi !

Toutefois, en avançant le long de ma portion de temps, inévitablement je suis petit-à-petit comme nanti d’une certaine forme d’immunité. Immunité littéraire, préciserais-je. Une liberté d’expression accrue. Egalement des lieux sont devenus plus respirables pour moi. Ce qui ne m’engage pas dans une campagne de règlements de comptes, mais dans celle de comptes à rendre. Déjà pour expliquer les causes de certains effets scabreux. C’est au travers de cet éclairage que je me suis juré de venger la mémoire de mes parents. A suivre !

Bas les masques ! Du plus loin qu’il m’en souvienne, j’étais porté vers la création de quelque chose. De quoi ? Je ne le savais pas précisément. De la musique, de la littérature, de la photographie, tout mode qui serait passé à ma portée. J’étais attiré par les forêts, par la neige, par la solitude voulue si bénéfique, par la contemplation de la nature et  la réflexion sur l’au-delà, par la prière, par une forme équilibrée de vie religieuse libérale non coupée du quotidien – ou, au contraire, par la vie érémitique. Et, par-dessus tout – cela m’est révélé maintenant – le domaine au monde qui m’a toujours préoccupé le plus est bien celui de la Communication. Or, que de moyens ne sont-ils pas passés à ma portée ? Le commerce, la livraison des médicaments que j’effectuais à la campagne en rentrant de mon travail de la pharmacie, la lecture des épîtres lors des messes catholiques, l’hôtellerie, les offices religieux assurés comme organiste sur cet instrument historique de Joseph Callinet, la location de studios pour étudiants, l’écriture  littéraire, l’édition associative, toutes ces lettres adressées depuis plus d’un quart de siècle à des personnalités de tous les bords et qui, toutes, m’ont  répondu, me  répondent  et  me répondront encore…Oh ! Pourquoi ne pas insister sur la prière – ce noble, ce divin mode de communication hiératique entre tous puisqu’il nous relie au grand Tout, au Grand Architecte de l’Univers, à Dieu, Allah – quel que nom que nous puissions Lui donner.

Bas les masques ! Ce que je n’ai pu faire, l’espace m’est donné pour le réaliser tantôt – fut-ce dans dix, vingt ou trente ans. Souvenons-nous que l’âge est une illusion d’optique. Bas les masques ! Tant de moyens de communication m’ont été offerts depuis le berceau que je serais bien ingrat de me plaindre de quoi que ce soit ! Bas les masques ! Les frontières géographiques, que je n’ai pas encore franchies des pays qui m’attirent tant, ne demandent pas mieux que de voir mes visas ! Bas les masques ! Et la petite famille que je n’ai pas encore fondée existe toujours en puissance, en germe quelque part – l’homme ne connaissant pas la ménopause… Bas les masques ! Pourquoi vouloir me coller une étiquette ? Je puis avec tant de facilité passer d’un mode de communication à un autre ! Je sais bien préparer mes démissions (notamment avec les employeurs-vampires) en ne laissant rien paraître durant des années mais en ourdissant méticuleusement les modalités de mes futurs départs – aidé en cela par mon signe astral en Taureau 1er décan qui fait tout le bruit et le vent possible pour détourner  mes  intentions.  Mais  en  fin  de bilan c’est mon ascendant au Scorpion qui va trancher, détruire, tuer pour une autre renaissance. Bas les masques ! Ainsi donc n’ai-je pas à faire le trottoir en adulant ce qui ne mérite que désintérêt. Ce qui compte avant  tout pour moi est de communiquer avec des gens répondant à mes avances. Bas les masques ! Je vous ai pour lectrice, pour lecteur ! Bas les masques ! Je sais tant m’attirer de sympathie pourvu que je veuille m’en donner la peine – immonde paresseux que je suis dans bien des domaines. Bas les masques ! Etre énigmatique, je suis à l’abri de toutes les étiquettes que l’on peut chercher vainement à me coller sur les méninges ou bien ailleurs. Bas les masques ! Que l’on me traite de libre-penseur et je répondrai que, oui, je suis libre penseur s’il m’est possible de penser autrement que les libres penseurs. Bas les masques ! Et que les moutons, les zombis touffus, les robots et les morts-vivants de l’esprit et du cœur me tancent vertement si je vous certifie que, nonobstant les empêcheurs de vivre en rond, je vis très heureux, loin des chapelles, des partis, des cliques, des troupeaux et des foules !

SPIRITUALITÉ DE L’ÉVEIL

Entre Dieu et « diable » il est des sphères intermédiaires. Entre le Créateur et le diviseur ; entre Yahvé et le criminel ; et puis entre le « bien » et le « mal » il est d’autres eaux d’autres consistances et transparences, d’autres édifices, d’autres déchéances ; d’autres temples et d’autres maisons de tolérance. « Entête Elohîm créait les ciels et la terre, la terre était tohu-et-bohu, une ténèbre sur les faces de l’abîme, mais le souffle d’Elohîm planait sur la face des eaux » (Entête Genèse I – 1-2 – La Bible traduite par André Chouraqui, Desclée de Brouwer, 2001). Entre la vérité et les vérités, il est encore des vérités vraies et de fausses vérités. Entre le ciel et la terre il est des cieux, il est des Ciels. Il est des mondes, il est de plans, il est des sphères, il est des religions et des philosophies. Il est des choix pour l’homme né libre puisque créé tel par le Créateur respectueux de l’homme qu’à son image il créa. Puis l’homme a tout diversifié et tout compliqué. Et l’homme a surtout fait commerce de ce que Dieu créa pour lui. Au commencement était le Verbe ; puis l’homme – outre sa fatale erreur d’orgueil à vouloir être dieu – introduisit la consommation et la récupération. La consommation et la récupération  de  tout  ce  dont  il  pouvait tirer parti pour sa propre gloire – en prétextant parfois qu’il le faisait pour la seule gloire du Créateur. Cela donna diverses traductions inexactes des Evangiles, des tas de dogmes et des doctrines contradictoires et concurrentes. Cela donna certaines messes traditionalistes en treillis, rangers et casque lourd : « à genoux sinon vous serez fusillés ! », Cela donna des fidèles coincés, peureux, crispés et constipés qui serrent les fesses en latin. A l’opposé cela donna des célébrations progressistes vulgaires produisant de nouveaux supports liturgiques bâclés à coups de textes arrangés des Ecritures, et des musiques de bal-musette. Le tout générant des sacrements invalides et dépourvus de toute action de l’Esprit. Cela donna dans les deux cas des simagrées et simulacres à l’opposé du geste d’amour du Créateur. L’homme finit ainsi par se célébrer lui-même en simulant de célébrer Dieu. Il fait ainsi son propre Décalogue (ses propres commandements), ses propres saints et ses propres martyrs ; il contrevient aux lois les plus élémentaires de la nature – ce qui a commencé à lui valoir de sérieux retours de bâton, tels que maladies et cataclysmes – tout en singeant ou falsifiant la volonté du Grand Architecte de l’Univers. Et l’homme inventa le feu vert et le feu rouge.

Pour bien comprendre le processus ainsi que le mal irréversible causé par les conditionnements, les manipulations et les programmations mentales ; imaginez que l’on vous dise : « Attention ! A partir d’aujourd’hui le Code de la Route est modifié ; vous vous arrêterez lorsque le feu sera vert et vous passerez lorsqu’il deviendra rouge ! ». Que feriez-vous ? Avec la meilleure des bonnes volontés vous auriez tout de même un mal énorme à vous familiariser avec cette nouvelle coutume – ce nouvel ordre des choses. Mais vous réfléchiriez, songeant qu’après tout pourquoi fut-il décidé de passer au vert et de s’arrêter au rouge ? C’est le rouge qui fait bondir le taureau, par contre le vert est une couleur apaisante, reposante. Alors pourquoi ne pas s’arrêter au vert et passer au rouge ? Vous objecteriez forcément que, ma foi, tout le monde fait comme cela depuis le début, alors pourquoi remettre en cause cette vérité – la vérité ? Et vous finiriez ainsi par conclure sans doute que toute vérité – la vérité présumée – ne repose souvent pas sur quelque chose de sérieux, mais sur la fantaisie, l’impondérable, sinon sur l’inconscience et l’imbécilité du plus grand nombre… C’est cela la manipulation : vous obéissez à des us et coutumes en tenant leur bien-fondé pour vérité, en étant capable de vous battre pour un « idéal » ; tout en n’ayant jamais regardé les choses avec conscience. C’est donc sans réfléchir, en prenant toutes les idées des autres pour argent comptant, que vous attachez beaucoup de valeur à des causes qui, souvent, ne valent rien. Et si vous contestez la valeur de ces fausses valeurs, vous allez être accusé ou vous culpabiliser, et même devenir malade, ou encore méchant et malheureux. Or, la vérité vraie est vérité et la fausse, fausse vérité. Vous croyez ainsi à des vérités réelles, mais vous croyez aussi, dur comme fer, à des mensonges.   Observez,    passez    au   crible   toutes  vosactuelles convictions ! Eprouvez tout, vous allez constater à quel point – sur bien des sujets – vous vous trompez ; à quel point, surtout, l’on vous a trompé. Regardons, avec les vues de la Science, ce qui a été créé. La Science demeurant l’antidote le plus sûr à tous les poisons inoculés par les dogmes, les doctrines et tous les obscurantismes séculaires.

Qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et pourquoi sommes-nous ? Des millions d’échos fusant de la planète Terre nous répondent : « et d’où venons-nous ? ». Que de tentatives de réponses n’avons-nous pas toujours cherchées ? Au-delà de toutes nos spéculations et des grands beaux livres d’images qui servent aux églises pour dominer l’humanité, il est une science qui sonde le puits sans fond de l’univers, qui mesure la distance nous séparant de l’inaccessible étoile. Une science à donner des cauchemars, lorsqu’elle nous présente l’ardoise de certains chiffres, de certaines mesures, de certains âges et de certaines distances. Cosmologie : étude de l’univers dans son ensemble, de sa structure, de sa géométrie, de son évolution et de son origine. Déjà cauchemardesque est le début. Si l’on peut toutefois parler de début pour ce qui n’était rien… Mais vraiment rien du tout, puisqu’il n’y avait rien à quoi le comparer… Et puis un jour – « un jour » parce qu’il faut tout de même bien situer l’action – un jour quelque part au beau milieu de ce rien du tout sans fond ; apparaît quelque chose ! Quelque chose qui, bien évidemment,  ne  ressemble  à  rien. C’est  une  histoire  de fous, me  direz-vous ! Alors, précisions  que  ce rien du tout situé nulle part est beaucoup plus petit qu’une tête d’épingle. C’est une boule de matière. D’une certain température, puisque cette température dépasse les cent milliards de degrés… D’une certaine densité, puisque cette densité dépasse plusieurs milliards de fois celle du plomb… Alors là, enfin, dans ce rien du tout sans fond situé nulle part, il va se passer quelque chose. Une explosion. Et l’on se retrouve avec un univers ultra-minuscule et ultra-condensé. La petite boule de cosmos se déplace à l’infini et devient l’univers que nous connaissons. Cette tête d’épingle d’énergie pure est composée de neutrinos, de grains de lumière, d’électricité  et de particules élémentaires de toutes sortes. Et tout cela s’agite, tout cela se heurte, tout cela s’annihile, tout cela se récréé. Et tout cela va commencer à s’organiser. Après un dixième de seconde depuis l’explosion, on assiste déjà à la naissance des protons, qui sont les noyaux de l’atome d’hydrogène. La ronde créatrice va continuer. L’énergie pure va se transformer en atomes, se coaguler en galaxies en étoiles, en planètes jusqu’à la structure actuelle. La première et la plus hallucinante des histoires – la gestation de cette petite boule de cosmos appelée à devenir l’univers que nous connaissons – aura duré trois minutes et quarante-cinq secondes. Mais tout cela s’est quand même passé voici plus de quinze milliards d’années… « Entête Elohîm créait les ciels et la terre » disent les Ecritures, et pour ce faire, le Grand Architecte de l’Univers fit sourdre une explosion qui accoucha d’une tête d’épingle, au milieu d’un rien du tout sans fond situé nulle part…

Et maintenant, l’ardoise cauchemardesques de certains chiffres. Le soleil est fort d’une espérance de vie de 8 milliards d’années. Et cela fait 4,6 milliards d’années qu’il transforme son hydrogène en hélium. Le soleil est ainsi la plus gigantesque des centrales nucléaires… Transformer l‘hydrogène en hélium, c’est également la mission de 90% des étoiles. Ainsi font l’étoile Polaire, Sirius et Véga ; les plus connues. Ces reines  et princesses du firmament ont toutes sortes de masses. La Naine rouge n’a que 0,05 masse solaire (le soleil servant d’étalon) ; mais la Super géante bleue accuse 120 masses solaires. La durée d’une étoile est inversement proportionnelle à sa masse. Une naine brûlera son hydrogène pendant une vingtaine de milliards d’années, tandis qu’une super géante explosera brutalement après seulement 2 ou 3 milliards d’années. La dimension des étoiles ? La Naine blanche est plus petite que la terre – environ 10 000 kilomètres, tandis que la Super géante rouge peut s’enfler jusqu’à mesurer 5 ou 6 milliards de kilomètres de diamètre… Nous les trouvons pourtant si fines, ces petites étoiles que nous contemplons depuis notre planète Terre ! Ces petites étoiles, monstres de lumière issus d’un rien du tout sans fond situé nulle part. Alors il y a de la place dans cet espace sans fin. Jugez plutôt : la Lune est située à 328 000 kilomètres de la Terre. Le Soleil est à 140 millions de kilomètres de la Terre. Mercure est à 58 millions de kilomètres du Soleil. Vénus en est distante de 108 millions de kilomètres. Mars, de 228 millions de kilomètres. Jupiter, de 778 millions. Saturne, de 1428 millions. Uranus,  de 2872 millions. Neptune, de 4500 millions et Pluton, de 5914 millions de kilomètres du Soleil. Devant de tels chiffres, de telles ampleurs, de telles distances ; les scientifiques sont de plus en plus nombreux à parler de « Grand Architecte », de « Grand Ingénieur ». Entête Elohîm créait les ciels et la terre ». Et, ce faisant, un jour – « un jour » parce qu’il faut bien tout de même situer l’action – un jour, quelque part au beau milieu d’un rien du tout sans fond, est apparu quelque chose…

Il y a donc, fort heureusement pour notre équilibre mental, la Science, avec ses appareils de mesure, avec ses moyens d’investigation toujours plus perfectionnés, avec ses preuves. La Science qui nous présente un monde rationnel, un monde effectif, un monde concret puisque démontrable ; la Science avec ses vérités vraies puisqu’observées et comprises par des gens rompus à toutes les disciplines qu’elle requiert. La Science qui, elle seule, est capable de nous prouver un jour l’existence de Dieu  - quel que nom que nous puissions Lui donner. Que l’on songe à l’économie de temps que l’humanité entière aurait faite sur le chemin de la connaissance de Dieu, si Thomas d’Aquin avait été gratifié d’une Expérience aux Frontières de la Mort !... Il y a donc les grands beaux livres – avec ou sans images – au travers desquels règnent la poésie, la mythologie, les traditions, l’enluminure, des apparences de surnaturel, la légende, l’imaginaire, le subjectif et l’auto-hallucination ; desquels a été forgée une foison de doctrines, de dévotions, de cultes fort sujets à caution. Et  qui, dans tous les cas, ne sont souvent que des prothèses pour individus se laissant manipuler faute d’une forte personnalité. Puis il y a la Création, brute, si belle et si bénéfique à l’homme lorsque cet homme n’a pas tout pollué. Ce qui est reposant, au travers des tribulations de notre humaine vie et des maintes déceptions qui nous viennent de nos semblables ; c’est de s’apercevoir que la nature, elle, ne change pas. Elle est immuable, toujours solide et fidèle à tous les rendez-vous. Le malheur de l’homme arrive et lui sera peut-être fatal s’il persiste à vouloir rompre avec la nature. Le malheur surgit lorsque det homme rejette ses origines ; rejette l’environnement pour lequel il a été créé. Si seulement l’homme prenait le temps de s’arrêter  au pied d’un arbre pour s’y adosser ! Un arbre, comme ça, parmi d’autres arbres. S’adosser à un arbre pour faire le plein d’énergie de la Nature. Une communion immédiate s’établit avec l’Auteur de la chose créée. Dieu (L’Inconnaissable) se trouve aussi – et surtout – là sous l’écorce. Dieu n’est pas une substance mystérieuse, un gri-gri cul-béni que l’on dissimule dans un lieu clos pour en vendre au peuple les bienfaits en morceaux. L’enseignement de Iéshoua’ se faisait principalement dehors, sur la montagne, dans les champs, au bord de l’eau – et même sur l’eau. C’est lorsque l’on veut faire commerce de la spiritualité ; que l’on veut en faire un métier rémunérateur, que l’on se perd et que l’on perd son âme dans les sectes.

L’enseignement essentiel de Iéshoua’ fait appel à l’intériorité   de   la   personne.  Adhérer   à   Dieu   est  une démarche personnelle ; adhérer à Dieu n’est pas une participation à des pratiques qui ne sont toujours qu’inventions des hommes. Iéshoua’ disait : « le royaume des cieux est au-dedans de vous ! ». Il ‘a jamais dit « parmi vous » - cela est le fait d’une traduction viciée. Iéshoua’ ne parlait pas latin. Ainsi entent-on trop souvent dans les églises des paroles qu’Il n’a jamais prononcées. Quant aux sophismes brandis tels : « hors de l’Eglise pas de salut ! », « un Chrétien seul est un Chrétien en danger ! » ; ils ne sont que discours commerciaux de boutiquiers de la foi. Au commencement de ce nouveau millénaire – aube du Monde nouveau – doit être un Evangile, brut, non dénaturé, non récupéré, non asservi aux ambitions des clercs dévoyés et mercenaires. Au commencement était l’Evangile de Iéshoua’ ; ensuite apparut le « Christianisme » qu’il n’a jamais fondé. Iéshoua’ n’est pas le fondateur du « Christianisme » ; il est l’œuvre de Paul de Tarse et des empereurs Constantin et Théodose… Ce qui entraîna et entraîne toujours parfois des liturgies déconcertantes, et, toujours, des pratiques religieuses primant sur la véritable conversion – qui est changement radical de mode de vie et de pensée. Sans compter le culte des saints passant avant celui dû au Créateur. Ajoutons hélas enfin quelques superstitions et des travers portant à l’idolâtrie ; et nous pouvons parfois nous écrier : « Ah ! Brûler tous les livres dits ‘pieux’ et ne conserver pour fortification de la vie spirituelle qu’un Evangile authentique et bien traduit ! ». Haro sur le « cubénisme », redoutable sclérose de l’âme !

Ah ! Oui, décidément : bonne terre créée par Dieu pour territoire de l’homme ; que tu es belle lorsque cet homme n’essaie pas de te grimer ! Le viol de la terre est également un acte criminel. A propos de respect de la terre, il y avait encore au début des années soixante – avant la furie vaticandeuse – une bonne cérémonie catholique : les Rogations, qui consistaient, au printemps, à partir en procession dans la nature tout en priant et en chantant des litanies pour demander au Ciel de favoriser les récoltes. Voilà quelque chose de sain ! Je m’aperçois qu’il en est des religions comme des idéologies politiques : on peut glaner par-ci, par-là, le meilleur et jeter le reste…Heureusement, notre époque, scientifique, a désormais les moyens d’investigation dans le passé pour discerner le vrai du faux ; pour informer avec des preuves, plutôt que de désinformer avec des doctrines, des interdits, des falsifications et des excommunications. Car, en relisant l’Histoire telle qu’elle se déroula véritablement, l’on rencontre bien des abjections commises par des gens d’Eglise  - et souvent parmi les plus élevés dans la hiérarchie. Augustin, par exemple, au Vème siècle, rédigea le premier traité justifiant dans l’Eglise le droit politique de supprimer les non-catholiques. Il écrivait au Comte Boniface : « Il y a une persécution injuste, celle que font les impies à l’Eglise du Christ  et il y a une persécution juste, celle que font les Eglises du Christ aux impies. » Même Thomas d’Aquin approuvait la condamnation à mort de tous ceux qui étaient reconnus hérétiques. Il enseignait : « En  ce  qui  concerne   les  hérétiques, ils  méritent  d’être séparés de l’Eglise par l’excommunication, mais aussi d’être retranchés du monde »… En 1233, l’Espagnol Dominique de Guzman (futur « saint » Dominique) – fondateur de l’Ordre des frères prêcheurs, tout d’abord appelés « Jacobins » avant de devenir « Dominicains » - qui se voit confier l’Inquisition par le pape Grégoire IX, déclare : « Puisque aucun remède n’a d’effet sur le mal, que celui-ci soit extirpé par le feu ! Que le malheur de la guerre ramène les personnes à la vérité ! ». Pie V, alias Michel Ghislieri, deviendra Grand Inquisiteur…(Pour plus d’informations, cf. « Jésus parlait araméen, Eric Edelmann, les éditions du Relié, Pocket n°11672). Montaigne avait ses raisons logiques et argumentées de dire qu’il n’y a pas d’hostilité plus grande que l’hostilité catholique. Quant à Voltaire, il avait été profondément marqué par le cas du Chevalier Jean-François de La Barre (1747-1766) condamné à l’âge de dix-neuf ans à « la torture ordinaire et extraordinaire » pour ne pas avoir enlevé son chapeau – alors qu’il pleuvait –devant une procession de capucins dans les rues d’Abbeville…En ce troisième millénaire, on peut vraiment se demander par quelles aberrations de jugement et de la conscience il a fallu passer pour ériger des statues à des ecclésiastiques – soit disant « saints » - ayant prêché les croisades, ayant, en fait et de fait, incité aux génocides…De combien de milliers de morts  leur « catholicité » a-t-elle été responsable ? Et, puisque l’on a dressé des statues à ces prêcheurs de mort, pourquoi ne pas dresser une au sinistre Hitler Adolf ? J’estime qu’il faudra  réexaminer  cela à  la  loupe de la véritable Histoire, ainsi que le patrimoine des statues disséminées sur le territoire de France.  Quelque chose de lancinant nous suggère qu’un jour les peuples persécutés par ce « catholicisme » vicié et criminel viendront nous demander des comptes – et que nos ecclésiastiques qui les « accueilleront » ne crient surtout pas au « martyre » mais qu’ils se battent une coulpe, cul et goupillon à ras de terre ! Hélas, cent fois hélas, je pressens que toutes ces errances criminelles vont se payer par la destruction des églises, par l’extermination du clergé. Et ce châtiment ne viendra sans doute pas uniquement des hommes jadis persécutés mais de la révolte des éléments actuels. En 2009 nous apprenions que le Vatican finançait un observatoire destiné à mettre le soleil  sous haute surveillance, suite aux prophéties de Notre-Dame plus particulièrement lors de ses visitations à Fatima. (Cf. « Notre-Dame de l’Apocalypse » - Pierre Jovanovic – Le Jardin des Livres).

Alors que faire, en attendant ces règlements karmiques ou décidés par le Ciel ? Que faire ? Que faire ? Pauvres de nous qui devenons de tristes et désabusés crapauds de bénitier coassant dans le doute croissant : « on n’sait plus quoi croire ! On n’sait plus quoi croire ! ». Déjà, s’asseoir et écouter Dieu (Allah, Elohîm, Grand Architecte de l’Univers, Yahvé) qui parle au cœur de qui veut l’écouter. Que faire ensuite, que faire encore, que faire toujours ? La réponse, l’antidote à toutes les fausses dévotions, à tous les pharisaïsmes, à tous les sacerdoces dégénérés à tous les sacrements  vaticandeux  inopérants,  à  toutes  les aberra-tions cléricales ; nous a été donnée par un personnage – Iéshoua’ qui eut fonction de Christ – dont l’existence commence à être éclaircie et prouvée par les moyens de la Science (archéologie, découvertes de manuscrits inconnus, recherche patientes d’historiens magistraux) J’ajouterai que d’importants travaux réalisés par nos frères francs-maçons, depuis ceux de Robert Ambelain, continuent de cerner les véritables actes sur terre ainsi que les véritables enseignements de Iéshoua’ – dont l’existence n’a maintenant plus aucune raison d’être mise en doute. Nous vivons une exaltante époque où la Science va nous apporter les preuves de l’existence de Dieu ! Une époque exaltante qui nous démontrera que Dieu n’est pas la propriété d’une Eglise particulière, n’est pas la propriété de mercenaires ou de religieux fantaisistes. Le Prophète Muhammad (qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut !) nous rappelle : « Il n’y a de dieu que Dieu ! »

En quoi consiste donc la vraie spiritualité  - la bonne et seule et vraie religion ? En deux commandements. Deux commandements, si simples en apparence, mais si longs à respecter comme à pratiquer. Si longs qu’ils demandent parfois l’apprentissage de toute une vie. Deux tout simples commandements qui ne sont autres que la voie de la perfection – que l’on appelle aussi « sainteté », quoi que ce terme ait été galvaudé, usurpé et injustement attribué à des individus qui ne le méritaient certes pas. Ce commandement, le voici :

28 – Un des Sopherîms s’approche de lui ; il les entend discuter,

et pénètre que Iéshoua’ leur a bien répondu.

Il l’interroge :  « Quelle est la première de toutes les misvots ?*

29 - Iéshoua’ répond :

La première est : Entends Israël, Yahvé/Adonaï, notre Elohîms, Yahvé/Adonaï un,

30 - et tu aimeras Yahvé/Adonaï ton Elohîms

de tout ton cœur, de tout ton êre, de toute ton intelligence,

et de toute ton intensité.

31 - Et la deuxième est : Aime ton compagnon comme toi-même.

De misva plus grande, il n’en est pas ».

Marcos12, 28-31

La Bible, André Chouraqui, Desclée de Brouwer.

 

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NON, JE N’AI PAS CHANGĖ…

 

Le plaisir littéraire le plus gourmand pour moi est de tresser des publications en mêlant inédits et pages composées voici dix, vingt ou trente ans. Je constate en premier lieu qu’il existe toujours la même unité dans la qualité de l’écriture – citation extraite des critiques reçues. Secondement, je me retrouve toujours d’accord avec les idées avancées, avec d’autant plus de satisfaction qu’elles se sont avérées au fur et à mesure de l’avancée sur ma ligne du Temps. Par ailleurs, des pages écrites en 1977 sont toujours publiables à l’heure où je passe à l’édition numérique.

 Je me retrouve indémodable ! Quant à ma façon de concevoir l’écriture littéraire : non, je n’ai pas changé !

Pour ce qui est des activités professionnelles, je garde toujours un œil baladeur sur les opportunités qui peuvent  se  présenter. Tout en riant fort aux souvenirs des critiques des morts-vivants durant les années 70, scandalisés par qui changeait fréquemment d’emploi – qui, donc, était déclaré « instable » par le voisinage. Trente années plus loin, ces mêmes zombis coulés en série se retrouvent ballotés par la crise de l’emploi et condamnés au nomadisme professionnel… Et moi, j’alignais tout récemment douze années de présence dans la même occupation salariale, jusqu’à ma décision de m’en aller voir ailleurs afin de préparer  sous cape la prochaine étape ; alors que bien des conscrits ont déjà reçu plusieurs fois l’échelle sociale sur le dos. Je scandalise toujours les moutons : non, je n’ai pas changé !

Quant à ceux qui se sont mariés parce qu’ils étaient en âge de l’être… Quelle hécatombe : des divorces, des remariages, de nouveaux divorces, des « familles recomposées », des patrimoines écartelés, des enfants malheureux ! Et moi je vais assurant que je ne me marierai que sur le tard ; que l’homme ne connait pas la ménopause  et – circonstance aggravante – je tresse des pages tendres et roses pour des muses toutes plus jolies les unes que les autres et comptant jusqu’à près de quarante années de moins que moi ! Mon cœur est toujours neuf : non, je n’ai pas changé !

Pour la musique, là encore j’y reviendrai, je la reprendrai  par  là  où  elle  m’a  prématurément  quitté lorsque j’avais quinze ans : à la composition. Mais je ne me compromettrai  plus entre les tuyaux crochus des grandes orgues des églises. Je ne m’engagerai de nouveau dans ces lieux ambigus que lorsque  je rencontrerai une organiste jeune, pour me faire oublier tous les dégoûtants rats visqueux atteints de la maladie de la pédale qui ont gangréné ma jeunesse musicale. Au feu de l’enfer toutes ces orgues de Sodome et Gomorrhe ! Je prône l’orgue numérique, cet orgue propre, cet orgue de la liberté, cet orgue démocratique que l’on peut inviter dans son salon, au loin de toutes les prostitutions ecclésiales et autres cochonneries d’une certaine gente masculine organiste orgasmatique ! Dies irae pour les rats d’égout d’églises ! Dies irae pour ma jeunesse musicale salie, pourrie par ces vieux tritureurs du larigot ! Mais pour la musique dédiée au roi de instruments par un Jean-Sébastien Bach ou par un François Couperin : non, je n’ai pas changé !

Pour mes forêts, mes chères forêts qui m’inspirèrent mon premier pseudonyme « Nicolas Sylvain » ; je les retrouverai. J’irai, crayon et carnet à la main, les chanter sur leur terrain. Je m’y enfoncerai pour y passer quelques nuits d’ermite-prieur. Le Créateur, Dieu – ou quel que nom que nous puissions Lui donner – se rencontre le mieux au cœur de Sa création la plus silencieuse et la plus retirée. Là où l’on ne le prie vraiment qu’en respirant simplement. J’irai là où je puis m’arrêter le long du temps, sans plus me soucier des heures ; dans la neige et sous la lune – comme l’année de mes dix-sept ans – sur les traces des grands gibiers de l’hiver ; sous le ballet strident et vespéral des moustiques du mois d’Août ; entre les champignons jaunes à demi-dissimulés sous le brun craquelé des feuille de l’automne ; le long des coursières infranchissables qui semblent couver une eau noircie par quelque sorcière immortelle ; au milieu des ronces lascives et rapaces des mûriers tachant les doigts gourmands d’une encre violette et sucrée ; sous les hautes futaies – colonnes de cathédrale vertes et grises entrelacées des rayons d’or blanc du soleil ; sous les branchages émeraude et serrés des grands épicéas et des sapins de Vancouver ; au bord de cet étang de la lisière, avec ses cris inconnus de canards venus de nulle part  et  nageant  sans un bruit,  sans  un  mouvement sur une eau ésotérique dans le gris mat d’un dimanche après-midi pré-hivernal ; dans le brouillard forestier de velours mouillé des six heures du matin d’octobre avant le ronronnement rauque des tronçonneuses ; dans le vert acidulé de ce chemin pierreux de Mai, à direction d’un après-midi pour la quête incertaine des éphémères fraises des bois, ou du timide brin de muguet apeuré là où l’on ne le cherchait pas. Pour ces trésors d’émotions hiératiques sous les forêts d’un Créateur non diabolisé par les armures dogmatiques et théologiques des clercs mercenaires : non, je n’ai pas changé !

Pour la préférence de la prière solitaire aux prestations des liturgies vaticandeuses dépravées pourvoyeuses de sacrements invalides ; pour la découverte de la réelle valeur de la Messe en latin révélée par les frères francs-maçons des Hauts Grades ; pour la défense de la langue française malgré les sabordages d’une éducation nationale décadente ; pour le mépris absolu de toutes les étiquettes et la recherche de l’authenticité dans tous les domaines de la vie ; pour le rejet d’une société de consommation harassant les gogos de besoins inutiles ; pour la lutte sournoise, machiavélique et omniprésente des chacals qui tentent par tous les moyens de voler leurs prochains ; pour le choix des livres fortifiant l’âme, et le dégoût des bouquins facile et sirupeux des plumitifs régionalo-facho- médaillés : non, je n’ai pas changé !

Et pour l’amour de la vie qui m’a été donnée pour le meilleur et pour le risque, malgré les menaces criminelles qui ont souventes fois tenté de la rompre ; pour le triomphe des deux valeurs affichées de cette vie – la communication et l’authenticité : non, je n’ai pas changé. Merci, Grand Architecte de l’Univers – merci, mon Dieu – de m’avoir créé dans Votre monde qui est si beau !

 

Mardi 26 Mars 2009.

<p>&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003366;">FÊTE &nbsp;DE &nbsp;LA &nbsp;MUSIQUE</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;" align="right"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003366;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;"><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">Q</span>uittant Allae - auprès de laquelle je m’assieds dans le bus 4 arrivant des Grésilles – Allae, petite Marocaine aux cheveux mi-courts et frisés, pantalon moulant vert d’eau et tunique aux dessins en vert clair moulant ses seins moyens ronds et drus, qui me dit avoir échoué au concours de première année de Médecine mais bien décidée à redoubler car elle y croit&nbsp;- je suis entraîné par les premiers accords prometteurs&nbsp; des amateurs de la Fête de la Musique, que je rencontre place Grangier. Je pense à&nbsp;ma sorcière bien aimée de Sousse&nbsp;: découvrira-t-elle sa première Fête de la Musique en France&nbsp;? Probable. Alors ma Nounou, j’ai comme des bulles de nostalgie qui me remontent dans le sang du passé – tant il est vrai que nous vivons et revivons souvent du plus-que-passé que nous re-conjuguons au présent imparfait d’un&nbsp; &nbsp;quotidien &nbsp;&nbsp;dans&nbsp; l’expectative &nbsp;(je &nbsp;sous-entends&nbsp; les tons de mon&nbsp; actuelle vie). Je voudrais t’emmener, mettons, en 1995 – toujours dans notre ville de Dijon, ta ville de transition – dans l’une de ces fêtes de la musique, arrosées, que je vivais. Oui&nbsp;: que je vivais. Que je vivais seul en ermite contemplatif de la vie de la ville. Mais t’y emmener, avec l’âge que tu as, tes vingt-deux ans tout de sève, tout onctueux, depuis vendredi dernier. Bon&nbsp;! D’accord, je n’ai pas toujours été sobre et carburais facile à la bière brune. Cela dit, jamais alcoolo, jamais pochard, jamais titubant au ras du caniveau, toutefois. Alors ce soir de sobriété 2010 – tu&nbsp; es&nbsp; désormais&nbsp; mon&nbsp; alcool&nbsp; le&nbsp; plus&nbsp; fort&nbsp; et le&nbsp; meilleur&nbsp; pour&nbsp; mon cœur et le reste – je regrette de ne plus pouvoir toucher à ce qui, ma foi, pris à dose modérée, a toujours passé pour réchauffer le cœur de l’homme. J’aimerais te voir, t’entendre, boire tes yeux au travers de quelques petits degrés d’alcoolémie badine. Oh mais, me diras-tu, pas besoin d’alcool pour te rendre bavard&nbsp;!...Je sais&nbsp;; alors comment t’expliquer ce qui gonfle et dresse ma plume à toujours vouloir t’écrire – tous les soirs si je ne me retenais, d’un héroïsme tel celui vers lequel tu me…sanctifies&nbsp; (t’aimer si fort sans pouvoir te toucher ?). Je voudrais revivre des lieux, des épisodes de ma vie, des personnes, avec toi… Je voudrais refaire des pans de ma vie avec toi – sous le statut que tu voudrais, même sous l’actuel, c’est-à-dire un statu quo avant le choix d’un modus vivendi du cœur, que toi-seul décideras.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">N</span></strong>oujeiba&nbsp;: ma sorcière de la continence, mon amour intouchable comme l’aura de l’éther&nbsp;! Sais-tu que je dois enfin m’écouter lorsque ma plume me réveille la nuit pour tracer toutes ces lettres bleues que tu pourras lire un jour&nbsp;? Pour l’heure, il est bien trop tôt pour ton cœur à peine éclos. Tu es la femme qui peut me tirer de ce coma-paresse qui m’inhibe depuis 1995 – date à laquelle j’ai dissous Florica et enterré «&nbsp;Nicolas Sylvain&nbsp;». Je veux redevenir ce que&nbsp; j’étais pour la femme que tu es. Tu es si douée pour tant de domaines&nbsp;! Mais tu sembles ne pas le savoir. Je crois qu’un certain environnement, un certain milieu, certaines personnes ne t’ont pas révélée à toi-même. Oh&nbsp;! Que juste est mon exhortation&nbsp;: réveille en toi la Princesse Noujeiba&nbsp;qui sommeille ! Tu es faite par le Créateur pour te vêtir des plus beaux atours. Tu es faite pour inspirer peintres, musiciens, poètes et romanciers&nbsp;! Noujeiba&nbsp;: un homme t’a-t-il déjà placée devant un miroir pour te faire enfin prendre conscience de la magie lancinante de tes yeux&nbsp;? Nouno éperdue&nbsp;: jamais je n’ai rencontré de tels yeux auprès de la plus belle des femmes que j’ai pu côtoyer&nbsp;! Une fille avec de tels yeux doit être célébrée, magnifiée, choyée, câlinée, aimée sans être salie. Une fille telle que toi justifie qu’un homme décide de lui abandonner sa vie – voire de lui redonner la vie. D’où mon souhait lancinant que la médecine triomphe un jour de ton mal.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;">Je ne veux plus taire mes mots pour toi.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;">Je t’ai dit vouloir être ton ange gardien.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;">Protégé du Ciel – aux dires des médiums – je serai ton paratonnerre et nulle malemort ne pourra s’approcher de toi.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">L</span></strong>a fenêtre de mon salon indien est entrouverte sur le ciel bleui et rosi de ce vingt-et-un juin 2010. Des vagues, sans cesse renouvelées de musiques et de chansons rétro, provenant du bar des Orties de la rue Brulet, bercent, en fait, ces mots de fête que je compose pour toi.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">P</span></strong>rincesse Noujeiba, j’attendrai que tu t’éveilles à tous les trésors de la vie que tu mérites. Je veux être celui qui te montrera le chemin de ta demeure terrestre, bientôt tout juste au bout des peines qui t’ont meurtrie depuis ton arrivée en France.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 18px; font-family: palatino linotype; color: #003366;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">T</span></strong>iens, si tu étais près de moi, on entrouvrirait tout grand la porte-fenêtre de mon salon indien, et l’on rejoindrait la petite fête de la musique du bar des Orties pour boire un bon coup de ce que tu voudrais…</span></p><p style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><span style="font-size: 14px; font-family: courier new, courier; color: #003366;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: courier new, courier; color: #003366;"><strong>21 Juin 2010</strong></span></p>

 

FÊTE  DE  LA  MUSIQUE

Quittant Allae - auprès de laquelle je m’assieds dans le bus 4 arrivant des Grésilles – Allae, petite Marocaine aux cheveux mi-courts et frisés, pantalon moulant vert d’eau et tunique aux dessins en vert clair moulant ses seins moyens ronds et drus, qui me dit avoir échoué au concours de première année de Médecine mais bien décidée à redoubler car elle y croit - je suis entraîné par les premiers accords prometteurs  des amateurs de la Fête de la Musique, que je rencontre place Grangier. Je pense à ma sorcière bien aimée de Sousse : découvrira-t-elle sa première Fête de la Musique en France ? Probable. Alors ma Nounou, j’ai comme des bulles de nostalgie qui me remontent dans le sang du passé – tant il est vrai que nous vivons et revivons souvent du plus-que-passé que nous re-conjuguons au présent imparfait d’un   quotidien   dans  l’expectative  (je  sous-entends  les tons de mon  actuelle vie). Je voudrais t’emmener, mettons, en 1995 – toujours dans notre ville de Dijon, ta ville de transition – dans l’une de ces fêtes de la musique, arrosées, que je vivais. Oui : que je vivais. Que je vivais seul en ermite contemplatif de la vie de la ville. Mais t’y emmener, avec l’âge que tu as, tes vingt-deux ans tout de sève, tout onctueux, depuis vendredi dernier. Bon ! D’accord, je n’ai pas toujours été sobre et carburais facile à la bière brune. Cela dit, jamais alcoolo, jamais pochard, jamais titubant au ras du caniveau, toutefois. Alors ce soir de sobriété 2010 – tu  es  désormais  mon  alcool  le  plus  fort  et le  meilleur  pour  mon cœur et le reste – je regrette de ne plus pouvoir toucher à ce qui, ma foi, pris à dose modérée, a toujours passé pour réchauffer le cœur de l’homme. J’aimerais te voir, t’entendre, boire tes yeux au travers de quelques petits degrés d’alcoolémie badine. Oh mais, me diras-tu, pas besoin d’alcool pour te rendre bavard !...Je sais ; alors comment t’expliquer ce qui gonfle et dresse ma plume à toujours vouloir t’écrire – tous les soirs si je ne me retenais, d’un héroïsme tel celui vers lequel tu me…sanctifies  (t’aimer si fort sans pouvoir te toucher ?). Je voudrais revivre des lieux, des épisodes de ma vie, des personnes, avec toi… Je voudrais refaire des pans de ma vie avec toi – sous le statut que tu voudrais, même sous l’actuel, c’est-à-dire un statu quo avant le choix d’un modus vivendi du cœur, que toi-seul décideras.

Noujeiba : ma sorcière de la continence, mon amour intouchable comme l’aura de l’éther ! Sais-tu que je dois enfin m’écouter lorsque ma plume me réveille la nuit pour tracer toutes ces lettres bleues que tu pourras lire un jour ? Pour l’heure, il est bien trop tôt pour ton cœur à peine éclos. Tu es la femme qui peut me tirer de ce coma-paresse qui m’inhibe depuis 1995 – date à laquelle j’ai dissous Florica et enterré « Nicolas Sylvain ». Je veux redevenir ce que  j’étais pour la femme que tu es. Tu es si douée pour tant de domaines ! Mais tu sembles ne pas le savoir. Je crois qu’un certain environnement, un certain milieu, certaines personnes ne t’ont pas révélée à toi-même. Oh ! Que juste est mon exhortation : réveille en toi la Princesse Noujeiba qui sommeille ! Tu es faite par le Créateur pour te vêtir des plus beaux atours. Tu es faite pour inspirer peintres, musiciens, poètes et romanciers ! Noujeiba : un homme t’a-t-il déjà placée devant un miroir pour te faire enfin prendre conscience de la magie lancinante de tes yeux ? Nouno éperdue : jamais je n’ai rencontré de tels yeux auprès de la plus belle des femmes que j’ai pu côtoyer ! Une fille avec de tels yeux doit être célébrée, magnifiée, choyée, câlinée, aimée sans être salie. Une fille telle que toi justifie qu’un homme décide de lui abandonner sa vie – voire de lui redonner la vie. D’où mon souhait lancinant que la médecine triomphe un jour de ton mal.

Je ne veux plus taire mes mots pour toi.

Je t’ai dit vouloir être ton ange gardien.

Protégé du Ciel – aux dires des médiums – je serai ton paratonnerre et nulle malemort ne pourra s’approcher de toi.

La fenêtre de mon salon indien est entrouverte sur le ciel bleui et rosi de ce vingt-et-un juin 2010. Des vagues, sans cesse renouvelées de musiques et de chansons rétro, provenant du bar des Orties de la rue Brulet, bercent, en fait, ces mots de fête que je compose pour toi.

Princesse Noujeiba, j’attendrai que tu t’éveilles à tous les trésors de la vie que tu mérites. Je veux être celui qui te montrera le chemin de ta demeure terrestre, bientôt tout juste au bout des peines qui t’ont meurtrie depuis ton arrivée en France.

Tiens, si tu étais près de moi, on entrouvrirait tout grand la porte-fenêtre de mon salon indien, et l’on rejoindrait la petite fête de la musique du bar des Orties pour boire un bon coup de ce que tu voudrais…

21 Juin 2010

<p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;">MA &nbsp;VIVE DE &nbsp;LA NUIT,</span></span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;">&nbsp;&nbsp;</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">C</span></strong>onnais-tu cette maison, elle a peut-être deux ou trois étages et son escalier pourrait paraître historique, avec ses larges marches de pierre patinée. Je t’y vois descendre, accompagnée d’un très petit enfant. Tu descends très lentement, marche par marche en soutenant ce petit enfant. Je n’ai pu discerner s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon. A ta gauche, la grille de l’escalier est faite de fer comme forgé peint en noir, d’un noir qui&nbsp; semble récent. Le dessus de cette rampe est composé de boules ou de formes de cuivre très reluisant. Je vois un palier peint, sans doute récemment, d’une couleur gris clair. Oui, les murs et les portes sont en gris clair. Est-ce la maison de tes parents&nbsp;?</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">I</span></strong>l se passe quelque chose, ma Nounou, lorsque j’ai eu cette vision, en début de nuit, j’avais l’impression de vivre au grand jour et non pas de rêver. Etait-ce une forme de somnambulisme ou bien comme une bilocation&nbsp;? Sont-ce mes fréquents appels à mes Frères de l’Autre Dimension – Templiers, Rose…Croix, Francs-Maçons, Maîtres passés théosophes ou certains parents défunts – qui m’envoient ce cliché du futur dont il m’est fait sentir que j’en suis un peu l’artisan&nbsp;?</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">Q</span></strong>ui es-tu ma Nounou&nbsp;? Ma Princesse Noujéiba, la première jeune-fille et femme à chauffer et rougir mes yeux de larmes d’amour&nbsp;? American Way est fermé le dimanche. Alors, ce Dimanche, si tu le veux, nous irons, vers midi, au Soleil de Tunis, 21, rue de la Manutention. Nous prendrons le bus 3 jusqu’à l’Hôtel de Ville, puis la rue du Bourg (celle de la FNAC), ensuite la rue Berbisey. J’ai réservé. L’homme qui m’a répondu au téléphone a un accent. Il doit être tunisien.</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">C</span></strong>e matin, je suis parti vers 7 h 30, pour assister à la messe de 8 h. à l’église Notre-Dame&nbsp;; prier pour toi. Liturgie et communion à ton intention. La dernière fois, il y a quelques trois ou quatre semaines, j’ai fait brûler deux cierges et une petite veilleuse à Notre-Dame de Bon Espoir pour que tu restes à Dijon. Trois fois par jour et par le moyen du Rosaire, aussi je prie pour toi. Lorsque je quitterai ce monde, il me sera demandé beaucoup&nbsp; par le Juste Juge puisque j’ai beaucoup reçu du Ciel. Et qu’en ai-je fait&nbsp;? De 1994 à mon arrivée dans cette résidence en 1999, oui, j’ai beaucoup prié et mérité par une vie d’ermite dans la ville dont la principale préoccupation était la prière et l’austérité.</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">J</span></strong>e n’ai plus rien à faire dans cette résidence et, lorsque tu seras partie, je m’absenterai le plus souvent possible. Heureusement que j’aurai le petit sanctuaire que je composerai sur le mur devant mon ordinateur. Il y a, depuis cet après-midi, les deux livres que tu m’as offerts et le disque de James Blunt. Je suis fasciné par cet enregistrement et l’ai déjà écouté trois fois de suite avant de m’endormir. Non, non, non, ma chérie, le fait que tu aimes ce chanteur prouve que tu n’es pas insensible et que ton cœur peut être gros de sentiments sublimes… Mais, comme toute ta personne, ton cœur a besoin de tester son interlocuteur avant de s’entrouvrir pour lui… Jamais je ne me suis trouvé aussi près de toi qu’en ce début d’après-midi.</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">L</span></strong>es scientifiques nous enseignent que la pensée peut agir sur la matière –tels ces étudiants américains faisant avancer des boules de billard par la seule force de la pensée et de la visualisation. Alors je sais que toutes les pensées d’amour que j’émets pour toi depuis ton arrivée – et cela, avec&nbsp;&nbsp; une&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; intensité&nbsp;&nbsp;&nbsp; croissante –&nbsp; te&nbsp;&nbsp; sont&nbsp;&nbsp;&nbsp; bénéfiques&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; et&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; peuvent&nbsp;&nbsp;&nbsp; même améliorer ta santé. Si tu ajoutes la prière…mais c’est un véritable bouclier protecteur que je tresse autour de toi. Depuis toi, c’est tout un empire de frime, de vanité, de temps perdu, d’intérêt primaire pour des filles et des femmes ordinaires qui s’écroule dans ma vie.</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">E</span></strong>t si mes lèvres, par la pensée, doucement effleurent savamment et par attouchements, ton cou et ta nuque, je sais que ton être, inconsciemment, recueille la manne de ce tendre hommage… Ma chérie, si nous savions la force de la pensée, la force des pensées, quel bonheur pourrions-nous apporter à nos semblables et à nous-mêmes&nbsp;!</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">S</span></strong>ans doute pourrai-je t’offrir le dernier CD de Karunesh. Il est en commande à la librairie de l’Air Libre. Si tel est le cas, tu l’auras ce dimanche.</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">M</span></strong>a vive de la nuit, ma sommeilleuse du matin, cœur-trésor inouï et secret à très insensiblement conquérir par touches de tendresse, de compréhension, de compassion, d’amour inaccoutumé voire même hiératique…</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;" data-mce-style="font-family: trebuchet ms, geneva; font-size: 16px;"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;">&nbsp;</span></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p align="center"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;">Cœur sans frontière</span></p><p align="center"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;">Heart without&nbsp; border</span></p><p align="center"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;">Herz ohne Grenze</span></p><p align="center"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #0000ff;">Corazòn sin frontera</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Au cœur de la Journée Mondiale</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de la Poésie,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">j’offre aux quatre coins de la Terre</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">mon cœur en e-mails.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Je suis armé de lourds mots pour</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">casser les frontières.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Dans mes atours de troubadour</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">surgit la rapière.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Le cœur est une arme qui bat,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">l’âme est une lame,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">bien des larmes ont fendu la pierre,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">l’œil est un laser.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Il existe encore dans le monde</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">des murs de la honte,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">et toujours des inquisitions</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">tuant par les dogmes.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Pourtant Science et Conscience</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-à grands coups de cœur-</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">parviendront à brûler les voiles</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de tous les mensonges.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">¡ Maldita la poesia</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">rimas sin razòn&nbsp;!</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">¡ poesia no encargada</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de gran corazòn !</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">(Maudite oh ! Soit la poésie</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">en vers sans raison !</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">La poésie qui n’est chargée</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de beaucoup de cœur&nbsp;!)</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Au cœur de la Journée Mondiale</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de la Poésie,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">j’offre aux quatre coins de la terre</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">mon cœur tout en fleurs.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Puis en urgence et pour Mayence</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-souvent arythmique-</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">un cœur aux soins des doigts de l’art</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">du Docteur Christine.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Sie ist ein wenig Schwester;</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">ich habe Berlin,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Freiburg und Bülh-Baden gewohnt</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-Herz ohne Grenze.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">(Elle est un peu comme une soeur ;</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">j’ai connu Berlin,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Fribourg-en-Brisgau, Bülh-Baden</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-le cœur sans frontière.)</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Au cœur de la Journée Mondiale</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de la Poésie,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">j’offre aux quatre coins de la Terre</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">mon cœur versifié.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Et pour Géo Dumitresco</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">un cœur tout en boule</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">sur le tapis vert du billard</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">des mots impromptus.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Et pour Jean-Paul Alègre un cœur</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; frère en poésie -</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">au souvenir des vers divers</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">sous le Fil d’Ariane.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Au cœur de la Journée Mondiale</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de la Poésie,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">j’allume un plein cœur de vigie,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">un tendre fanal.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Un cœur sans bruit qui veille aussi</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">le long des semaines</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">sur d’autres cœurs jeunes et fragiles</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de ma Résidence.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">A heart in the deflagration</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">by the eyes on fire</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">of the little English Treasure</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">who ignited me.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">(Un cœur tout en déflagration</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">sous le feu des yeux</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">du petit Trésor d’Angleterre</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">qui me colonise.)</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Un cœur glissant sur des raquettes</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de «&nbsp;<em>maudit Français&nbsp;</em>»</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">qui va courir la galipote</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">au fond du Québec.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Un cœur pour Aikaterini,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">pour Konstantina&nbsp;;</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">un cœur hellène pour Elena</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">et pour Kristina.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Un cœur sûr à répétition</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-à feu continu-</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">et muni de tous les visas,</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">de tous les mandats.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">Un cœur qui s’égrène en e-mails</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">-cœur-à-cœur point com-</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">cœur sur le Net qui n’attend plus</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde; color: #0000ff;">qu’un signal de vous&nbsp;!</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 16px; font-family: courier new, courier; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: courier new, courier; color: #0000ff;"><em>(</em><em>Dijon, le Clos-Morlot, Printemps 2007)</em></span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">&nbsp;</p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: 14px;" data-mce-style="font-family: arial black, avant garde; font-size: 14px;">-Textes extraits de «&nbsp;:</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;">-«&nbsp;<span style="font-family: arial black, avant garde;" data-mce-style="font-family: arial black, avant garde;"><span style="font-size: 16px;" data-mce-style="font-size: 16px;"><span style="color: #008000;" data-mce-style="color: #008000;">Fleur, en joue&nbsp;!</span>&nbsp;</span>»</span><span style="color: #000000;" data-mce-style="color: #000000;"> et</span> «<strong><span style="color: #993300;" data-mce-style="color: #993300;">&nbsp;<span style="font-size: 16px;" data-mce-style="font-size: 16px;"><span style="font-family: arial black, avant garde;" data-mce-style="font-family: arial black, avant garde;">Le Présent éterne</span>l</span></span></strong>&nbsp;» - <span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;">J<span style="color: #000000;" data-mce-style="color: #000000;">ePublie – 2009</span></span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde;" data-mce-style="color: #993300; font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde;">-</span><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;"><span style="color: #993300; font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde;" data-mce-style="color: #993300; font-size: 14px; font-family: arial black, avant garde;">E-bookographie générale</span> <span style="color: #000000;" data-mce-style="color: #000000;">sur</span></span> <span style="color: #0000ff; font-size: 14px;" data-mce-style="color: #0000ff; font-size: 14px;"><a href="http://www.nicolas-sylvain.jimdo.com" data-mce-href="http://www.nicolas-sylvain.jimdo.com"><span style="color: #0000ff;" data-mce-style="color: #0000ff;">www.nicolas-sylvain.jimdo.com</span></a></span><br data-mce-bogus="1"></p>

MA  VIVE DE  LA NUIT,

Connais-tu cette maison, elle a peut-être deux ou trois étages et son escalier pourrait paraître historique, avec ses larges marches de pierre patinée. Je t’y vois descendre, accompagnée d’un très petit enfant. Tu descends très lentement, marche par marche en soutenant ce petit enfant. Je n’ai pu discerner s’il s’agissait d’une fille ou d’un garçon. A ta gauche, la grille de l’escalier est faite de fer comme forgé peint en noir, d’un noir qui  semble récent. Le dessus de cette rampe est composé de boules ou de formes de cuivre très reluisant. Je vois un palier peint, sans doute récemment, d’une couleur gris clair. Oui, les murs et les portes sont en gris clair. Est-ce la maison de tes parents ?

Il se passe quelque chose, ma Nounou, lorsque j’ai eu cette vision, en début de nuit, j’avais l’impression de vivre au grand jour et non pas de rêver. Etait-ce une forme de somnambulisme ou bien comme une bilocation ? Sont-ce mes fréquents appels à mes Frères de l’Autre Dimension – Templiers, Rose…Croix, Francs-Maçons, Maîtres passés théosophes ou certains parents défunts – qui m’envoient ce cliché du futur dont il m’est fait sentir que j’en suis un peu l’artisan ?

Qui es-tu ma Nounou ? Ma Princesse Noujéiba, la première jeune-fille et femme à chauffer et rougir mes yeux de larmes d’amour ? American Way est fermé le dimanche. Alors, ce Dimanche, si tu le veux, nous irons, vers midi, au Soleil de Tunis, 21, rue de la Manutention. Nous prendrons le bus 3 jusqu’à l’Hôtel de Ville, puis la rue du Bourg (celle de la FNAC), ensuite la rue Berbisey. J’ai réservé. L’homme qui m’a répondu au téléphone a un accent. Il doit être tunisien.

Ce matin, je suis parti vers 7 h 30, pour assister à la messe de 8 h. à l’église Notre-Dame ; prier pour toi. Liturgie et communion à ton intention. La dernière fois, il y a quelques trois ou quatre semaines, j’ai fait brûler deux cierges et une petite veilleuse à Notre-Dame de Bon Espoir pour que tu restes à Dijon. Trois fois par jour et par le moyen du Rosaire, aussi je prie pour toi. Lorsque je quitterai ce monde, il me sera demandé beaucoup  par le Juste Juge puisque j’ai beaucoup reçu du Ciel. Et qu’en ai-je fait ? De 1994 à mon arrivée dans cette résidence en 1999, oui, j’ai beaucoup prié et mérité par une vie d’ermite dans la ville dont la principale préoccupation était la prière et l’austérité.

Je n’ai plus rien à faire dans cette résidence et, lorsque tu seras partie, je m’absenterai le plus souvent possible. Heureusement que j’aurai le petit sanctuaire que je composerai sur le mur devant mon ordinateur. Il y a, depuis cet après-midi, les deux livres que tu m’as offerts et le disque de James Blunt. Je suis fasciné par cet enregistrement et l’ai déjà écouté trois fois de suite avant de m’endormir. Non, non, non, ma chérie, le fait que tu aimes ce chanteur prouve que tu n’es pas insensible et que ton cœur peut être gros de sentiments sublimes… Mais, comme toute ta personne, ton cœur a besoin de tester son interlocuteur avant de s’entrouvrir pour lui… Jamais je ne me suis trouvé aussi près de toi qu’en ce début d’après-midi.

Les scientifiques nous enseignent que la pensée peut agir sur la matière –tels ces étudiants américains faisant avancer des boules de billard par la seule force de la pensée et de la visualisation. Alors je sais que toutes les pensées d’amour que j’émets pour toi depuis ton arrivée – et cela, avec   une     intensité    croissante –  te   sont    bénéfiques     et     peuvent    même améliorer ta santé. Si tu ajoutes la prière…mais c’est un véritable bouclier protecteur que je tresse autour de toi. Depuis toi, c’est tout un empire de frime, de vanité, de temps perdu, d’intérêt primaire pour des filles et des femmes ordinaires qui s’écroule dans ma vie.

Et si mes lèvres, par la pensée, doucement effleurent savamment et par attouchements, ton cou et ta nuque, je sais que ton être, inconsciemment, recueille la manne de ce tendre hommage… Ma chérie, si nous savions la force de la pensée, la force des pensées, quel bonheur pourrions-nous apporter à nos semblables et à nous-mêmes !

Sans doute pourrai-je t’offrir le dernier CD de Karunesh. Il est en commande à la librairie de l’Air Libre. Si tel est le cas, tu l’auras ce dimanche.

Ma vive de la nuit, ma sommeilleuse du matin, cœur-trésor inouï et secret à très insensiblement conquérir par touches de tendresse, de compréhension, de compassion, d’amour inaccoutumé voire même hiératique…

 

Cœur sans frontière

Heart without  border

Herz ohne Grenze

Corazòn sin frontera

 

 

Au cœur de la Journée Mondiale

de la Poésie,

j’offre aux quatre coins de la Terre

mon cœur en e-mails.

Je suis armé de lourds mots pour

casser les frontières.

Dans mes atours de troubadour

surgit la rapière.

 

Le cœur est une arme qui bat,

l’âme est une lame,

bien des larmes ont fendu la pierre,

l’œil est un laser.

 

Il existe encore dans le monde

des murs de la honte,

et toujours des inquisitions

tuant par les dogmes.

 

Pourtant Science et Conscience

-à grands coups de cœur-

parviendront à brûler les voiles

de tous les mensonges.

 

¡ Maldita la poesia

rimas sin razòn !

¡ poesia no encargada

de gran corazòn !

 

(Maudite oh ! Soit la poésie

en vers sans raison !

La poésie qui n’est chargée

de beaucoup de cœur !)

Au cœur de la Journée Mondiale

de la Poésie,

j’offre aux quatre coins de la terre

mon cœur tout en fleurs.

 

Puis en urgence et pour Mayence

-souvent arythmique-

un cœur aux soins des doigts de l’art

du Docteur Christine.

 

Sie ist ein wenig Schwester;

ich habe Berlin,

Freiburg und Bülh-Baden gewohnt

-Herz ohne Grenze.

 

(Elle est un peu comme une soeur ;

j’ai connu Berlin,

Fribourg-en-Brisgau, Bülh-Baden

-le cœur sans frontière.)

 

Au cœur de la Journée Mondiale

de la Poésie,

j’offre aux quatre coins de la Terre

mon cœur versifié.

 

Et pour Géo Dumitresco

un cœur tout en boule

sur le tapis vert du billard

des mots impromptus.

 

Et pour Jean-Paul Alègre un cœur

-      frère en poésie -

au souvenir des vers divers

sous le Fil d’Ariane.

 

Au cœur de la Journée Mondiale

de la Poésie,

j’allume un plein cœur de vigie,

un tendre fanal.

 

Un cœur sans bruit qui veille aussi

le long des semaines

sur d’autres cœurs jeunes et fragiles

de ma Résidence.

A heart in the deflagration

by the eyes on fire

of the little English Treasure

who ignited me.

 

(Un cœur tout en déflagration

sous le feu des yeux

du petit Trésor d’Angleterre

qui me colonise.)

 

Un cœur glissant sur des raquettes

de « maudit Français »

qui va courir la galipote

au fond du Québec.

 

Un cœur pour Aikaterini,

pour Konstantina ;

un cœur hellène pour Elena

et pour Kristina.

 

Un cœur sûr à répétition

-à feu continu-

et muni de tous les visas,

de tous les mandats.

 

Un cœur qui s’égrène en e-mails

-cœur-à-cœur point com-

cœur sur le Net qui n’attend plus

qu’un signal de vous !

 

(Dijon, le Clos-Morlot, Printemps 2007)

 

-Textes extraits de « :

-« Fleur, en joue ! » et « Le Présent éternel » - JePublie – 2009

-E-bookographie générale sur www.nicolas-sylvain.jimdo.com

Dania - El Hilwa Di ("Cette Belle Femme" ou "La Belle Dame")

<div class="ecm0bbzt e5nlhep0 a8c37x1j"><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql"><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;"><span style="font-family: arial black, avant garde;" data-mce-style="font-family: arial black, avant garde;">Cette belle femme</span> se leva pour faire sa pâte (à pain) à l’aube</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Et le coq chanta (Coucoucoucou) à l’aube</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Allons travailleurs; voir ce que dieu a en magasin pour nous aujourd’hui</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Monsieur Atiyah, bénie soit votre matinée</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle"><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Que Dieu bénisse ce matin, je ne sais pas ce qui est en magasin</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Ma poche est vide (d’argent) aujourd’hui</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Mais mon humeur est bonne</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Dieu me donne une lueur d’espoir</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Avec de la patience, il va changer les circonstances (le mal en bien)</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Oh vous qui avez les richesses, les pauvres eux ont leur Dieu généreux</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle"><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Mettez votre main dans la mienne “Père de Salah” (on appelait, en ce temps-là, les gens par le nom de leur premier-né “Père de…”)</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Tant que vous serez avec Dieu, vous vivrez en paix (dans le confort)</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Donnez à Dieu; fiez-vous à lui</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Venez, levez-vous avant que le soleil soit trop élevé (autrement dit ; dépêchez-vous, le temps passe)</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle"><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Le soleil s’est levé</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Et Dieu est le maître de tout cela</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Allez travailler</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Et laissez Dieu vous donner la chance</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Portez votre pioche</span></div><div style="text-align: start;" dir="auto" data-mce-style="text-align: start;"><span style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #800080;">Et le reste de votre équipement et allons-y !</span></div></div></div>

Cette belle femme se leva pour faire sa pâte (à pain) à l’aube

Et le coq chanta (Coucoucoucou) à l’aube

Allons travailleurs; voir ce que dieu a en magasin pour nous aujourd’hui

Monsieur Atiyah, bénie soit votre matinée

Que Dieu bénisse ce matin, je ne sais pas ce qui est en magasin

Ma poche est vide (d’argent) aujourd’hui

Mais mon humeur est bonne

Dieu me donne une lueur d’espoir

Avec de la patience, il va changer les circonstances (le mal en bien)

Oh vous qui avez les richesses, les pauvres eux ont leur Dieu généreux

Mettez votre main dans la mienne “Père de Salah” (on appelait, en ce temps-là, les gens par le nom de leur premier-né “Père de…”)

Tant que vous serez avec Dieu, vous vivrez en paix (dans le confort)

Donnez à Dieu; fiez-vous à lui

Venez, levez-vous avant que le soleil soit trop élevé (autrement dit ; dépêchez-vous, le temps passe)

Le soleil s’est levé

Et Dieu est le maître de tout cela

Allez travailler

Et laissez Dieu vous donner la chance

Portez votre pioche

Et le reste de votre équipement et allons-y !

<p><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #800080;">DIJON</span></p><p><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #800080;">&nbsp;</span></p><p align="right"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><em>Dieu-Créateur est aussi créateur des rondeurs…</em></strong></span></p><p align="right"><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;"><strong><em>Et pour vomir la vue d’un joli sein il n’est que Pharisiens</em>.</strong></span></p><p align="right"><strong>&nbsp;</strong></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Honte à moi honte au Comtois&nbsp;;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; de ne jamais avoir écrit la moindre ligne</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;pour Dijon&nbsp;!</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Le gros remord du lourd péché s’en vient de me tomber dessus</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; -et sur l’heure-</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;alors que sous un ciel d’orage caniculaire</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;je m’en allais, pataud pensif, à mes emplettes</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;domestiques.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Et tout fusa en jets discontinus</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; d’érotisme impromptu.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">La Fée Divia</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; (des bus de la Ville)</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;me vit frôlé par une par deux par trois</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;étudiantes</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; aux seins que je révère, que je vénère</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; d’une dévotion gonflée</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;non vénale.</span></p><p align="center"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins de brunes, des seins de blondes, des seins de rousses</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;fermes, gros, fiers et ronds</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;tout au bord de corsages tendus vibrants&nbsp;;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;soutien-gorge réduits à la plus simple</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;tentation.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">En tous les cas très bas puisque découvrant un bon tiers</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;de la chair onctueuse</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;bronzée, laiteuse ou basanée</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;de ces gros et beaux seins tout impatients</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; de bondir et de s’offrir</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; aux lèvres mâles et goulues</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp; aptes à les faire rugir.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">De ces seins de filles qui pensent à autre chose.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins nubiles quoique majeurs.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins déjà visités, abusés</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; par des tentatives de puceaux.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins déjà, ça je le souhaite,</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; repus encore du souvenir</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; d’expertes et de récentes caresses</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; prodiguées par des mâles chevronnés.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">C’est deux, c’est trois, c’est quatre filles</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;que je vis monter dans le bus.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des filles de dix-huit à vingt ans.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins de dix-huit à vingt ans.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins entre désirs et souvenirs d’assouvissement.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des filles avec des yeux qui pensent à autre chose,</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; semblant ne pas songer au génie érotique</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; qui gonfle leur poitrine</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; et qui harponne sans bruit tous les regards des mâles.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Dijon la ville aux filles aux jolis seins&nbsp;!</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Toutefois</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;ne nous y trompons pas&nbsp;:</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;l’affolant réalisme</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;des beaux seins dijonnais</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; -découverte émoustillante-</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; ne se révèle être l’apanage</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; des filles de dix-huit à vingt ans.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Quittant le bus, très alléché je rencontrai bien d’autres seins&nbsp;:</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; seins de trente ans, de quarante ans</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; et des seins&nbsp; de la cinquantaine</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; tout tendus, lisses et dardés</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;à n’y plus rien comprendre</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; à la logique de l’âge et des générations…</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">D’ailleurs je ne tiens pas vraiment à chercher à comprendre</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pourquoi des seins de cinquante ans sont aussi alléchants</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;que des seins de vingt ans.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Des seins d’ici, des seins de là, des seins d’ailleurs.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">Ah&nbsp;! Diantre mes seigneurs c’est le bonheur qui cogne</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #800080;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; à Dijon la ville aux femmes aux jolis seins ! <br></span></p><p style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><strong><span style="color: #800080;" data-mce-style="color: #800080;">Dijon, Eté 2006<br></span></strong></p>

DIJON

Dieu-Créateur est aussi créateur des rondeurs…

Et pour vomir la vue d’un joli sein il n’est que Pharisiens.

Honte à moi honte au Comtois ;

       de ne jamais avoir écrit la moindre ligne

       pour Dijon !

Le gros remord du lourd péché s’en vient de me tomber dessus

         -et sur l’heure-

        alors que sous un ciel d’orage caniculaire

        je m’en allais, pataud pensif, à mes emplettes

        domestiques.

Et tout fusa en jets discontinus

       d’érotisme impromptu.

La Fée Divia

        (des bus de la Ville)

        me vit frôlé par une par deux par trois

        étudiantes

          aux seins que je révère, que je vénère

        d’une dévotion gonflée

        non vénale.

Des seins de brunes, des seins de blondes, des seins de rousses

         fermes, gros, fiers et ronds

         tout au bord de corsages tendus vibrants ;

         soutien-gorge réduits à la plus simple

         tentation.

En tous les cas très bas puisque découvrant un bon tiers

        de la chair onctueuse

        bronzée, laiteuse ou basanée

        de ces gros et beaux seins tout impatients

        de bondir et de s’offrir

        aux lèvres mâles et goulues

         aptes à les faire rugir.

De ces seins de filles qui pensent à autre chose.

Des seins nubiles quoique majeurs.

Des seins déjà visités, abusés

       par des tentatives de puceaux.

Des seins déjà, ça je le souhaite,

       repus encore du souvenir

       d’expertes et de récentes caresses

       prodiguées par des mâles chevronnés.

C’est deux, c’est trois, c’est quatre filles

      que je vis monter dans le bus.

Des filles de dix-huit à vingt ans.

Des seins de dix-huit à vingt ans.

Des seins entre désirs et souvenirs d’assouvissement.

Des filles avec des yeux qui pensent à autre chose,

        semblant ne pas songer au génie érotique

        qui gonfle leur poitrine

        et qui harponne sans bruit tous les regards des mâles.

Dijon la ville aux filles aux jolis seins !

Toutefois

          ne nous y trompons pas :

          l’affolant réalisme

          des beaux seins dijonnais

         -découverte émoustillante-

          ne se révèle être l’apanage

         des filles de dix-huit à vingt ans.

Quittant le bus, très alléché je rencontrai bien d’autres seins :

          seins de trente ans, de quarante ans

          et des seins  de la cinquantaine

          tout tendus, lisses et dardés

       à n’y plus rien comprendre

       à la logique de l’âge et des générations…

D’ailleurs je ne tiens pas vraiment à chercher à comprendre

       pourquoi des seins de cinquante ans sont aussi alléchants

       que des seins de vingt ans.

Des seins d’ici, des seins de là, des seins d’ailleurs.

Ah ! Diantre mes seigneurs c’est le bonheur qui cogne

       à Dijon la ville aux femmes aux jolis seins !

Dijon, Eté 2006

<p><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #800000;">I &nbsp;AM UNDER ARREST…</span></p><p><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;">&nbsp;</span></p><p align="right"><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;"><em>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<strong>&nbsp; Au Prince des Poètes Mohamed Selmi</strong></em></span></p><p align="right"><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;"><strong><em>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; alias d’Anselme.</em></strong></span></p><p><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Des pages de l’Imitation de Jésus-Christ.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Un CD de Serge Gainsbourg.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Un roman de Georges Simenon.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Rencontre des neuf heures station Hugues III pour le bus 4</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;contre les yeux de Samantha</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">-étudiante en musique au Conservatoire de Dijon.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Simple routine pour moi qui colle</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Illico au col des girls</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; students – bien évidemment.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Mais&nbsp; sans bander car il fait froid ce matin 7 de Mars.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Samantha est longue et fine un peu châtaine </span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; au-dessus d’une maxi-jupe noire et fripée.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">C’est mon dimanche matin.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">Troisième Dimanche de Carême.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; à voir ce qu’autrui ne saurait voir.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; avec mon alchimie traitant les laideurs polymorphes.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour câliner les belles petites nouvellement majeures </span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; qui ne demandent pas mieux.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour entrevoir le lendemain des autres.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour m’être dédomestiqué.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour apprécier ma compagnie.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour vomir sur les étiquettes.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour brocarder le <em>cubénisme</em> qui tuerait Dieu à petit feu</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;si Dieu n’était pas Dieu.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour placer le Coran près de la Bible.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour composer des pages érotiques et torrides </span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp; en ressassant les seins les cuisses</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;de cette belle extra-européenne (<em>no comment</em>!).</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour manger de la viande halal.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour ne pas bander que français.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour ne plus rimailler sous les lambris</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; des écrivaillons </span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; régionalo-fascho-cireux.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour pisser sur les photographies des nouveaux dictateurs</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; du Nouvel Ordre Mondialiste,</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;et&nbsp; de&nbsp; ses pantins décorés,</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp; et de ses mémères médaillées.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour ne plus défiler avec les imbéciles heureux</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; qui sont nés quelque part.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour ne plus tapiner aux asexués salons du livre.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour ne plus m’étaler entre les feuilles de choux aseptisées</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; des canards départementalo-régionalo</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; et nationalo&nbsp; racistes.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour m’étirer en liberté sur les couchettes de l’Internet,</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; douillettes et nanties de minettes qui câlinent les poètes.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour pratiquer l’ebook et manifester sur la toile.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; inconnu des connards du cru</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; mais communiant au vaste Monde.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; pour être fier de la vraie France</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; -momentanément frappée d’éclipse.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; à, peut-être, épouser une fille arabe</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; beaucoup plus jeune que moi.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; à faire sans mal de la musique avec les mots.</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">I am under arrest</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; à vivre en vie au loin des morts-vivants</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; de l’esprit, du cœur, de l’âme</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; et du reste…</span></p><p><span style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: times, times new roman; color: #800000;">&nbsp;</span></p><p style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><strong><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;"><em>(Dijon, 7 Mars 2007)</em> <br></span></strong></p>

I  AM UNDER ARREST…

                          Au Prince des Poètes Mohamed Selmi

                         alias d’Anselme.

Des pages de l’Imitation de Jésus-Christ.

Un CD de Serge Gainsbourg.

Un roman de Georges Simenon.

Rencontre des neuf heures station Hugues III pour le bus 4

              contre les yeux de Samantha

-étudiante en musique au Conservatoire de Dijon.

Simple routine pour moi qui colle

              Illico au col des girls

              students – bien évidemment.

Mais  sans bander car il fait froid ce matin 7 de Mars.

Samantha est longue et fine un peu châtaine

              au-dessus d’une maxi-jupe noire et fripée.

C’est mon dimanche matin.

Troisième Dimanche de Carême.

I am under arrest

              à voir ce qu’autrui ne saurait voir.

I am under arrest

              avec mon alchimie traitant les laideurs polymorphes.

I am under arrest

              pour câliner les belles petites nouvellement majeures

              qui ne demandent pas mieux.

I am under arrest

              pour entrevoir le lendemain des autres.

I am under arrest

              pour m’être dédomestiqué.

I am under arrest

              pour apprécier ma compagnie.

I am under arrest

              pour vomir sur les étiquettes.

I am under arrest

              pour brocarder le cubénisme qui tuerait Dieu à petit feu

              si Dieu n’était pas Dieu.

I am under arrest

              pour placer le Coran près de la Bible.

I am under arrest

              pour composer des pages érotiques et torrides

              en ressassant les seins les cuisses

              de cette belle extra-européenne (no comment!).

I am under arrest

              pour manger de la viande halal.

I am under arrest

              pour ne pas bander que français.

I am under arrest

            pour ne plus rimailler sous les lambris

            des écrivaillons

          régionalo-fascho-cireux.

I am under arrest

            pour pisser sur les photographies des nouveaux dictateurs

            du Nouvel Ordre Mondialiste,

            et  de  ses pantins décorés,

           et de ses mémères médaillées.

I am under arrest

              pour ne plus défiler avec les imbéciles heureux

              qui sont nés quelque part.

I am under arrest

              pour ne plus tapiner aux asexués salons du livre.

I am under arrest

              pour ne plus m’étaler entre les feuilles de choux aseptisées

              des canards départementalo-régionalo

            et nationalo  racistes.

I am under arrest

              pour m’étirer en liberté sur les couchettes de l’Internet,

             douillettes et nanties de minettes qui câlinent les poètes.

I am under arrest

             pour pratiquer l’ebook et manifester sur la toile.

I am under arrest

             inconnu des connards du cru

             mais communiant au vaste Monde.

I am under arrest

            pour être fier de la vraie France

         -momentanément frappée d’éclipse.

I am under arrest

             à, peut-être, épouser une fille arabe

            beaucoup plus jeune que moi.

I am under arrest

            à faire sans mal de la musique avec les mots.

I am under arrest

              à vivre en vie au loin des morts-vivants

              de l’esprit, du cœur, de l’âme

              et du reste…

(Dijon, 7 Mars 2007)

<p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #000080;">ĖPHĖMĖRIDES.</span></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #000080;"><em>&nbsp;</em></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><em><span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">Jeudi 18 mars 2010 – 9h 20, arrêt de bus pour le 4, Hugues III</span></em><em>.</em> Une grande jeune fille y est assise.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;<strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">&nbsp; </span><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">B</span>onjour&nbsp;!</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Elle me répond&nbsp;:</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Bonjour&nbsp;!</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>En regardant mes yeux.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Plutôt grande, simple, mince, cheveux longs – peut-être un peu rouquine de nature, 26 à 27 ans. Jean bleu, grand manteau noir en liberté. Je m’assieds à côté d’elle et sens tout de suite qu’elle va me parler la première (huit fois sur dix, d’habitude, c’est moi qui engage la conversation).</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Il va pleuvoir ce week-end, me fait-elle remarquer avec conviction.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Ma réponse est plus directive&nbsp;:</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Vous êtes étudiante&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Non, plus depuis quatre ans.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Vous travaillez dans quel domaine&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Le médical.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Le médical pur et dur ou le paramédical&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Non, je m’occupe des malades, pour la nourriture, leur confort, mais je ne fais pas le ménage. </strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Vous travaillez dans quel établissement&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>La clinique Sainte-Marthe, près de la Préfecture.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>C’est une clinique privée&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Oui.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Et puis je me présente en lui remettant ma carte professionnelle, geste de marketing élémentaire dont je suis coutumier. J’apprends qu’elle habite en banlieue campagnarde de Dijon, qu’elle se prénomme Virginie. Le bus arrive, elle monte tout devant, moi, sur l’arrière. Je lui dis «&nbsp;bonne chance, Virginie&nbsp;!&nbsp;». Elle me dit merci, toujours en me regardant bien dans les yeux, avec un sourire presque reconnaissant. </strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">J</span>e descends place Jean-Bouhey, devant la&nbsp; Poste Clémenceau et m’y rends faire affranchir le courrier du service. Bonne file indienne jusque sur</strong><strong> la porte d’entrée. Mais je suis tout de suite attiré, que dis-je&nbsp;: aimanté par une silhouette. Manteau noir moulant et serré à la taille, pantalon blanc. Chevelure très noir ample avec des ondulations très oxygénées. Mon exact type de femme&nbsp;: la «&nbsp;brune&nbsp;&nbsp; ténébreuse&nbsp;»&nbsp;&nbsp; et&nbsp; veloutée… La&nbsp;&nbsp; file&nbsp; indienne&nbsp; est tellement serrée que je pourrais toucher le flou de ses cheveux du bout des lèvres. Je ne le fais mais ma pensée toute de tendre sensualité la fait se tourner un peu vers moi. Je découvre le profil de son visage. Elle a le teint assez blanc, des lèvres sanguines et gonflées de belle fille de dix-huit&nbsp; ou dix-neuf ans. Alors doucement je lui parle, je fais remarquer les lenteurs de la Poste&nbsp;; la démarche, le verbe haut et coloré d’un retraité campagnard qui marchande à voix plus que haute avec l’employée des CCP. Une petite femme sans âge, au pas furtif et stressé, genre femme de ménage s’engouffre dans le&nbsp; bureau d’à côté et je fais à ma compagne impromptue&nbsp;: «&nbsp;Oh&nbsp;! Une poseuse de bombe&nbsp;!&nbsp;» Elle sourit de nouveau, me regarde. Je lui demande&nbsp;:</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Vous êtes étudiante&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Oui, dans la pharmacie.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Vous êtes en quelle année&nbsp;?</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;">-&nbsp;&nbsp;&nbsp; <strong>Non, je fais un brevet de préparatrice.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Je lui avoue que je faisais ce métier «&nbsp;l’année de la Révolution&nbsp;» (1968). Je&nbsp; lui&nbsp; parle&nbsp; des&nbsp; études&nbsp; de&nbsp; l’époque&nbsp; axées&nbsp; sur la&nbsp; préparation&nbsp; des médicaments – alors que maintenant c’est la pharmacologie qui domine. Je lui décris le fameux dictionnaire Vidal qui faisait mes délices de potache. Je remarque qu’il était tout petit et que l’actuel Vidal , je&nbsp; ne voudrais&nbsp; pas&nbsp;&nbsp; le&nbsp; recevoir&nbsp; sur la tête. Ma belle préparatrice en pharmacie finit par apprendre les raisons nuancées pour lesquelles je n’ai pas continué dans le domaine de la pharmacie d’officine, mais que, dans des écrits futurs, je conterai cette expérience de trois années. Bien évidemment je sais qu’elle habite Chalon-sur-Saône et qu’elle se prénomme Axelle. Axelle passe la première, et quitte ensuite la Poste en me regardant à deux reprises avec un beau sourire confiant. A elle aussi j’ai remis ma carte du Clos-Morlot – pourquoi, au fait, ne pas remettre désormais ma carte personnelle&nbsp;? Toujours cette déformation professionnelle… </strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Axelle m’a dit dans quelle pharmacie elle travaille.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Il est plus de dix heures et je m’en vais prendre le bus 4 en direction de Chenôve pour acheter un pain aux raisins, artisanal, pour Hafsa.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><em><span style="text-decoration: underline;" data-mce-style="text-decoration: underline;">Hier, mercredi 17 – rue Paul Cabet</span></em> en revenant du centre-ville, vers 16 h15.</span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;"> J</span>e passe devant l’arrête de bus placé à côté du Marché</strong><strong> +. Je me trouve sur le trottoir d’en face et avise la&nbsp; personne qui y est assise. On dirait… Je traverse et me retrouve devant Kine (prononcer Kiné) celle que j’avais baptisée «&nbsp;petite Majesté&nbsp;», Kiné, la première étudiante norvégienne que je recevais l’année dernière. Elle a quitté la Résidence depuis, pour des raisons de budget. Combien de fois ai-je pris cette «&nbsp;petite Majesté&nbsp;» dans mes bras&nbsp;? Etudiante en première année de psychologie, elle a&nbsp; tout&nbsp; de même du mal avec&nbsp; la&nbsp; langue&nbsp; française – pour ce qui&nbsp; est des études, car dans la vie&nbsp; courante elle&nbsp; parle&nbsp; et comprend&nbsp;&nbsp; parfaitement&nbsp;&nbsp; le&nbsp; français. Kiné&nbsp;&nbsp; sera&nbsp;&nbsp;&nbsp; toujours&nbsp; présente&nbsp;&nbsp; dans&nbsp;&nbsp; le salon&nbsp; de&nbsp; mon&nbsp; logement&nbsp; professionnel puisque sur la table indienne basse trône le troll qu’elle m’a offert. J’ai parlé de Kiné dans ma «&nbsp;Lettre à Noujeiba&nbsp;». Dès mon premier contact&nbsp; numérique avec Kiné, durant l’été dernier, d’emblée je l’ai tutoyée et d’emblée elle m’a tutoyé. Cet après-midi de mars je suis arrivé souriant et lentement sur elle, lui ai posé un gros bisou sur le front (un bisou «&nbsp;intégriste&nbsp;» ainsi que je l’appelle sournoisement…). Kiné est blonde, terriblement norvégienne, cheveux mi-longs, fluette, donne l’impression de douter d’elle-même, elle a souvent un sourire ou un petit ricanement goguenard fait de doute, de scepticisme ou simplement est-ce une sorte de tic&nbsp;? Au tout début de son arrivée dans la Résidence, elle venait s’asseoir près de moi sur le canapé du salon. Je la prenais par la taille, ou je&nbsp; passais mon bras autour de ses épaules.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">C</span>’est assise sur ce même canapé qu’Hayat, lors de l’été dernier, se tenait très à distance de moi… Je m’en offusquais, jusqu’à découvrir qu’elle se comportait ainsi avec tout le monde. Je croyais Hayat «&nbsp;intégriste&nbsp;», mais en fait, quel chemin d’évolution ne lui fis-je pas découvrir&nbsp;? Ce fut la première Marocaine que j’approchai. Un jour de la Fin Mai 2009, la Responsable de Site arrive de Lyon accompagnée et me dit&nbsp;:</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>- «&nbsp;je vous présente Hayat B., étudiante en Gestion, elle sera votre Chargée de Communication et Marketing. Je lui présente la tâche et je vous la confie.&nbsp;» </strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Hayat ne resta pas longtemps ce jour-là. Elle revient le 6 juin, travaille avec moi toute la journée. En fin d’après-midi, vers 17 h, à l’heure pour elle de partir – nous nous trouvions dans le salon – je lui dis&nbsp;:</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>-«&nbsp;Je t’aime bien, toi&nbsp;!&nbsp;»</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Et je l’embrasse sur le front.</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>Or&nbsp; c’était&nbsp; la&nbsp; première Marocaine&nbsp; que&nbsp; je&nbsp; rencontrais. Or&nbsp; je&nbsp; n’avais&nbsp; pas coutume de tutoyer aussi rapidement une jeune fille. Or elle ne marqua aucun signe de recul. A partir du lendemain, le matin et le soir je lui faisais son bisou sur le front. Elle s’attendait d’ailleurs à cet hommage en me tentant le front…Quant à la suite, je l’ai contée dans «&nbsp;Petite Fille chérie&nbsp;».Le plus beau cadeau que me fit Hayat fut pour le pot de Noël, elle s’abandonna par deux fois dans mes bras pour ce câlin tout de tendresse, non entaché d’érotisme et que j’appelle «&nbsp;orgasme du cœur&nbsp;».</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong><span style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: comic sans ms, sans-serif;">A</span>&nbsp; conclure&nbsp; cette&nbsp; page d’éphémérides,&nbsp; je&nbsp; tiens pour acquise ma faculté de communiquer immédiatement avec les&nbsp;&nbsp; femmes&nbsp; sincères,&nbsp; en&nbsp;&nbsp; accord&nbsp; avec&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; elles-mêmes&nbsp;; les femmes non domestiquées par je ne sais quel éducation ou religion&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; aliénantes &nbsp;;&nbsp; les&nbsp;&nbsp; femmes&nbsp;&nbsp; libres&nbsp; &nbsp;;&nbsp;&nbsp; les&nbsp;&nbsp; femmes maîtresses de leur destin et non déjà pliées sous le joug d’un mâle propriétaire…Et, pour clore cette page, ma pensée se porte vers Alexandra-David Néel, la célèbre orientaliste, première Parisienne à se rendre à Lhassa au Tibet – sur le toit du monde – tout au début des années 1900. Elle disait&nbsp;:</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>&nbsp;</strong></span></p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: garamond; color: #000080;"><strong>-<em>Le mariage&nbsp;? Un grand jardin, une allée au milieu, chacun sa case&nbsp;!</em></strong></span></p><p><strong><em>&nbsp;</em></strong></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;">Pages extraites de l'e-bookographie sur :</span></strong></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><span style="font-size: 14px; color: #0000ff;" data-mce-style="font-size: 14px; color: #0000ff;"><strong><a href="http://www.nicolas-sylvain/jimdo.com" data-mce-href="http://www.nicolas-sylvain/jimdo.com"><span style="color: #0000ff;" data-mce-style="color: #0000ff;">www.nicolas-sylvain.jimdo.com</span></a></strong></span><br data-mce-bogus="1"></p><p style="text-align: center;" data-mce-style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;" data-mce-style="color: #800000;">(Format PDF téléchargeable))</span></strong></p>

ĖPHĖMĖRIDES.

Jeudi 18 mars 2010 – 9h 20, arrêt de bus pour le 4, Hugues III. Une grande jeune fille y est assise.

-    Bonjour !

Elle me répond :

-    Bonjour !

En regardant mes yeux.

Plutôt grande, simple, mince, cheveux longs – peut-être un peu rouquine de nature, 26 à 27 ans. Jean bleu, grand manteau noir en liberté. Je m’assieds à côté d’elle et sens tout de suite qu’elle va me parler la première (huit fois sur dix, d’habitude, c’est moi qui engage la conversation).

-    Il va pleuvoir ce week-end, me fait-elle remarquer avec conviction.

Ma réponse est plus directive :

-    Vous êtes étudiante ?

-    Non, plus depuis quatre ans.

-    Vous travaillez dans quel domaine ?

-    Le médical.

-    Le médical pur et dur ou le paramédical ?

-    Non, je m’occupe des malades, pour la nourriture, leur confort, mais je ne fais pas le ménage.

-    Vous travaillez dans quel établissement ?

-    La clinique Sainte-Marthe, près de la Préfecture.

-    C’est une clinique privée ?

-    Oui.

Et puis je me présente en lui remettant ma carte professionnelle, geste de marketing élémentaire dont je suis coutumier. J’apprends qu’elle habite en banlieue campagnarde de Dijon, qu’elle se prénomme Virginie. Le bus arrive, elle monte tout devant, moi, sur l’arrière. Je lui dis « bonne chance, Virginie ! ». Elle me dit merci, toujours en me regardant bien dans les yeux, avec un sourire presque reconnaissant.

 

Je descends place Jean-Bouhey, devant la  Poste Clémenceau et m’y rends faire affranchir le courrier du service. Bonne file indienne jusque sur la porte d’entrée. Mais je suis tout de suite attiré, que dis-je : aimanté par une silhouette. Manteau noir moulant et serré à la taille, pantalon blanc. Chevelure très noir ample avec des ondulations très oxygénées. Mon exact type de femme : la « brune   ténébreuse »   et  veloutée… La   file  indienne  est tellement serrée que je pourrais toucher le flou de ses cheveux du bout des lèvres. Je ne le fais mais ma pensée toute de tendre sensualité la fait se tourner un peu vers moi. Je découvre le profil de son visage. Elle a le teint assez blanc, des lèvres sanguines et gonflées de belle fille de dix-huit  ou dix-neuf ans. Alors doucement je lui parle, je fais remarquer les lenteurs de la Poste ; la démarche, le verbe haut et coloré d’un retraité campagnard qui marchande à voix plus que haute avec l’employée des CCP. Une petite femme sans âge, au pas furtif et stressé, genre femme de ménage s’engouffre dans le  bureau d’à côté et je fais à ma compagne impromptue : « Oh ! Une poseuse de bombe ! » Elle sourit de nouveau, me regarde. Je lui demande :

-    Vous êtes étudiante ?

-    Oui, dans la pharmacie.

-    Vous êtes en quelle année ?

-    Non, je fais un brevet de préparatrice.

Je lui avoue que je faisais ce métier « l’année de la Révolution » (1968). Je  lui  parle  des  études  de  l’époque  axées  sur la  préparation  des médicaments – alors que maintenant c’est la pharmacologie qui domine. Je lui décris le fameux dictionnaire Vidal qui faisait mes délices de potache. Je remarque qu’il était tout petit et que l’actuel Vidal , je  ne voudrais  pas   le  recevoir  sur la tête. Ma belle préparatrice en pharmacie finit par apprendre les raisons nuancées pour lesquelles je n’ai pas continué dans le domaine de la pharmacie d’officine, mais que, dans des écrits futurs, je conterai cette expérience de trois années. Bien évidemment je sais qu’elle habite Chalon-sur-Saône et qu’elle se prénomme Axelle. Axelle passe la première, et quitte ensuite la Poste en me regardant à deux reprises avec un beau sourire confiant. A elle aussi j’ai remis ma carte du Clos-Morlot – pourquoi, au fait, ne pas remettre désormais ma carte personnelle ? Toujours cette déformation professionnelle…

Axelle m’a dit dans quelle pharmacie elle travaille.

Il est plus de dix heures et je m’en vais prendre le bus 4 en direction de Chenôve pour acheter un pain aux raisins, artisanal, pour Hafsa.

 

Hier, mercredi 17 – rue Paul Cabet en revenant du centre-ville, vers 16 h15.

Je passe devant l’arrête de bus placé à côté du Marché +. Je me trouve sur le trottoir d’en face et avise la  personne qui y est assise. On dirait… Je traverse et me retrouve devant Kine (prononcer Kiné) celle que j’avais baptisée « petite Majesté », Kiné, la première étudiante norvégienne que je recevais l’année dernière. Elle a quitté la Résidence depuis, pour des raisons de budget. Combien de fois ai-je pris cette « petite Majesté » dans mes bras ? Etudiante en première année de psychologie, elle a  tout  de même du mal avec  la  langue  française – pour ce qui  est des études, car dans la vie  courante elle  parle  et comprend   parfaitement   le  français. Kiné   sera    toujours  présente   dans   le salon  de  mon  logement  professionnel puisque sur la table indienne basse trône le troll qu’elle m’a offert. J’ai parlé de Kiné dans ma « Lettre à Noujeiba ». Dès mon premier contact  numérique avec Kiné, durant l’été dernier, d’emblée je l’ai tutoyée et d’emblée elle m’a tutoyé. Cet après-midi de mars je suis arrivé souriant et lentement sur elle, lui ai posé un gros bisou sur le front (un bisou « intégriste » ainsi que je l’appelle sournoisement…). Kiné est blonde, terriblement norvégienne, cheveux mi-longs, fluette, donne l’impression de douter d’elle-même, elle a souvent un sourire ou un petit ricanement goguenard fait de doute, de scepticisme ou simplement est-ce une sorte de tic ? Au tout début de son arrivée dans la Résidence, elle venait s’asseoir près de moi sur le canapé du salon. Je la prenais par la taille, ou je  passais mon bras autour de ses épaules.

 

C’est assise sur ce même canapé qu’Hayat, lors de l’été dernier, se tenait très à distance de moi… Je m’en offusquais, jusqu’à découvrir qu’elle se comportait ainsi avec tout le monde. Je croyais Hayat « intégriste », mais en fait, quel chemin d’évolution ne lui fis-je pas découvrir ? Ce fut la première Marocaine que j’approchai. Un jour de la Fin Mai 2009, la Responsable de Site arrive de Lyon accompagnée et me dit :

- « je vous présente Hayat B., étudiante en Gestion, elle sera votre Chargée de Communication et Marketing. Je lui présente la tâche et je vous la confie. »

     Hayat ne resta pas longtemps ce jour-là. Elle revient le 6 juin, travaille avec moi toute la journée. En fin d’après-midi, vers 17 h, à l’heure pour elle de partir – nous nous trouvions dans le salon – je lui dis :

-« Je t’aime bien, toi ! »

Et je l’embrasse sur le front.

Or  c’était  la  première Marocaine  que  je  rencontrais. Or  je  n’avais  pas coutume de tutoyer aussi rapidement une jeune fille. Or elle ne marqua aucun signe de recul. A partir du lendemain, le matin et le soir je lui faisais son bisou sur le front. Elle s’attendait d’ailleurs à cet hommage en me tentant le front…Quant à la suite, je l’ai contée dans « Petite Fille chérie ».Le plus beau cadeau que me fit Hayat fut pour le pot de Noël, elle s’abandonna par deux fois dans mes bras pour ce câlin tout de tendresse, non entaché d’érotisme et que j’appelle « orgasme du cœur ».

 

A  conclure  cette  page d’éphémérides,  je  tiens pour acquise ma faculté de communiquer immédiatement avec les   femmes  sincères,  en   accord  avec     elles-mêmes ; les femmes non domestiquées par je ne sais quel éducation ou religion     aliénantes  ;  les   femmes   libres   ;   les   femmes maîtresses de leur destin et non déjà pliées sous le joug d’un mâle propriétaire…Et, pour clore cette page, ma pensée se porte vers Alexandra-David Néel, la célèbre orientaliste, première Parisienne à se rendre à Lhassa au Tibet – sur le toit du monde – tout au début des années 1900. Elle disait :

-Le mariage ? Un grand jardin, une allée au milieu, chacun sa case !

Pages extraites de l'e-bookographie sur :

www.nicolas-sylvain.jimdo.com

(Format PDF téléchargeable))

<p class="Standard"><span style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 24px; font-family: impact, chicago; color: #003300;">LES FOURBERIES DE SYLVAIN</span></p><p class="Standard"><span style="color: #003300;" data-mce-style="color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je renonce aux Bipèdes *</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Auxquels rien je ne cède.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je fuis les mercenaires</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">De la foi. Dieu&nbsp;! De l’air…</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Religions, politiques</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Sont les cancers publiques ;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Il faut radier du Monde</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Tels prédateurs immondes.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Quant à la famille, aïe&nbsp;!</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Dans mon cas ça déraille.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Lien du sang vient du cœur</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Ou feinte est la ferveur.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">La vie de l’Homme, hélas&nbsp;!</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">N’est souvent que mélasse</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Où surnage un bonheur</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Dans la fange aux malheurs.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">J’ai pâti des Cloportes</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Que la Camarde emporte&nbsp;;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Mais, fort, j’ai pardonné</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">A qui j’ai offensé.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Puis Dijon m’extirpa</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Des bouseux embarras,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Et l’on me vit gérer,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Un temps, l’immobilier.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je lâchai la disette</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Et, durant douze ans nets,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Militai, sans égal,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Pour l’International.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Cela me vaut, ces jours,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">De joindre, sans détour,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Des milliers de lecteurs</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Au loin des droits d’auteur.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Que l’Occident se mêle</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">De tout ce qui l’emmêle&nbsp;;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Sinon Chine et Russie</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Feront France envahie.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je ne suis pas devin</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Mais souvent le Divin</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Me pourvoit de lectures</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Me livrant &nbsp;conjectures.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je lis Bible et Coran</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Et me tiens au courant</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Des prophéties crédibles</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Que j’ai passées au crible.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je m’amuse et je muse</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">-Mais jamais je ne m’use-</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">A fondre mots qui sonnent</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Aux clochers francophones.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je me dis «&nbsp;mondialiste&nbsp;»</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Mais la France est actrice</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Et sur ma Toile, en piste,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Demeure ambassadrice&nbsp;;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Ambassadrice du franc-</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Parler, en français grand</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Par les doctes manières</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">D’un immortel Molière.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">J’apprécie, des terroirs,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Le manger et le boire&nbsp;;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Mais honnis les chauvins</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Bannissant leurs voisins.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Pour l’Autre Dimension</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Souvent j’y fais mention,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Puisque les Fins Dernières</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Surgiront sans manières.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Chrétiens de France, et francs,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Baptisez vos enfants&nbsp;!</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Car le Grand Châtiment</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Approche et nous attend. **</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">L’on me disait tantôt</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Sénile et fourbe. Eh oh&nbsp;!</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Les bourgeois sont blessés</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Dans leur noire impiété.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Nonobstant je persiste</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Et signe –et même insiste-</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Que vivoter sans Dieu</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Est destin désastreux.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Les Trois Jours de Ténèbres</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">-Où la lumière ne zèbre-</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Nous vaudront l’addition</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">De nos abjurations.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Je ne joue pas le moine</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">-Ou quelque saint Antoine-</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Prêchant les derniers Temps,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Menaçant de tourments&nbsp;;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">J’exhorte à l’équilibre</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Ame et corps et veut libre</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Le sain retour à Dieu</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">De l’Homme irréligieux.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Le mois d’Août en Bourgogne</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Me voit rimer sans grogne</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Ce franc droit de réponse</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Que mon vers sculpte et ponce.</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">&nbsp;</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Dijon qui m’en dit long</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">M’a vu, ce jour fécond,</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Dans la rue Montmuzard</span></p><p class="Standard"><span style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 16px; font-family: comic sans ms, sans-serif; color: #003300;">Ecrire pour vous, sans fard.</span></p><p class="Standard" style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><span style="font-size: 12px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 12px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #003300;">(Dijon, rue de Montmuzard</span></p><p class="Standard" style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><span style="font-size: 12px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #003300;" data-mce-style="font-size: 12px; font-family: trebuchet ms, geneva; color: #003300;">Dimanche 7 Août 20222)</span></p><p class="Standard">*Bipèdes&nbsp;: gens avec lesquels nous n’avons qu’un seul point commun&nbsp;:</p><p class="Standard">&nbsp;celui de &nbsp;marcher sur deux jambes (Arthur Schopenhauer).</p><p class="Standard">** Cf. «&nbsp;Litanies Réparatrices&nbsp;».</p><p class="Standard">&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" data-mce-style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16px;" data-mce-style="font-size: 16px;"><strong><span style="color: #800000; font-family: garamond;" data-mce-style="color: #800000; font-family: garamond;">«&nbsp;Dijon vous voit fécond, vous vous amusez sans vous user et l’encre de votre plume, glisse toujours sur le papier, car je ne vous imagine pas autrement. Et c’est épatant de vous voir sans cesse vous renouvelant. Bravo Nicolas Sylvain&nbsp;! Je suis fan de vos écrits, burlesques, pleins de fantaisie et de charme&nbsp;; ce qui m’enchante.&nbsp;»</span></strong></span></p><p style="text-align: right;" data-mce-style="text-align: right;"><span style="font-size: 14px; color: #800000;" data-mce-style="font-size: 14px; color: #800000;">(<strong>Marie-Anne Delsalle-Gunsel</strong>, écrivain (Allemagne).</span></p>

LES FOURBERIES DE SYLVAIN

Je renonce aux Bipèdes *

Auxquels rien je ne cède.

Je fuis les mercenaires

De la foi. Dieu ! De l’air…

Religions, politiques

Sont les cancers publiques ;

Il faut radier du Monde

Tels prédateurs immondes.

Quant à la famille, aïe !

Dans mon cas ça déraille.

Lien du sang vient du cœur

Ou feinte est la ferveur.

La vie de l’Homme, hélas !

N’est souvent que mélasse

Où surnage un bonheur

Dans la fange aux malheurs.

J’ai pâti des Cloportes

Que la Camarde emporte ;

Mais, fort, j’ai pardonné

A qui j’ai offensé.

Puis Dijon m’extirpa

Des bouseux embarras,

Et l’on me vit gérer,

Un temps, l’immobilier.

Je lâchai la disette

Et, durant douze ans nets,

Militai, sans égal,

Pour l’International.

Cela me vaut, ces jours,

De joindre, sans détour,

Des milliers de lecteurs

Au loin des droits d’auteur.

Que l’Occident se mêle

De tout ce qui l’emmêle ;

Sinon Chine et Russie

Feront France envahie.

Je ne suis pas devin

Mais souvent le Divin

Me pourvoit de lectures

Me livrant  conjectures.

Je lis Bible et Coran

Et me tiens au courant

Des prophéties crédibles

Que j’ai passées au crible.

Je m’amuse et je muse

-Mais jamais je ne m’use-

A fondre mots qui sonnent

Aux clochers francophones.

Je me dis « mondialiste »

Mais la France est actrice

Et sur ma Toile, en piste,

Demeure ambassadrice ;

Ambassadrice du franc-

Parler, en français grand

Par les doctes manières

D’un immortel Molière.

J’apprécie, des terroirs,

Le manger et le boire ;

Mais honnis les chauvins

Bannissant leurs voisins.

Pour l’Autre Dimension

Souvent j’y fais mention,

Puisque les Fins Dernières

Surgiront sans manières.

Chrétiens de France, et francs,

Baptisez vos enfants !

Car le Grand Châtiment

Approche et nous attend. **

L’on me disait tantôt

Sénile et fourbe. Eh oh !

Les bourgeois sont blessés

Dans leur noire impiété.

Nonobstant je persiste

Et signe –et même insiste-

Que vivoter sans Dieu

Est destin désastreux.

Les Trois Jours de Ténèbres

-Où la lumière ne zèbre-

Nous vaudront l’addition

De nos abjurations.

Je ne joue pas le moine

-Ou quelque saint Antoine-

Prêchant les derniers Temps,

Menaçant de tourments ;

J’exhorte à l’équilibre

Ame et corps et veut libre

Le sain retour à Dieu

De l’Homme irréligieux.

Le mois d’Août en Bourgogne

Me voit rimer sans grogne

Ce franc droit de réponse

Que mon vers sculpte et ponce.

Dijon qui m’en dit long

M’a vu, ce jour fécond,

Dans la rue Montmuzard

Ecrire pour vous, sans fard.

(Dijon, rue de Montmuzard

Dimanche 7 Août 20222)

*Bipèdes : gens avec lesquels nous n’avons qu’un seul point commun :

 celui de  marcher sur deux jambes (Arthur Schopenhauer).

** Cf. « Litanies Réparatrices ».

 

« Dijon vous voit fécond, vous vous amusez sans vous user et l’encre de votre plume, glisse toujours sur le papier, car je ne vous imagine pas autrement. Et c’est épatant de vous voir sans cesse vous renouvelant. Bravo Nicolas Sylvain ! Je suis fan de vos écrits, burlesques, pleins de fantaisie et de charme ; ce qui m’enchante. »

(Marie-Anne Delsalle-Gunsel, écrivain (Allemagne).

Dijon, rue de Montmuzard (Dimanche 7 Août 2022)

DIJON QUI M’EN DIT TOUJOURS LONG…

Ah ! Dijon qui m’en dit toujours long ;

où je n’ai réputation mendiée,

ni non plus manqué de relations racées,

ni de veloutées muses accortes à câliner,

ni de lieux saints où le vrai Dieu prier,

ni de contacts à l’Université,

ni de clichés numérisés pour les lointaines contrées,

ni de tables éclectiques aux fouillées assiettées,

ni de verres de Bourgogne à deux mains déguster,

ni d’hôpitaux pour mes dératés réparer,

ni de cimetières pour relativiser,

ni d’amitiés avec ceux que l’on dits « étrangers »

ni de bus et de trams avec Divia la bien nommées,

ni d’épices orientales, de viande halal très pimentée,

ni de banlieues grimpées sur des collines au fier Passé,

ni la présence occulte de Piron, de Bossuet, de Rameaux, Poincaré,

ni le buste du chanoine qui, au Lac Kir, y est.

(Vendredi 28/10/2022)

Crédit photo : www.u-bourgogne.fr

Depuis le Printemps 2004.