Collégiale Saint-Hippolyte de Poligny. (Cliché : 25.08.2022)
LA DEVISE DE POLIGNY
« A Dieu playse Poligny ! »
est une exclamation,
un vœu et la supplique
des Polinois connaissant Dieu
et s'efforçant de vivre de ses Lois.
Ce n'est donc pas « Poligny plaît à Dieu »
-la perfection n'étant pas de ce monde.
Par le Passé fervent de la Cité
Dame Colette fit de sa vie
œuvre incessante, sous la bure pauvre et dure,
afin qu'à Dieu playse Poligny !
Soeur Colette (Crédit photo : www.levielhesdin.org
Nicolette Boellet, en religion Colette de Corbie, également connue sous l’appellation sainte Colette, est née le 13 Janvier 1381 à Corbie, en Picardie et morte le 6 Mars 1447 à Gand, en Flandre. Entrée en religion, elle réforma l’ordre des Clarisses et certains couvents masculins de l’ordre franciscain. Elle fut béatifiée en 1625 et canonisée en 1807. Liturgiquement elle est commémorée le 6 Mars. Parmi la vingtaine de couvents qu’elle fonda, celui de Poligny resta son préféré. Elle y demeura dix années.
Monastère Sainte-Claire de Poligny (Cliché : 26.08.2022)
VEILLEUSES AU FLANC DE LA MONTAGNE
Monastère au flanc de la Petite Montagne
mais la face au bord de la cité.
Retrait protecteur des âmes orantes
pour mieux s'ouvrir à l'attention du Monde
-lui servant de paratonnerre.
C'est la mission divine, humaniste
mandatée par le Créateur
pour l’Eternité des pécheurs.
Si, donc, Poligny plaît à Dieu ;
c'est déjà grâce aux religieuses
priant céans,
depuis six cent et quelques ans.
Monastère Sainte-Claire. (Cliché : 25.08.2022)
MONASTÈRE SAINTE CLAIRE
13, rue Sainte-Colette
39800 Poligny
03 84 37 11 40
Mère Anne-Lise, Abbesse des Clarisses de Poligny.
Dans la Collégiale Saint-Hippolyte de Poligny.
EX-VOTO
Mon premier professeur de français naquit à
Poligny que jamais, ancré, il ne quitta.
Sage il y demeura, de nom et de renom.
À le louer ici, fort je m'octroie l'aplomb.
L'église il restaura de ses mains, ses deniers ;
Saint Hippolyte, au Ciel, a dû le remercier.
Il est sain de garder, du Passé, la mémoire
De ce qui reste et luit au Présent du terroir.
Je n'étais qu'un élève éthéré, paresseux,
Ne rêvant que Musique et -cela plut à Dieu-
Déjà prédestiné pour la contemplation
Qui devait, assez tôt, régir mes ambitions.
Abbé Gabriel Sage, aujourd'hui je vous rends
Compte, en alexandrins, de l'acquit de mon rang ;
Grâce à vous tous mes mots ont monté symphonies
Sur la Toile-Opéra de la Francophonie.
Lors je m'emploie, fervent, fier de l'écrit, à l'aise,
Pour que mes prompts feuillets
loin d'ici à Dieu plaisent.
Le Père Maurice Bailly et l'auteur, au Monastère Sainte-Claire, Eté 2011
PÈRE MAURICE BAILLY
(Poligny : 1928-2012)
« Vous aimiez tant que je vous appelle « père Maurice », plutôt que « Père Bailly » (……) Vous avez toujours servi la saine doctrine catholique, avec simplicité mais fermeté diplomatique, sans complications théologiques. Vous disiez d’ailleurs être un « prêtre simple ». Pour user d’un terme à la mode : vous étiez « médiatique » et ne vous faisiez pas le moindre ennemi. (…/…) Fin des années 1960, c’est lors de vos messes dominicales que j’ai fait mes « premiers essais musicaux » (l’expression est de vous) sur un valétudinaire harmonium bon pour la casse, en interprétant de petites pièces pour l’Entrée, l’Offertoire, la Communion et la Sortie. »
(24 Juillet 2012- .Extraits de « ADIEU, PÈRE MAURICE » in « MATER CASTISSIMA » e-book format PDF téléchargeable sur www.nicolas-sylvain.jimdo.com )
Vaches polinoises, en allant sur Intermarché. (Cliché : 21.08.2022)
SIGNE DU TAUREAU 1er DECAN...
L'Humaniste aime les animaux et les animaux l'aiment. Avec les chiens je m'entends bien et nul ne m'a encore mordu. Pour les chats c'est entre chat et chat – après tout ne suis-je pas un matou ? Quant aux vaches de Poligny...elles rappliquent dès que ma toise, humble mais décidée, apparaît au long du chemin jouxtant leur terre. Nouvelle confirmation, ce matin d'Août, lors de mon aller-retour à l'Intermarché décentré de ce Poligny sis sous l'emblématique Croix du Dan. Aller quérir son pain quotidien, sous l'ovation des bovidés auxquels l'on doit ce sain et saint camembert « Le Pénitent » ; cela mérite quelque cliché d'un ermite-extraverti passant par là ; priant pour qu'ainsi dure la vie sereine à Poligny, sous cette nature bénie rendant si conviviales les vaches de la Comté.
Sacré-Coeur. Collégiale Saint-Hippolyte. (Cliché : 26.08.2022)
L’ARRÊT
Jésus,
donnez-moi la grâce d’être là
-régulièrement –
dans cet endroit où les gens ne vont plus
-à l’église de campagne lorsqu’elle n’est pas fermée-
pour un temps d’adoration, par exemple.
Certes, Vous êtes présent partout ailleurs
pour qui Vous désire et Vous cherche.
Mais par ces temps d’apostasie où l’on ferme les églises
en dehors des rarissimes offices ;
c’est devenu grand luxe que de pouvoir se recueillir
devant Votre Très Saint Sacrement de l’autel.
Alors si, par hasard
-si rarissime hasard-
je rencontre une église de village parfois encore ouverte :
donnez-moi la grâce d’arrêter en moi
toute cette horlogerie mentale
qui pense à dix choses et veut être partout !
Donnez-moi la grâce de m’arrêter
et de ne pas déjà penser
au moment où je vais repartir !
Donnez-moi la grâce immense
du vide purificateur !
Donnez-moi autre chose
à la place du fatras que je veux déblayer !
Donnez-moi la grâce de vouloir être…
ce que vous désiriez que je fusse !
Au lieu de paraître
tous les états fugitifs de l’être indécis.
Donnez-moi la grâce de m’asseoir
pour éviter de courir encore
vers d’autres fausses raisons !
Donnez-moi la grâce
de rester là sans rien pouvoir Vous dire
-et de m’en rendre compte –
cela pour ma pénitence ;
cela pour me reprocher de ne pas avoir pris l’habitude
de m’asseoir un peu tous les jours
pour Vous parler,
au temps où les églises étaient encore ouvertes !
Collégiale Saint-Hippolyte. (Cliché : 26.08.2022)
PAR LE SILENCE
Apprendre à bâtir dans le secret…
S’employer à ne se soucier
que du travail bien fait sans désir de reconnaissance…
Ce qui est bon servira le prochain ;
Ce qui est calculé s’écoulera dans l’égout de l’oubli.
Œuvrer aux vraies causes vraies.
Et le reste du temps,
se fondre dans les profondeurs
de la méditation et du silence.
La Croix du Dan surplombant la ville de Poligny. (Cliché : Février 1998)
ULTIME DÉCLARATION D’UN PAUVRE
Jésus je suis au pied de Votre Croix.
Je suis assis au pied de Votre Croix.
J’aime être à l’ombre et au soleil de Votre Croix.
Mais alors qu’ai-je à faire du monde ?
Je le supporte.
Il me supportera.
Cependant désormais je ne lui ferai plus de concessions
-ce genre de concessions qui enterrent l’âme dans le néant.
Ce matin je Vous fais ma déclaration d’un pauvre.
En vertu des articles suivants :
les versets du psaume 124
et surtout certains des psaumes 126 et 127.
A part cela je n’ai vraiment plus rien à déclarer.
Adieu
-ou plutôt « à diable ! »
ambition, pognon et considération
-sauf s’ils sont envoyés par Vous –
Je veux être appelé « minable »
par tous les suppôts sataniques
de la société mercantile approchant sa phase terminale !
Jésus je ne veux plus de vie au détriment de Vous !
Vous pouvez m’accorder fortune, honneurs, pouvoir
-je les accepterai puisque c’est Votre volonté-
mais j’ai préparé mon paquetage de SDF
-de Sage Dans la Foi ; d’ermite champêtre et forestier-
pour quand s’écroulera la société via toutes les Tribulations.
Pour la cas où le grand Monarque arriverait de mon vivant.
Pour le cas où la France envahie de tous les côtés
il ne resterait plus que débâcle et fuite, exil
et sauve-qui-peut christique.
Je renie et rejette
la pensée unique inique.
J’attends l’Avertissmenent
et le Châtiment.
Aussi,
Jésus je suis au pied de Votre Croix.
à la Croix du Dan
Lundi 9 Février 1998.
Du psaume 124 :
« Ceux qui se confient en Yahvé sont comme le mont Sion qui ne peut être ébranlé, qui est afermi pour toujours ».
Du psaume 126 :
« Si Yahvé ne bâtit la maison, en vain travaillent ceux qui la bâtissent. Si Yahvé ne garde la cité, c’est en vain que la sentinelle veille. C’est en vain que vous vous levez avant le jour et que vous tardez à vous reposer et que vous mangez le pain de la douleur. Yahvé en donne autant à son b ien-aimé durant le sommeil ».
Du psaume 127 :
« Heureux qui craint Yahvé et qui marche dans ses voies. Car tu jouiras du travail de tes mains, tu seras heureux et comblé de prospérité. Ton épouse sera comme une vigne fertile à l’intérieur de ta maison. Tes fils comme des plants d’olivier autour de ta table. Ainsi sera béni l’homme qui criant Yahvé ».
La ville de Poligny vue depuis le belvédère de la Croix du Dan. (Cliché : Février 1998)
À DIEU PLAYSENT !
À Dieu playsent Poligny ;
la Comté, la Bourgogne,
la France et les Nations,
avant le Grand Chambardement
et sa Terre et ses Cieux nouveaux !
Avec souci de plaire à Dieu
profitons bien de Poligny,
de la Comté, de la Bourgogne,
de la France, des autres Nations !
Restons veilleurs avant l'Aurore
d'un monde enfin vivant pour Dieu !
Séquence
extraite de "ARCADES MAJEURES"
e-book format PDF à télécharger sur : www.nicolas-sylvain.jimdo.com
La ville de Poligny vue depuis le belvédère de la Croix du Dan. (Cliché : 22.08.2022)